Chapitre 22-serpent blanc

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En rentrant dans le train, je fût immédiatement surprise par ce que je vis. Le train spacieux accueillait une sorte de fête incitant les couples et les groupes d'amis à danser joyeusement, avec des lumières de toutes les couleurs voyageant de mur en mur, projetées par des petites machines colorées elles-aussi. Une vieille musique de jazz rythmait leurs danse tout en donnant une ambiance calme de gaieté au train. Je ne pouvais lire que des sourires sur leurs visages, et je n'avais pas vu tant de gens, et surtout, tant de gens heureux depuis si longtemps. Je voulais sauter dans leurs bras même si nous n'étions que des étrangers. Puis, les larmes montèrent, étais-je trop sensible ou était-ce normal de réagir comme cela ?

Peut-importe, j'acceptais mes émotions, et je m'avançais dans le train pour trouver une place où m'asseoir .

Toutes les places que je voyais  étaient prise non pas par des personnes mais par des sacs donc je ne pouvais m'y asseoir, alors je continuais mon chemin et la porte du wagon suivant s'ouvrait.

Dans ce wagon l'ambiance était nettement différente, comme une ambiance d'arrière de fête, comme quand nous sommes dans les toilettes à une fête mais que la musique est toujours audible d'une autre  manière. Les places de ce wagon restaient presque toutes vides malgré le nombre de personnes dansant dans le wagon précédent. Je vis alors un jeune homme qui enleva le sac qu'il avait posé sur le siège à côté de lui, comme pour me laisser la place. Alors, je m'installais à côté de lui.
La place était confortable, avec ce siège de velours blanc moelleux, et le jeune homme me sourit. Il s'apprêtait à parler quand...

Je tombais de fatigue et je voyageais dans le pays des songes. Je rêvais d'un bal qui se déroulait dans un grand château , un bal où comme dans ce train blanc, tout le monde souriait, un bal plein d'espoir dans lequel j'aimerais danser un jour avec mes amis ou même quelqu'un d'autre que je rencontrerais sur le moment.

Au bout de quelques minutes je me réveillais, l'oreiller sous ma tête me réchauffait et je voulu le prendre dans mes bras comme je l'aurais fait avec une peluche, mais ma surprise fût immense quand je m'aperçut que n'était en fait pas un oreiller, mais bel et bien la personne qui m'avait libéré une place avant que je m'endorme...

Je m'excusais alors d'une voix endormie, puis je me frottais les yeux et les ouvrais. Je vis directement son visage, vu d'en bas. J'avais la tête sur ces genoux.

Le jeune homme s'exprima alors :'' Durant le trajet il y a eu de nombreux virages, et je ne voulais que tu te fasses mal en te cognant la tête à la vitre ou à la table alors je t'ai installée comme ça. Excuses-moi si tu trouves ça étrange, ce n'était pas le but

(c'est vrai que j'aurais pu trouver ça étrange mais pas là. Et puis ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas traité aussi bien)

-Non ne t'inquiètes pas, je te remercie beaucoup.

-Très bien. Où t'arrêtes-tu ?

-Je... En fait c'est compliqué, je ne sais pas où je vais descendre, je ne sais même pas quels arrêts ce train dessert.

-Nous sommes en route pour la France actuellement. Et la prochaine ville desservit est Tours. Nous sommes à quelques heures de Paris, si tu veux visiter la ville. Tu y es déjà allée ?

-Je viens des États-Unis, et n'y a-t-il pas de conducteurs ni de contrôleurs dans ce train, je ne comprends pas.

-Peut-importe, dépêches toi. ''

Le train était arrivé en gare et il me força à descendre en m'attrapant la main de force.

Nous avancions dans la gare, sans même qu'il m'ait lâché la main, je le  suivais alors bêtement. Je riais, en commençant à le trouver mignon avec ses longs cheveux châtains qui volaient au vent, mais  je n'avais pas le temps d'aimer quelqu'un, j'avais beaucoup de choses à faire, beaucoup trop de choses.
J'allais d'ailleurs lui demander, juste comme ça bien sûr, s'il avait une copine quand...

Il me lâcha la main et parti nous acheter des boissons chaudes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas croisé quelqu'un d'une telle sympathie. Il revint quelques minutes après avec deux cafés chauds en chassant les pigeons au sol avec ses pieds, ce qui me fit pas mal rire.

Il s'asseyait ensuite avec moi sur un banc en bois de la gare, et je lui demandais :
''-De quelle ville viens-tu et qui es-tu ?

-Pas le temps pour des présentations. Je sais qui tu es d'ailleurs, je vais te faire une petite surprise.''

Il avait été si gentil avec moi que je fût très impatiente de voir quelle surprise il me réservait. Nous venions à peine de nous rencontrer... C'était si rapide. Les français étaient-ils tous comme ça ? Alors ce pays, me donnait déjà envie de rester.

Il était parti chercher '' la surprise '' après m'avoir demander de me cacher les yeux avec mes mains. J'espérais deux instants que ce n'était pas un criminel dangereux, mais j'ecartais rapidement ces pensées absurdes.

L'entendant arriver, j'ouvrais les yeux, et je vis une fille à côté de lui, non en fait, ils étaient même main dans la main.
La fille me sourit, et même si j'eut un instant d'hésitation, parce qu'elle avait totalement changé de style de vêtements, je reconnu Amber. Je courrais vers elle, et je lui sautais dans les bras le plus vite possible. Nous nous fîmes un grand câlin et elle me dit que tout cela était terminé. Ses paroles de maman me rassurèrent.

Le jeune homme s'en alla quelques instants pour nous laisser parler entre nous, juste toutes les deux.

Amber me raconta son inquiétude après mon enlèvement, et le groupe d'enquête qu'elle avait créé avec ce garçon nommé Antoine. Ils avaient créé un groupe d'enquête pour qu'on trouve assez d'indices sur mon enlèvement car elle s'était rendue compte des risques qu'elle prenait si elle en parlait à la police, car cette dame ne rouge n'était clairement pas humaine.
J'étais heureuse d'apprendre ce qu'elle avait essayé de faire pour m'aider.
Elle me dit sinon :'' Antoine et moi on s'est mis ensemble il y a peu. Il est clairement ma meilleure rencontre. Je suis si heureuse avec lui.

-(n'arrivant pas vraiment à être heureuse pour elle, j'esquissait un faux sourire) Je suis contente pour toi, tu méritais bien ça. Je vous souhaites d'être heureux.

-merci tu es la meilleure ! ''

Antoine revint et nous emmena au QG du groupe d'enquête dans le centre de Tours.

Antoine revint et nous emmena au QG du groupe d'enquête dans le centre de Tours

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LIFE IS DARKWhere stories live. Discover now