8-Révolution

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La journaliste remercia les amis. Elle transplana ensuite à Londres. Tout le petit groupe se prépara pour aller à la manifestation. Draco retrouva Harry dans leur chambre.

« Harry, tu vas bien ?

- Je tiens le coup grâce aux potions de Circé.

-On n'est pas obligé d'y aller, tu sais.

- Il le faut, c'est important. Mais après, je vais sûrement dormir pendant 72 heures.

-Je resterais 72 heures contre toi Harry. Plus jamais je ne te quitte, enfin si tu le veux bien.

- Draco, même quand j'étais avec Oliver, il n'y avait pas un jour où je ne pensais pas à toi. Je compte passer le reste de ma vie avec toi.

-On est d'accord alors ! Bon, je m'habille comment pour la révolution ?

-Moi, je mets un sweat et un jogging.

- Je suis un Malfoy, j'irais manifester en costume.

-Jamais tu ne changeras hein ?

-Jamais.

-Je t'aime Dray.

- Je t'aime Harry.

Ils s'embrassèrent, mais ce fut un baiser chaste, Draco sentait bien que malgré sa façade, son amoureux était traumatisé.

Au bout de 15 minutes, tout le monde était réuni dans le salon.
« Les amis, je suis de tout cœur avec vous, mais un de nous doit s'occuper de Liam. Astoria se joint à vous, elle est meilleure que moi en révolte. Battez-vous pour que mon fils ai un monde meilleur.

- On portera aussi ta voix Théo !

-Alors, moi ce n'est pas trop mon combat, mais je vous avoue que la Grèce, c'est barbant. Donc je viens avec vous.

-Tu vas mettre le bordel hein Circé ?

- Et comment !

- On aimerait que ce soit pacifique...

- Pas de soucis, je respecterais votre choix. Je mets de côté mes cocktails Molotov, on se contentera des fumigènes à paillettes !

-On y va ? Ça commence dans 30 minutes. »

Ils transplanèrent tous jusqu'à Londres. Théo s'installa devant sa télé. Il expliqua à son fils qu'ils étaient en train de regarder le monde changer.
La capitale britannique était noire de monde. Des centaines de milliers de sorciers étaient venus du monde entier pour manifester leur colère. Marcus Flint, l'avocat du Daily Witch, s'était proposé pour défendre les fugitifs. Il avait aussi organisé un service d'ordre, composé d'anciens élèves de Poudlard, mais aussi de professeurs, de parents. Ils entouraient le groupe d'amis, pour leur laisser un peu d'air.

Shacklebot apparut au balcon du Ministère. Apparemment, il avait prévu de faire un discours.

« Sorciers et sorcières, j'entends votre colère. Mais, depuis mon élection, j'ai toujours veillé à respecter la justice. Chacun de mes actes a été dans la volonté d'assurer la sécurité du peuple britannique. Ces gens que vous portez en héros, ce sont des criminels. Cinq d'entre eux sont des fils de mangemorts, ils ont aidé leurs parents à massacrer vos familles, vos amis. Les autres, ils ont trahi notre nation en aidant des criminels condamnés à s'évader. Ils doivent être jugés pour leurs actes !

Pour rétablir l'ordre, et commencer un nouveau monde, j'annonce que je crée un nouveau gouvernement, née d'une alliance entre moi-même et Dolores Ombrage. À nous deux, nous représentons 60 % des intentions de vote, nous sommes donc légitimes. Je vous invite à nous suivre dans ce gouvernement de transition, pour construire le monde de demain. »


À peine son discours terminé, la colère et la rage montèrent dans la foule. Le bureau des aurors commença à brûler. Le service d'ordre arrêta de calmer la foule, leur colère était trop grande. Des pierres et des cocktails Molotov commencèrent à pleuvoir sur le Ministère. Les fugitifs étaient un peu perdus, partagés entre la rage et le bon sens. Ils n'eurent pas le temps de faire quelque chose que des hommes cagoulés et entièrement habillés en noirs les attrapèrent et les attachèrent.

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Draco se réveilla dans une pièce sombre, il avait un terrible mal de crâne. Astoria était aussi là.

« Asto, il s'est passé quoi ?

- Dray ! Tu es réveillé !

- On est où ?

- Dans une prison secrète de Shacklebot, ils nous ont kidnappés et drogués.

-Putain, les chiens. Comment tu sais ça ?

- Théo et moi, on a développé des capacités de télépathie depuis qu'il m'a mordu, il m'a tout raconté. Et pour la drogue, je reconnais les symptômes, on m'en a administré à Azkaban.

-On va être jugé du coup ?

-Malheureusement, Ombrage a annoncé qu'on serait exécuté demain. Le pays est à feu et à sang, les soutiens du gouvernement de transition sont en infériorité, mais ils sont extrêmement violents et armés. Il y a des émeutes partout dans le pays, des sorciers du monde entier sont venus en renfort. Draco, ils se battent en scandant notre nom ! Théo est arrivé du Mexique pour combattre avec nous.

- C'est la guerre civile alors ?

-Oui...

-Mais qui s'occupe de Liam ?!

- Une vieille femme adorable qui vit dans notre quartier, c'est une femme de confiance.

- On va mourir alors ?

- Théo a dit qu'ils nous trouveraient à temps, des milliers de sorciers parcours le pays pour nous trouver. J'ai espoir.

- Harry m'a toujours dit que l'espoir faisait vivre, alors, espérons !

À peine sa phrase terminée, le mur de leur cellule explosa. Une femme apparut dans la fumée.

« Salut les blondasses, Circé à votre secours !

- Oh putain, merci Circé ! Tu es seule ?

-Je suis avec Arthur et Molly Weasley et Minerva McDonald's.

- McGonagall chérie.

-Ah oui, c'est ça ! Bon, venez il y a foule devant le bâtiment.

Ils croisèrent les parents de Ron, qui venait de libérer Hermione et Harry. Ils se serrèrent dans les bras et Draco sauta au coup de son petit-ami, en l'embrassant de toutes ses forces.


« Potter, t'avais dit qu'on ne serait plus jamais séparés !

- À partir de maintenant, on ne sera plus jamais séparé, je te le jure.

Ils s'embrassèrent encore, jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Astoria cherchait partout son compagnon, elle approcha de McGonagall pour savoir où il se trouvait.


« Madame, Théo est-il ici, je n'arrive pas à le contacter.

- Astoria, je suis tellement navré, Théodore a succombé en luttant contre Ombrage. Il l'a tué, mais ses blessures étaient trop importantes. »

Astoria s'effondra au sol, sous le choc.

« -Non, je vous en supplie, dites-moi que c'est faux. Liam a besoin de son papa, j'ai besoin de l'amour de ma vie.

- Il m'a laissé un message avant de mourir. Le voici. »

La professeure sortit sa baguette et fit apparaître une beuglante. Mais cette fois ci, ce n'était pas des cris qui en sortirent, mais la douce voix de Théodore Nott.

« Asto, mon cœur, je suis tellement désolé. Je sens que je pars et je ne peux pas empêcher ça. Je m'en veux de t'abandonner, mais, au moins, je ne meurs pas en vain. Le règne de la terreur est fini. Notre fils vivra dans un monde juste. Occupe-toi bien de lui, tu pourras compter sur Draco, Pansy et tous les autres, j'en suis sûr. Je suis tellement triste mon amour, je n'ai même pas pu faire de toi ma femme. On se retrouvera, peut-être pas au paradis, mais on se retrouvera, j'en suis sûr. Dis à Liam que je l'aime. Adieu Astoria, je t'aime. »

Un silence de plomb régna dans les ruines de la prison. Seuls les pleurs et les hurlements d'Astoria résonnaient.

NémésisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant