Chapitre trente-huit.♕

Depuis le début
                                    

- Je ne suis pas suicidaire, me dit ensuite Camila.

- Je sais Camz.

Elle est surprise de m'entendre parler et regarde son bras, on ne voit déjà plus son entaille. Mon sang a vite agi et j'en suis heureuse, il n'y aura plus aucune trace de ce moment. Il n'y aura donc plus rien qui pourra lui rappeler ce qu'il vient de se passer. Je lui demande de me promettre de plus rien faire à son corps, elle hoche doucement la tête en venant essuyer mes joues. Est-ce que j'étais en train de pleurer ? Je n'en ai aucune idée, je ne m'en suis même pas rendu compte moi-même. J'aide Camila à se relever, elle ne pleure heureusement plus. Je la fais s'asseoir sur le rebord du lavabo et elle me murmure qu'elle est désolée, je lui souris brièvement en lui disant qu'il ne faut plus jamais qu'elle recommence. Ses bras entourent mon dos pendant que je cale sa tête contre ma poitrine, nous restons assez longtemps dans cette position. Je ne sais pas si j'arriverai encore à m'endormir en n'ayant pas peur de retrouver Camila morte sur le carrelage de la salle de bain. Le pire dans tout ça, c'est que j'avais déjà pensé à ce qu'il vient de se produire. Je n'aurais jamais pensé qu'elle le ferait, ce petit être m'étonnera toujours. Bon, cette fois-ci dans le mauvais sens bien entendu. Son regard se plante ensuite dans le mien, ses yeux bruns rencontrent les miens qui sont d'un rouge sang. J'entends son cœur battre plus rapidement dans sa poitrine et je souris en haussant un sourcil. Camila rougit et je préfère la voir comme ça qu'en pleure sur le sol.

- Viens prendre ta douche avec moi.

Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit ça mais j'en avais envie. J'ai envie de me doucher avec elle, aussi bizarre que cela puisse paraître. Camila me regarde complètement choquée, elle baisse ensuite les yeux en disant qu'elle ne veut pas coucher avec moi. Je lui embrasse le front en lui disant que nous n'allons rien faire, juste se laver. Elle me dit que nous allons être nus, à moins qu'elle veuille se doucher en tenue de ski. Je hoche la tête, après tout nous avons déjà vu les intimités de chacun. Elle me regarde avec un air tellement innocent que je ne peux m'empêcher de passer mes mains sous son pull, elle se tend légèrement tandis que je lui chuchote que je ne vais rien lui faire à part la déshabiller. Je prends ensuite le bas de son haut pour le soulever et le faire passer par sa tête, elle est maintenant en soutien-gorge et se replie sur elle-même. Je prends ses épaules pour qu'elle se redresse, elle ne doit pas avoir honte de son corps. Sa minceur prouve que malgré tout ce qu'elle a vécu, elle est toujours en vie. Elle se bat contre tout ce qu'on lui inflige, elle aurait très bien pu lâcher prise depuis le début.

Je retire à mon tour ma chemise pour qu'elle ne soit pas la seule à être sans haut, elle baisse la tête et joue ensuite avec ses doigts. Elle descend du rebord pour être sur ses pieds, me facilitant la tâche pour lui retirer son pantalon. Mes gestes sont lents pour qu'elle ne soit pas effrayé, ses mains tremblent légèrement. Une fois que nous ne sommes plus qu'en caleçon et en culotte, je lui demande de régler la température de la douche pour qu'elle soit comme elle le veut. Je ne peux pas ressentir la chaleur, je ne vais donc pas régler la température moi-même. J'entre en première dans la douche après avoir enlevé le dernier bout de tissu qui couvre mon corps, Camila fait de même en hésitant un petit peu. Je lui laisse la place sous le jet, la douche est assez grande pour nous accueillir toutes les deux. Elle est dos à moi, elle est sûrement trop gêné pour me regarder. Mon regard ne peut s'empêcher de descendre sur son dos et ensuite sur ses fesses, il faut absolument que je regarde autre chose sinon je sens que j'aurai un petit problème. Lorsque nous sommes toutes les deux en train de nous étaler le gel douche sur le corps, je ne peux m'empêcher de doucement poser mes mains sur ses hanches pour ensuite la bloquer contre le mur. Elle sursaute en disant que le support est froid pour ensuite me regarder, elle me pousse en disant que je lui ai promis que je n'allais rien lui faire. C'est vrai, je l'ai promis. Mais je ne peux pas la voir nu devant moi et ne rien faire. C'est plus fort que moi. Je pose sa ma main sur son intimité en la regardant droit dans les yeux, elle ferme les siens en plantant ses ongles dans mes épaules. Elle rejette sa tête en arrière en gémissant lorsque je commence des vas et viens, je lui embrasse le cou très brièvement. Après quelques minutes où j'accélère toujours et encore la cadence, elle vient sur ma main en criant. J'aime tellement la façon dont elle gémit lorsque je la touche, elle me rend complètement dingue.

The Time Of Our Lives (Camren G!P)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant