Hunger Games-la naissance d'un amour (Tome 2) - Terminer

Épilogue

Deux semaines plus tard

"Je te laisse partir mais sache que si j'abandonne ce n'est pas parce que je ne t'aime plus, mais tout simplement parce que j'ai arrêté de croire qu'un jour tout redeviendra comme avant."

C'était les derniers mots que je lui avais dit avant qu'il ne s'envole vers la mort. Le jeux avait commencé il y a une semaine. Durant cette semaine, beaucoup de choses se sont passés dont le faite que j'ai accouché d'une petite fille et d'un petit garçon : Ethan et Lana. Pour le moment, ma mère est encore en vie avec Finn. J'aimerai qu'il sache que j'ai accouché et que tout va bien, qu'il est papa.

Lucie passe tous les jours me voir. Sa mère Johanna, ma tante est dans l'arène. On reste toutes les deux solidaires dans cette épreuve. Elle s'occupe des jumeaux quand j'ai besoin de temps pour moi.

Mon frère quand à lui est mort, il y a maintenant quelques jours. Un tribut du district 2 l'a tué. Je crois que ma mère est encore plus détruite qu'avant. Je vais tenir ma promesse et mes enfants se souviendront de leur oncle.

Olivia Snow est venu me voir après mon accouchement pour me féliciter et me dire au passage que mes enfants sont sur la liste pour les prochains hunger games. La rage que j'accumule est indescriptible. L'idée qu'on puisse prendre mes enfants alors qu'elle m'a déjà prit Finn est insurmontable.

Je suis seule dans ma chambre. Les jumeaux sont avec Lucie. Quelqu'un frappe à la porte, j'indique à cette personne qu'il peut rentrer. Il ne se fait pas prier et il rentre. Il est devant moi. Je peux y décerner de grosses cernes en dessous de ces yeux. Il a l'air d'être vraiment épuisé.

- Gale, qu'est ce que tu fais là ?

- Je dois te parler, enfin quelqu'un veut te parler.

Un silence règne pendant plusieurs minutes et je commence à perdre patience. Je ne comprends pas ce qu'il fait là.

- Avant tout, il faut que tu comprennes que si ta mère et moi nous ne t'avons rien dit : c'était pour ton bien. Je veux que tu comprennes que si tu veux revoir Finn et ta mère ou encore ta tante, il faut nous faire confiance.

- Nous ?

Il sortit un téléphone de sa poche. J'étais vraiment intriguée et je ne comprenais pas de quoi il me parlait. Il composa un numéro puis l'interlocuteur répondu.

- Salut, oui elle est là. Il faut que tu lui parles ! Oui, très bien. On s'en tient au plan.

Il me tendit l'appareil électronique. Je respira fortement. Je ne comprenais pas ce qu'il passait mais mon instinct me disait que je serais bientôt au courant.

- Allo ?

- Prim !

- Je peux savoir qui vous êtes !

- Je suis Peeta Mellark, ton père.

J'étouffa un rire puis un fou rire. Cet homme me prenait pour une truffe. Mon père était mort, il y a des années.

- Prim, il faut que tu me crois. Gale va vous faire sortir du capitole toi, Lucie et les jumeaux.

- Mais vous délirez ! Mon père est mort ! Je ne sais pas d'où vous sortez ! Mais je vais vous rappeler dans quelle monde on vit ! Ma mère, mon compagnon et ma tante sont dans une arène avec des personnes qui veuillent les tuer ! Mes enfants n'auront sûrement pas de père !  Et vous me dites que vous êtes mon père ! Mais vous êtes malade !

- Prim, je t'en prie tu dois me croire.

- Tous les soirs, tu me lisait une histoire. C'était laquelle ?

- Je te lissais l'oeil du loup...

Je compris que cette personne ne pouvait être que mon père. Je ne savais pas comment ni pourquoi en faites tout ça n'avait pas de sens. Mais si tout ça était complétement dingue. Cependant, Gale était toujours devant moi et ses paroles passaient en boucle dans mon cerveau : "il faut nous faire confiance".

- D'accord, soit, qu'elle est ton plan ?

- Je..

- Non, je sais ce que tu vas dire : tu dois rester en dehors de tout ça pour ta protection. Mais je veux savoir comment tu vas faire sortir Finn, maman et Johanna de l'arène.

- Non, tu ne t'occupes pas de ça. Je veux que toi et Lucie ainsi que tes enfants vous vous rendez dans une maison perdu dans les bois. Je ferai sortir les autres et toi tu resteras caché en compagnie de Lucie. Bon écoute, je serai ravie de discuter encore avec toi et de rattraper le temps perdu mais je dois y aller. Je veux que tu saches que je suis fière de toi.

Et il raccrocha, je rendis le téléphone à Gale. Il resta pendant de longues minutes à ne rien dire puis il partit me laissant seule avec mes questions. Je resta de longues minutes à essayer de remettre les puzzles dans le bon ordre. Quand je pense que ma mère m'a menti pendant de nombreuses années, ça me dégoute.

Les paroles d'Olivia Snow me revinrent en mémoire : personne n'est invisible.

Elle avait raison personne ne l'est...