Jour 11.

Chère Gabi,
Ça m'a fait super plaisir de te voir aujourd'hui. Je me suis rendue compte de à quel point tu me manques. À quel point vous me manquez toutes.
Je suis en manque de vous. Et du coup, je suis en ce moment dans mon lit en train de déprimer à l'idée de ne pas pouvoir reprendre une vie un tant soi peut normale avant le 8 juin. Et encore.
En plus, même si on reprend le 8, il y aura juste après les vacances d'été, une autre série d'autres semaines sans vous voir.
Et dans tout ça, la personne tactile que je suis est en manque de contact. De m'asseoir sur tes genoux pendant les pauses. De te faire des câlins. Tous ces gestes anodins du quotidien. Je pensais pas que ça me manquerait autant.
Jusque , je ne me sentais pas trop mal pendant ce confinement. Dans le pire des cas, je vous appelais, ou vous envoyais un message. Mais là...
Le fait de te voir, de voir des gens en chair et en os cette semaine m'a fait réalisé tout ce que je n'avais plus. Tout ce que je manquais.
Et bon sang, on en manque des choses. Tout ce qu'on aurait pu faire pendant ces semaines. J'en ai vraiment marre de ne pas pouvoir vous voir.
Je pleure pas, j'ai une poussière dans l'oeil.
Désolée pour cette lettre plus courte et pour ce coup de gueule, je suis juste vraiment déprimée.
Je t'aime, tu me manques.

Les déboires et aventures d'une fille lambdaWhere stories live. Discover now