Ma deuxième vie. (Tome 1) Terminé [EN CORRECTION]

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     "Ne sors pas de cet ascenseur !"

Thomas est occupé de pousser Ayden qui est sorti de la voiture. Il lui demande qui il est mais l'assassin ne semble pas vouloir le lui dire. Je sors à mon tour du bolide, trébuchant sur la bordure. Idiote. Ayden me regarde intensément pendant que mon partenaire de sexe l'insulte de tout les noms, Il faut que j'intervienne. Je me mets entre les deux, face à Thomas que je pousse. J'adopte un ton sec.

- Tu arrêtes maintenant ! Calme-toi !

- C'est qui ce type Drew ? Il semble enragé. T'es pas mon mec sale fou.

- C'est pas tes affaires ! Merde on est pas ensemble ! J'ai rien à te dire !

Il me chope violemment la gorge et rapproche son visage du mien. Heureusement il ne serre pas assez pour me couper la respiration, juste pour m'empêcher de parler.

- Je t'interdis de dire ça. Il parle entre ses dents pour qu'Ayden ne nous entendent pas. Il fout quoi lui d'ailleurs ??!

En parlant du grand méchant loup, il m'attrape par les hanches et me dégage de l'emprise de Thomas. Il m'éjecte avec sa douceur pas trop douce, MDR, avance vers l'autre et lui assène un crochet du droit en plein dans le visage, mon sex-friend recule sous le choc mais ne tient pas en rester là. Il essaie de frapper Ayden mais celui-ci évite avec facilité. L'attaquant réitère mais trébuche en ne le touchant pas. FAIS QUELQUE CHOSE AU LIEU DE REGARDER TOI !.

Avec je ne sais quelle force, j'entoure la taille d'Ayden de mes bras et le recule. J'attrape les épaules de l'autre et lui demande de se calmer, ce qu'il fait après un court instant. Dieu merci. Je lui demande de partir en lui promettant de tout lui expliquer plus tard. Il hésite mais accepte et s'en va, non sans lancer des regards sombres à mon responsable qui lui tire la langue comme réponse. Gamin.

Je m'assure qu'il soit partis avant de rejoindre l'assassin, il ne me dit aucun mots mais je vois bien que ça le démange. Je passe devant lui pour ouvrir la porte du bâtiment et prendre les escaliers. J'habite au dernier étage, le 6, j'espère qu'il a de bonnes jambes. Tu l'as suffisamment reluquer pour savoir qu'il en a de bonnes. CHUT. On arrive devant ma vieille porte, la serrure a toujours eu du mal à s'ouvrir. Je force un peu et elle s'ouvre. Ayden entre, je t'en prie rentre... Pendant qu'il observe mon minuscule appart, je sors un sac de sous mon lit et commence à rassembler mes affaires. Je vais juste prendre quelques vêtements, mes médicaments et d'autres bricoles.

L'homme est assis sur mon lit, il tient quoi dans sa main ? Mon cadre ? J'accoure vers lui et le lui arrache, dubitatif il prend la parole.

- C'est toi ?

Putain je veux pas parler de ça, sur la photo c'est bien moi mais avec quelques kilos de plus, j'affiche un énorme sourire en regardant un nouveau-né dans mes bras. Il me manque.

- C'est pas tes affaires. Je glisse le cadre dans mon sac et recommence à prendre ce qu'il me faut. Ne touches à rien s'il te plait.

- Même pas à toi ?

- Surtout pas à moi.

- T'avais pourtant l'air d'aimer ça Boland. Il ne se prive pas d'afficher son vieux sourire pervers là.

- Va te faire foutre Ayden !

- Avec toi c'est quand tu veux. Il profite pour me faire un clin d'il, enfoiré.

Je ne prend pas la peine de lui répondre, je sors de l'appart, éteint la lumière et attend qu'il ramène ses fesses.

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On est de retour dans ma chambre, je prend plaisir à placer mes affaires dans cette grande chambre.

- Je vais devoir tuer des gens ?

Il semble surpris de ma question.

- Pas tout de suite, je vais d'abord t'y préparer.

- Et si je veux pas ? Je me mets face à lui.

- T'as signé le contrat, t'es piégée à nos cotés maintenant.

Sa dernière phrase me fait frissonner, j'aurais du me renseigner avant de le signer ce foutu contrat. Il regarde sa montre puis soupire.

- Je dois y aller, si t'as un problème Lewis est là. Qui ?

- Lewis ?

- Mon coloc Black. AHHH, le beau gosse !

- Tu seras pas là ?

Il me fait signe que non et s'en va. Il va tuer des gens ? Jamais je ne l'aurais penser, il a une tête d'ange. Certes il a un caractère étrange mais au point d'éliminer des humains, c'est terrifiant !

Il est quelle heure ? 18h, je vais faire quoi ?

Je m'habille d'une jupe en jeans ainsi que d'un crop top très court gris Kiss, je mets aussi des bijoux, ce sont de grosses chaines. J'adore ça. Je laisse les mêmes baskets, attache mes cheveux et décide de visiter le bâtiment. Je prend un ascenseur pour me rendre au 1er étage. C'est un autre hall d'entrée mais il est dans des tons marrons, ce qui le rend bien plus accueillant.

Je passe devant quelques pièces de vie vide. Je me retrouve devant une grande cafétéria remplies de monde, on me dévisage mais pas méchamment juste curieusement. C'est un peu intimidant, je prends un coca dans un frigo mais je ne vois pas le prix, je vais donc vers la première personne que je vois, une jeune fille rousse.

- Salut ? Excuse-moi je ne vois pas les prix, je peux les trouver où ? Je suis un peu gênée.

- Tu es nouvelle toi, Elle me sourit, tout est gratuit sers toi ! Tu veux venir avec nous ? Elle me montre une bande de 3-4 personnes.

- Oh euh non désolé j'aimerais visiter un peu.

- Pas grave, moi c'est Winnie comme l'ourson. Elle rigole, Installe toi bien ! Tu peux venir quand tu veux !

Elle s'en va avec du lait. Elle est sympa ! Gratuit ? Je suis au paradis ? Je profite pour prendre un sandwich et une cannette de coca.

Je sors de la cafétéria en croquant dans mon délicieux encas. C'est vraiment grand, il y a plusieurs étages. Je retourne dans l'ascenseur décidées à faire une petite sieste mais un bouton bleu attire mon attention. N'appuie pas. J'appuie dessus peu rassurée. L'ascenseur descend. Les portes s'ouvrent sur un grand couloir plutôt sombre. Ne sors pas de cet ascenseur ! Je sors et me dirige vers la seule porte présente. J'entends des gémissements. Fais demi-tour. Je tend un peu plus l'oreille et je comprends que ce sont des gémissements de douleur. Ils sont vite remplacé par des supplications douloureuses.

- J-Je Pardon, S-S'il te plait, JE M'EXCUSE ! PAR-pardon AHHH

Des bruits de coups se font de plus en plus fréquents et de plus en plus fort. J'hésite à rentrer, je dois aider cette personne ! J'ouvre juste pour voir ce qu'il s'y passe. Mon Dieu. Un homme est à genoux, du sang dégouline d'imposantes plaies, son visage est méconnaissable, c'est horrible ! Les yeux de la victime se posent sur moi, ils sont suppliants. Apeurée, je fais grincer la porte. Tu veux mourir toi ? La porte s'ouvre subitement faisant tomber mon sandwich.

- Boland ?

Ayden ?