Chapitre XVI: The Midnight Accused.

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Sur une terre aride, les chevaux ne manquaient pas de trébucher avant de tituber. Nous étions en sueur. Banjo ouvris sa gourde en métal avant de l'incliner pour prendre la dernière goûte d'eau qui lui restait. Il gémit quand il tira la langue, la goutte au bord du précipice ne lâchais rien, elle ne voulait pas finir dans cette profondeur remplis d'organes plus bizarre les uns que les autres. Voltige leva la tête pour chasser les mouches, son cavalier pas préparé se mange le pommeau de la selle dans le bide. 

- Il pleut? Demande t-il après avoir reçut une goutte sur son visage bronzé. 

- Non c'était ton eau. Constate William qui était à bout. 

- Maldita mierda.. Grogne Banjo en s'essuyant la joue. 

- Arrête de parler Espagnol.. Interviens Owen. On est où ici? Demande t-il d'une voix rauque. 

- On est dans l'Arizona, plus précisément en direction de Tucson, pourquoi? 

- Où est l'Arizona? 

- En Amérique. 

- Bien, donc.. nous parlons Anglais et pas Espagnol. 

- Véras tu inglés en tu boca.. Ronchonne de plus bel le Mexicain. 

- Bordel.. Soupire William en basculant sa tête en arrière. On aurait du garder Bourrique. 

- Effectivement. Répondis-je ayant compris d'où il voulait en venir. 

- Qu'est-ce que vous racontez les amerloques? Demande l'homme de couleur. 

- C'est péjoratifs "Amerloques". Constate Owen d'un ton amusé même sous cette chaleur insoutenable. 

- Car m'appeler Banjo n'est pas péjoratifs peut-être? 

- C'est ton nom depuis toujours! S'écria Will à bout de force. 

-  Mon nom n'est pas "Banjo" ou encore "Oh, le Mexicain!" J'ai un nom, une famille, une histoire. Je suis quelqu'un et dans ce monde de mierda je m'appelle Bartolo! 

- Je préfère Banjo. Ce justifie Will qui viens au coté d'Owen. 

- Je suis d'accord. Réplique t-il avec complicité. 

Notre ami le silence reviens parmi nous, en regardant le sol craquelés avec quelques petites touffes d'herbes entre les creux, un rapace tournait en rond. Nous étions donc ses proies ou quelque chose était mort pas loin. Ma mère me disais toujours: "Le rapace est le messager des bonnes choses comme des mauvaises." Mes yeux se dirigea droit devant sous l'ombre de mon chapeau j'aperçus des ombres, des ombres prenant forment petit à petit. 

- Les gars? Les interpellais-je d'une voix fatigué puis repris une fois avoir eu leurs attentions. On dirais des maisons là bas. J'avais vu juste, une pancarte en bois en travers de son piquet était gravé: "Welcome To Mother Earth.

- Ta vu, c'est marqué "anglais". Précise Will qui met un coup de pied dedans après l'avoir passé. 

- Très drôle, l'Amerloque. 

Quand la planche de bois atterrie sur le sol, une poussière se souleva avant qu'elle se fissure pour de bon sous le croassement de corbeaux. La nuit n'allais pas tarder à rentrer en scène, le bon dieu nous offrais enfin un endroit ou nous pourrions dormir. Plusieurs tombes se présentaient à nous jusqu'à  deux mètres avant d'atteindre le village. Un vent glacial venait de s'installer. 

- Cette endroit est Sordide. Remarquais-je en découvrant.

- On dirait les histoires que mon frangin me racontait pour me faire peur quand ont étaient petits.. Explique d'une voix plus grave et moins épuisé le Leader.  

1| The Red Of The DeserWhere stories live. Discover now