🌹DEBO🌹

🌹🌹PARTIE 26🌹🌹

🌹🌹PARTIE 26🌹🌹

Une heure plus tard, je me suis réveillé. J'ai demandé à mon frère si l'on était arrivé et il m'a dit qu'il ne restait pas beaucoup de kilomètres à parcourir. J'étais épuisé et puisque je n'avais rien à faire, j'ai appelé Tata Myriam. Depuis que je suis arrivé à Dakar, chaque jour, je l'appelle. Parfois, je lui envoyais des photos et elle appréciait toujours.

J'ai composé son numéro et son téléphone sonna. Quelques secondes après, elle décrocha. On se salua et elle me demanda si l'on était déjà arrivé. Je lui ai répondu non et elle me dit:

- Tamba daa sorii dh. Mángaa feulé bórii Mali.

- Fii kay móm daa sorii. Comme si bókoul ci Sénégal, dis-je.

- Té nak nónou la tánggué. Mbaa yóbou woo ay yeuré you díss rk,

- Non, non, lui ai-je répondu et on continua à discuter sur d'autres sujets. Elle demanda Seydou et j'ai donné à celui-ci le téléphone. Ils discutèrent longuement avant que celui-ci me remit le téléphone. On échangea encore quelques mots et elle raccrocha. J'ai activé ma connexion et j'ai vu plusieurs messages d'Oumou et de Mariama. Parmi leurs messages, il y'avait une photo. Quand j'ai cliqué sur l'image, j'avais constaté que c'était la mienne. Seydou m'avait pris une photo quand je dormais et leur avait envoyé la photo. La photo était tellement laide que je ne pouvais pas m'empêcher de pouffer de rire et mon frère me demanda:

- Wa, de quoi tu rigoles?

- Regarde-moi cette photo. N'est-ce pas que c'est toi qui m'as pris en photo et l'a envoyé aux jumelles.

Il pouffa de rire et répondit :

- Non, non. Je n'ai même pas touché à mon téléphone.

- Ok. En tout cas, les jumelles risquent de voir sur les réseaux sociaux un petit frère qui tabasse son grand sur l'axe Dakar-Tamba.

- Hahahaahaa, c'est possible que le contraire se reproduise.

Ainsi, nous continuions à rigoler et je me connectais en même temps.

Cinq minutes après, mon téléphone sonna. C'était un appel vidéo de la part d'Oumou. Je branche mes écouteurs avant de décrocher. Dès que j'ai décroché, elle cria sur le téléphone:

- Wooooooooo jumeau daa nélaw baa youtt🛌.

- Oumou, respectéma way. Sa grand la.

- Weuh dégg ko. iow dh limalaa maggué, fáss meunouka dáw, kirassoulay.

- Stp, sister bayil dii nax saa bópp way.

- iow kay yay nax sa bópp.

- Sinon anaa Mariama?

- móngui né ci wágn ba di waraax.

Elle n'avait même pas terminé et j'ai vu Mariama derrière elle avec un bol de riz dans ses bras. Elle est trop gourmande celle-là.

- Omakhhhhh, nameunala, me dit-elle avec un sourire aux lèvres.

- Oui Mariama, ça va. Bilahii malaa raww. Tay dama wétt, guissou kén koumaa né kay niou photowou😄

- Aïe Omakhhhhh, méré nala sax.

- Non, iow sama jumelle nga. Man ak iow ba laaxira. Waayé ké, kou soff ké soumay nieuw dinaa andí tànghor bi, affirmai-je.

- Ah bon, Donc il fait chaud là-bas, me demandèrent les jumelles, en même temps.

- Oui, il fait très chaud ici. Je ne sais pas comment ce sera quand on va arriver.

- Vous êtes où actuellement ?

- Nous sommes juste à l'entrée de la ville. Je pense que ça ne doit pas être loin d'ici.

Seydou qui était concentré sur le volant dit:

- Non, non. On est presque arrivé.

Ces mots de mon frère venaient de me soulager. Je continuais donc à discuter avec les jumelles. On parlait de tout et de rien jusqu'à ce que maman Eva fut son entrée dans le salon et me dit un petit coucou de la main. Elle nous taquina un peu et retourna dans sa chambre. On continua notre discussion. Bien que des kilomètres, nous séparaient, nous faisions des bêtises, chacun de son côté. Seydou était toujours concentré sur son volant et quelques minutes après, il droita devant un grand portail et me demanda de descendre.

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SEYDOUX DIOUF
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Merci d'avoir lu.
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