Chapitre 13

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Ses messages étaient encore plus clairs qu'avant.

James : J'ai envie de toi... ton corps nu me manque.... Je veux te refaire l'amour... t'entendre jouir !...

Moi : Arrête... profites de l'Irlande. Y a un tas de filles là bas.

James : je ne veux pas les autres filles je veux toi. Ce n'est pas pareil avec elles.

C'était repartit. Que faire ? Que dire ? J'étais impuissante encore une fois. Ca me touchais ce qu'il me disait mais ça me faisais mal. J'étais dingue de lui, je galérais à essayer de l'oublier et lui revenait sans cesse. Comme s'il sentait que j'étais entrain de passer à autre chose et qu'il ne voulait pas me laisser le faire. Je vous jure je commençais à envisager de rencontrer quelqu'un. A me dire que je méritais autre chose. Je me suis mise au sport, j'ai perdu du poids, je me sentais de mieux en mieux dans ma peau. Je me réappropriais mon corps et mon esprit en quelque sorte. Et je me disais qu'on verrait où on en serait lorsqu'il rentrerait mais qu'on ne devait pas se priver.

James : Tes cris me manques... je veux te faire l'amour. T'as aimé quand j'ai finis dans ta bouche ?

Je ne savais pas quoi répondre. Il m'envoyait des photos de lui, en érection. Rien n'avait changé malgré le fait qu'il soit partit là bas. J'ai joué le jeu par messages quelques fois parce que j'aimais ça malgré tout. Et le fait qu'il pense à moi encore me rassurait.

Moi : Oui j'ai aimé. C'était bien avec toi.

Je lui mentais parfois quand il me demandait si c'était aussi bien avec d'autres gars. J'évitais de répondre ou je lui disais que c'était différent. Le lien n'était pas le même évidemment mais bien sur qu'entre temps j'avais connu mieux. Enfin c'était juste autre chose. Je ne peux pas l'expliqué. J'ai adoré coucher avec James, c'était fort et intense nous deux. Mais le temps est passé j'ai eu d'autres relations, tout comme lui. J'avais plus d'expérience qu'avant forcément et la personne que je voyais à ce moment là, on discutait beaucoup et j'avais découvert d'autres sensations.

A force, ce genre de conversations m'agaçaient. Je commençais à être fatigué. C'était toujours la même chose ! Par messages j'arrivais à gérer mais lorsque que c'était au téléphone j'étais plus mal à l'aise qu'autre chose. Je le sentais lui excité et j'étais vexé. Vexée de n'être qu'un jouet. J'avais vraiment cette impression. Il n'en avait que pour le cul. A chaque fois qu'il m'écrivait c'était ce genre de messages et rien d'autre. Il m'écrivait seulement la nuit et dès que j'essayais d'avoir une vraie discussion il était distant.

Et pendant cette période j'écoutais Fauve encore et encore. Cette musique qui semblait avoir été écrite pour lui. Je voulais me sortir de tout ça, je commençais à me lacer de ses messages qui n'en avaient que pour mon corps. Il ne se préoccupait même pas de comment j'allais. Il était égoïste.

Moi : J'ai l'impression qu'il n'y a que ça qui t'intéresse chez moi...

James : Tu sais que c'est faux.

Moi : Tous tes messages disent que t'as envie de moi. C'est que ça ! Tout le temps. J'ai l'impression de n'être qu'un objet bon pour t'exciter.

James : Pas du tout... Tu me manques c'est tout.

Je lui disais que j'en avais marre, il s'excusait mais réécrivait en suivant. A chaque fois. J'ai finis par attendre le matin pour répondre en disant que je dormais que je n'avais pas vu ses appels. C'était faux la plus part du temps. Il a fallu plusieurs semaines avant que je retrouve un sommeil correct. J'étais toujours à l'affut de ses messages. Avec le temps j'ai finis par ne plus répondre du tout et l'ignorer. Je voulais que ça cesse. Je voulais être heureuse. Mais il continuait quand même alors je lui ai écris une dernière fois.

Moi : J'en peux plus James ! C'est fini ! C'est trop dur, fais ta vie, profites de l'Irlande et on verra plus tard pour nous deux. Je veux plus tout ça.

James : Je comprends... je pensais trouver le repos là bas. Mais ce n'est pas le cas.

Moi : Je suis désolé pour ça, mais je ne peux rien faire.

James : Je comprends

C'est tout ?? Il comprend... Il dit tout le temps ça... J'ai finis par le bloquer ou me désabonner sur la plus part des réseaux. Voir ses publications, ses story me faisait du mal et je n'arriverais jamais à passer à autre chose si j'avais toujours de ses nouvelles même sans lui parler. J'ai beaucoup pleuré, c'est une des choses les plus dures que j'ai eu à faire de ma vie. J'ai même brulé la photo de nous deux qu'on avait pris en ville à Toulouse. Je ne voulais plus rien de lui, je voulais l'oublier. Tant qu'il serait en Irlande c'était inutile de garder contact, on verrait à son retour en fonction de ce qu'il se passerait là bas pour lui et ici pour moi. Toute façon comme je l'avais dis : Si on doit se retrouver on se retrouvera.

James: le coeur ou la raisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant