Chapitre 18

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Le lendemain il m'a demandé si je pouvais venir moi car il n'y avait pas de covoiturage qui correspondaient à ses horaires. Il était disponible la semaine qui arrivait du lundi soir après 20H jusqu'au jeudi midi. Il voulait me payer le covoiturage pour que je vienne moi. Sauf que j'avais un baby-sitting de prévus le mardi matin. Ça m'arrangeait bien d'avoir cette excuse car je n'avais pas envie d'aller à Toulouse. C'était à lui de venir cette fois-ci. J'ai trop donné pour lui. Il m'a dit qui allait voir si de nouveaux covoiturages se proposaient dans le week-end et faire au mieux.

James :J'ai trop envie de te revoir...

Moi : Alors prouves-le.

James : Okey ♥

James : Je voulais te poser une question... Tu t'es sentis comment avec moi quand on s'est vu...

Moi : C'était y a longtemps... mais tu sais que j'ai eu un énorme coup de cœur pour toi... j'étais juste bien.

James : Je t'avoue que moi aussi... j'ai juste été trop con.

Moi : c'était ni le moment pour toi, ni pour moi je pense.

James : et quand on faisait l'amour ?

Moi : C'était bien... après j'ai eu d'autres aventures, je me connais mieux à ce niveau là et je sais que ca peut-être encore mieux.

James : j'aimerais que ce le soit... j'ai vraiment envie... j'ai toujours ma cravate et je fais toujours de bons nœuds.

Cette idée me fait sourire. J'aime ce jeu entre nous. J'aimais ce côté qu'il avait de tout vouloir contrôler, de me dominer. J'étais rien qu'à lui dans ces moments là et j'adorais l'idée de cette appartenance. La conversation dérive un petit peut. Il me parle de sa nouvelle chambre étudiante qui est encore plus pourrie qu'avant vu qu'il n'a plus de cuisine à l'intérieur et moins de rangements.

Le lendemain soir, le samedi, je fais une petite soirée chez moi avec une copine et des amis qui se sont greffés. On boit l'apéro, on sort en ville, on pend une bouteille dans un bar et on rentre très tard et surtout pas à jeun. Je me réveille sur les coups de 8h dans un premier temps pour aller aux toilettes et par reflexe je regarde mon téléphone. J'avais deux messages de James.

James : J'ai envie de toi...

James : Viens à Toulouse chérie.

Moi : Non

James : dommage.

Moi : tu recommences....

Je me rendors jusqu'à 11h environ, tout le monde se lève est ils s'en vont. Après ça je me suis recouché juste après avoir grignoté un peu. J'étais fatigué, et triste. Comme un lendemain de soirée arrosée. James me manquait un peu, j'étais perdue et surtout je m'ennuyais. Je ne faisais plus rien de mes journées à part aller au sport et réviser chez moi. C'était long et je me sentais parfois seule, surtout aujourd'hui après avoir passé une super soirée. Avec la fatigue, et tout le reste, je ne me sentais pas super bien. Un peu de compagnie m'aurait fait du bien.

Je lui ais écrit en début d'après midi.

Moi : J'ai envie d'un câlin...

Moi : Malgré tout j'ai envie que tu viennes... vraiment mais je suis perdue, je ne sais plus quoi penser. Tu me perds. J'aimerais que tu trouves le temps de venir.

James : Je ferais de mon mieux. Mais sinon viens toi, fin c'est plus simple non ?

Moi : ce sera toujours à moi de venir...

James: le coeur ou la raisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant