Chapitre 7

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Un nuage blanc très opaque c'était répandu dans toute la salle de classe, on pouvait entendre beaucoup de gens tousser à cause de celle-ci. Audrey avait tellement sursauté qu'elle en était tombée par terre, elle se mit à quatre pattes et tâta le sol afin de trouver quelque chose pour se repérer dans se brouillard aveuglant. Elle sentit une main se posait sur la sienne, l'inconnu lui prit et aida la jeune fille à se relever. Elle ne se dégagea pas, elle se sentait en sécurité avec la mystérieuse personne, même si, au fond d'elle, elle était persuadée que c'était son binôme de potion. Slughorn avait lancé un sort pour dissiper le nuage étouffant. Mais avant que les vu de tout le monde reviennent, le supposé Blaise avait collé Audrey à lui d'un instinct protecteur.

_ Slughorn : Est-ce que tout le monde va bien ?

Un "Oui" général se fut entendu et le nuage opaque fut totalement dissipé, c'est avec grand étonnement que Audrey vit son camarade assis sur son tabouret, et elle, à au moins cinq pied plus loin, or la main protectrice était toujours sur elle. Elle se retourna le plus vite qu'elle le pouvait, afin de voir qui avait pu oser l'approcher comme ça, et surtout, était-ce voulu ou son "sauveur", si elle pouvait appeler ça comme ça, l'avait, lui aussi, confondu avec quelqu'un d'autre ? Elle fit face à deux yeux gris d'une profondeur envoûtante, elle se perdait dans l'orage qu'était ces yeux, elle n'avait même pas prêté attention à leur propriétaire.

_ Drago : Ça va tu n'as rien ?

Audrey reprit le contrôle de ses pensées et se rappela également de son altercation peu de temps avant qu'elle eût eu avec le blond qui lui faisait face.

_ Audrey : Oui. Répondit-elle sèchement, tout en reprenant sa place au près du métisse.

_ Slughorn : Mais enfin que s'est-il passé ?! Qui a fait ça, hein ?

Personne ne répondit et tout le monde se regardait afin d'apercevoir un signe qui aurait pu trahir le coupable. C'est au bout d'une minute ou deux qu'une main se leva.

_ Neuville : C'est ma faute professeur, je ... je crois que j'ai mis un peu trop de poudre d'os de sombral monsieur. Dit-il en baissant la tête, telle un chien abattu.

_ Slughorn : De la poudre de d'os, de la poudre d'os de sombral ? Mais enfin mon garçon, il n'y a pas de poudre d'os de sombral dans l'amortencia !

Des rires se firent entendre, en observant bien, Audrey pouvait remarquer que personne n'avait vraiment l'air surpris. Peut-être qu'il n'était pas doué en potion et que cela arrivait souvent, mais elle n'apprécia pas le fait que tout le monde se moque de lui ainsi. Ne voulant pas se faire remarquer, elle n'intervint pas mais donna un petit coup de coude dans les côtes de son voisin afin qu'il arrête de se moquait de lui.

_ Slughorn : Bon ... passons mais la prochaine fois monsieur Londubat faite attention, hum !

_ Neuville : Euh ... Oui professeur.

_ Slughorn : Bon mal gré tous ce raffut j'imagine que vous avez fini votre potion n'est-ce pas ?

Aucune réponse se fit entendre, le veille homme commença donc à faire le tour de table afin de voir le résultat de ses élèves. Il vérifier si cela était bien réaliser, il demanda aux élèves de sentir leur potion et de leur dire ce qu'il sentait, il leur avait expliqué que si c'était des odeurs qui les attirés alors c'était réussi et pouvaient ranger leurs affaires, dans le cas contraire ils devraient écrire un rouleau de parchemin sur les effets de cette potion lorsque qu'elle était mal réalisée pour la semaine prochaine. Ce fut autour de Audrey et de son binôme.

_ Slughorn : A vous monsieur Zabini, dites-nous ce que vous sentez.

_ Blaise : Je sens ... L'odeur des bonbons de chez Berti Crochu, ... De l'herbe humide et ... ... Un parfum de vanille. Il se rassit honteusement, le rouge lui était monté aux joues, Audrey compris que la vanille était le parfum de la fille qu'il aimait en cachette.

_ Slughorn : Très bien, et vous miss ... ...

_ Audrey : Gillingham monsieur. Moi je sens une odeur de cookies au chocolat, ... de feu de cheminée et .............. Et c'est tout.

Elle avait fini sa phrase en regardant droit dans les yeux son professeur, elle lui lançait un regard plus noir que le chaudron. C'était souvent comme ça avec Audrey, un moment elle est douce, gentille, agréable. Et l'instant d'après elle vous arracherai le bras tant elle est héritable et en colère. Slughorn, lui, la regardé hébété, ce n'était pas possible, il savait que la potion était bien réalisée, il sentait les trois odeurs qui l'attiré tout comme son élève Zabini. Non ce n'était pas possible il y avait obligatoirement une troisième odeur, il ne pouvait en être autrement.

_ Slughorn : M-m-mais ce, ce n'est pas possible. Vous devez sentir une dernière odeur ce n'est pas normal. Réessayez.

_ Audrey : Je vous l'ai déjà dit. Dit-elle d'une voix menaçante...

_ Slughorn : Mais, mais enfin mademoise ...

_ Harry : ... Monsieur, si je peux me permettre, je pense que si elle vous en cite que deux, c'est surement parce que la troisième est trop personnelle.

_ Slughorn : Euh ... humm ... Bien, le cours est terminé, vous pouvez y aller.

Une ruée d'élève se leva et se dirigea vers la porte, mais Audrey réussie à sortir assez rapidement. Elle voulait disparaître, depuis son arrivée elle essayer d'être discrète, mais visiblement elle ne savait pas comment si prendre. En même pas une journée elle avait été fichée comme une fille solitaire, bizarre, méchante et mystérieuse en plus d'être considérée comme une menace par ses propres camarades de maison. Autrement dit, tous se qui attiré la curiosité des gens. Elle n'aimait pas ça, mais alors vraiment pas. Elle se fit une note mentalement afin de penser à régler ce problème, être sous les projecteurs était clairement insupportable pour elle. A l'embranchement d'un couloir, elle pensait être hors d'atteinte et relâcha sa garde et ralenti le pas. Elle marchait sens réfléchir, ses pieds la guidait sans vraiment savoir où elle allait. Elle se perdait dans ses pensées ainsi que dans les couloirs et se moquait bien de là où elle était. Au bout de quelques minutes, elle reprit le contrôle de ses pieds et leurs ordonna de s'arrêter. En regardant autour d'elle, elle n'aurait su dire ni où elle n'était ni comment retrouver son chemin. Elle était seul dans ce grand et long couloir, pas un élève à l'horizon, ni même un bruit pour briser ce silence de mort qui en aurait inquiété plus d'un. Audrey reprit sa route dans le sens inverse, espérant reconnaître les lieux mais, quand elle se retourna pour reprendre sa route, elle se percuta à un mur qui n'était pas là une minute avant.


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La cinquième maison de PoudlardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant