Chapitre 7- Texte à trous

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Je me suis mise en quête de retrouver le garçon que j'avais trouvé tout à l'heure. A vrai dire je m'inquiétais pour lui...

Malheureusement je ne savais pas où il pouvait être, alors je décidais de descendre pour parler à madame Garner qui m'en dirait sans doute plus dessus.

Je posais ma main sur la poignée rugueuse de couleur or. J'ouvrais la grande porte rouge devant moi, je descendais lentement les escaliers grinçants et je retrouvais madame Garner, allongée sur le canapé en bas.

Je m'assis à côté d'elle, et elle posa sa main chaude sur ma jambe. Et elle me dit le regard terrifié: <<

-Aurais-tu croisé mon mari ce matin? Me dit-elle avec une voix fragile

-Non je suis désolé... , d'ailleurs ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Il va bien? Et ses problèmes de dos? La dernière fois que je l'ai vu ce n'était pas la grande forme, alors j'espère que son état s'est amélioré !

-Oui il va bien et ses problèmes de dos se sont arrangés... , mais je m'inquiètes car il est parti tôt ce matin,... et hier il avait très mal au ventre. Il n'a jamais mal à cet endroit d'habitude... , et en plus il n'a pas accepté que je regarde son ventre...ça m'inquiètes beaucoup...

Tout d'un coup, je me suis dis que la tâche de sang était peut-être en fait celle de monsieur Garner.

Enfin, tirer des conclusions hâtives était inutile...


Alors il fallait que je retournes chez moi pour trouver d'autres choses ou indices de toute urgence . Je ne voulais pas mêler mon si empathique voisin à tout ça, en plus il était âgé et il n'avait pas à subir la violence de mes squatteurs, si c'était ça...? Il avait toujours été sympa et là pour ma famille quand on avait des soucis... Je m'en voudrais vraiment s'il lui était arrivé quelque chose par ma faute...

-Madame, puis-je sortir deux instants ?J'ai besoin de prendre l'air...>>



Le temps passe vite, si je ne bougeais pas, rien n'avancerais, et qui sait ce qui pourrait arriver...




Elle semblait étonnée car il faisait froid dehors et que nous étions en pleine conversation, mais elle accepta. Peut-être qu'elle avait compris que moi aussi j'avais des problèmes. Elle me fit un au revoir avec sa main, se retourna et pris un mouchoir. Je savais qu'elle s'inquiétait énormément pour son mari et je devais essayer de régler ça au plus vite!

Je fit mes lacets à toute vitesse  sur le perron, puis je fermai ma longue veste duveteuse pour avoir plus chaud. Je me rappelai toutes les choses que j'aimais pour me donner de la force avant d'entrer dans la maison.



Je me dis pendant de courts instants, que ça serait peut-être mon dernier jour ici, mais je réfutai rapidement cette pensée atroce...



Peut-être que madame garner serait la dernière personne bienveillante à m'avoir vu...


Non




J'arrivais devant ma petite maison...L'imposante tâche de sang avait été enlevée mais les traces de celle-ci était encore visible.

LIFE IS DARKWhere stories live. Discover now