30. Livre ouvert

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un autre chapiiiiiitre skdnfjzndejskalnx

***

ZOÉ

— Est-ce que tu veux venir chez moi ?

Je suis échevelée, rouge, plaquée contre lui.

J'ai mal aux lèvres et il a mal aux siennes, mais nous sommes incapable de nous arrêter depuis tout à l'heure. Je crois qu'il est deux heures du matin. Je ne sais pas.

Nous avons fini notre nourriture et nos boissons entre des séances de baisers brûlants et d'autres de baisers plus doux, collés l'un contre l'autre dans l'espace réduit de la banquette arrière de sa voiture. Je suis entourée par sa chaleur, sa peau, son odeur. Dans le feu de la passion, sa main a glissé sous le tissu fin de mon débardeur et j'ai détaché les trois premiers boutons de sa chemise noire pour passer mes doigts sur sa peau veloutée.

Il est sur moi, je suis sur lui, nous sommes emmêlés comme du n'importe quoi, mais aucun de nous deux n'ose bouger.
Nous sommes confortables comme ça. Ensemble.

— Chez... chez toi ? demandé-je, l'esprit en déroute.

La lampe du plafond s'est éteinte toute seule il y a un moment. Nous sommes dans le noir complet, et je ne peux me reposer que sur mes autres sens pour m'orienter, le sentir, l'embrasser.

— Je t'ai dit que j'avais une petite maison pas loin d'ici...

Il m'embrasse la gorge, remonte ses lèvres sur ma mâchoire, me fait frissonner, crisper mes ongles sur ses cheveux crépus rasés de près.

— Do-Dormir ?

— Dormir. Tes parents vont me tuer ?

— J'étais censée dormir chez Naomi de toute façon...

— Tu étais chez elle ?

— Oui.

J'ai de la misère à parler pendant que ses mains me touchent comme ça. Toujours avec respect et délicatesse, mais aussi avec cette urgence non dissimulée, cette faim qui attise la mienne de la meilleure des manières.

Dormir avec lui ? Sous le même toit ?
Dans... le même lit ?

Dans son odeur. Dans sa présence.

J'ai envie d'accepter, mais je ne veux pas précipiter les choses. On est déjà presque en train de nous baiser dans sa voiture.
Ça serait... dangereux. Mais tellement bon.

J'ai déjà précipité les choses avec un autre homme. Je me suis laissée avoir et faire facilement, je me suis laissée entraîner dans des endroits douteux rien que pour du sexe. Nous nous sommes embrassés pour la première fois il y a à peine trois jours. Ça serait trop tôt pour que l'on couche ensemble même si j'en ai envie comme jamais.
Et je sais que lui aussi.

— Tu mérites qu'on te fasse la cour, chuchote Donovan contre ma peau.

Il embrasse ma clavicule nue. Je frissonne.
Il couche sa tête sur ma poitrine en me serrant la taille de son bras. Je l'étreins avec toute la force dans mes petits biceps.

Arrest Me - T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant