Chapitre 38

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Mars arriva doucement, mais rapidement faisant fondre la neige des environs et annonçant l'arrivée des oiseaux qu'on pouvait dans le ciel si on savait où regarder. Cependant, rien n'arrêtait pour autant l'agitation habituelle de New York et de sa banlieue. On retrouvait toujours autant de gens dans les rues pressés de se déplacer pour se rendre à leurs travails ou dans les aires de commerce et dans les rues, un grand nombre de voiture claxonant les unes sur les autres ainsi créant du bruit en crissant leurs pneus sur l'alsphalte.

Brooklyn était, contrairement à la Big Apple, beaucoup plus calme et moins achanlandée. Et cela, Alec le constatait depuis l'appartement de Magnus où il regardait par la grande baie vitrée depuis un long moment déjà. Un chandail appartenant à Magnus sur son dos, quoique un peu trop grand, mais trop petit au niveau des bras, il jouait inconsciemment avec l'ourlet de sa manche droite avec ses doigts sachant qu'en-dessous de ce tissus se trouvait ses nombreuses cicatrices. C'était un moment étrange quand il les analysait de nouveaux, car le jeune homme avait conscience de les avoir fait lui-même en étant au plus bas dans son état psychologique, pourtant, aussi récent, mais loin, ça lui paraissait aussi abstrait. Quand on regardait qui il était devenu aujourd'hui, personne ne pourrait croire qu'il s'était blessé. Qu'Alec Lightwood avait un jour été une âme brisée, cela ne paraissait plus désormais, car en effet, ce jeune homme avait appris à apprécier les petites choses de la vie. Certes, tout ce qu'il avait vécu lui avait permis de devenir quelqu'un de plus fort et cela, le jeune homme aux yeux bleus ne le réalisait pas encore.

Maintenant, il pouvait dire qu'il vivait une vie. Alec avait désormais des amis qui l'acceptait, Simon et sa maladresse, Isabelle et sa générosité, Catarina et sa maturité, Clary et ses sourires, puis Jace et son fort caractère. Il avait même un petit ami soit Magnus Bane et même si le jeune homme ne le lui avait pas dit encore, il l'aimait et désormais, il en était sûr à cent pourcent. Ce qui avant lui paraissait confus et effrayant, il avait compris que cela de nommait l'amour et à présent, rien ne le génait à embrasser Manus en public pour ainsi montrer sa relation.

— Tu es beau, tu le savais Alexander? marmonna Magnus en rompant cette bulle de pensées.

Il s'approcha alors qu'Alec le regardait faire en silence. L'asiatique posa ses mains sur les hanches du plus jeune avant de le regarder droit dans les yeux, dans ses yeux cians avant de poser ses lèvres sur le bout de son nez.

— Et ce que je dis est vrai, tu es magnifique, répéta-t-il maintenant à déposant ses lèvres sur celles d'Alec dans un doux baiser lent. Que veux-tu faire aujourd'hui?

— Rien, je veux être avec toi, répondit Alec d'une voix grave.

— Dans un lit à ne rien faire, ça te va?

Alec répondit en l'embrassant rapidement sur la bouche alors que Magnus le traina vers sa chambre en lui tenant la main. Tout les deux se laissèrent tombés sur le matelas regardant ainsi le plafond blanc en ayant chacun un sourire sur leurs lèvres. Des moments comme cela, calmes et simples, Alexander les adorait. Il pourrait passer des heures en sa compagnie dans cette même position en appréciant le silence. Pourtant, le noiraud le rompit en se tournant vers l'asiatique.

— Je veux te connaître, marmonna-t-il.

— Que veux-tu connaître?

— Toi, précisa Alec en penchant légèrement la tête sur le côté.

— Il n'a pas vraiment grands choses à dire, répondit Magnus en se penchant pour poser ses lèvres sur le front du plus jeune. Et je n'aime pas parler du passé.

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