Chapitre 5 : Dernière Action

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Par Eve : 

20h30. Toutes les unités étaient en place, je m'étais introduite à la soirée en me faisant passer pour une domestique. Mon travail de femme de ménage au Mexique m'aura appris à me fondre dans la masse. 

Je me suis mêlée au invités quand la fête à commencé. J'étais dans une magnifique robe rouge flambant neuve que j'avais emprunté à une invité qui n'allait pas en avoir besoins dans le placard d'une des quatre salles de bain. La plus éloignée de la réception, elle avait choisi le mauvais moment pour se montrer discrète en voulant refaire son maquillage ruiné par un seau d'eau renversé "au hasard" par un habitant du coin ce qui à ruiné son maquillage, je l'avais amené là exprès. 

21h00

Les choses sérieuses commençaient discrètement à se mettre en place. Nous avions une chance en or de capturer tous le gratin de l'EDA et de destituer le leader.

21h30

Zadira apparaît avec son épouse et son fils, toujours pile à l'heure. 

C'est le moment de porter un toast. Zadira lève son verre, c'est le signal pour les opérations extérieur. Je reçois des infos en temps réels par une oreillette camouflée. Leonardo en avait obtenue par un de ses contacts, lui-même avait du mal à croire qu'il en avait encore après avoir eut sa tête mise à prix, il y avait eut un gros ratissage de toutes les personne qui avaient jamais été en contacte avec lui. 

Vers la fin du discours, environ dix minutes en retard par rapport au planning, les troupes extérieures avaient été à peu près maîtrisées. Les communications étaient coupées et les routes menant à la fête étaient bloquées. 

Au tours de ma tante de faire son discours. Nous avions eut une bonne part de merde et de répétition alliés à une bonne dose d'engrais pour barbe, mais apparemment nos hôtes ne pouvaient pas nous laisser sans finir avec un magnifique dessert à la connerie et au mensonge bien mijoté dans son jus.

J'attendais le pire de ma tante, mais là ce n'étais plus du mensonge ou de la mauvaise foi, mais de la véritable démence. Quelques éloges à son mari pour commencer, puis on enchaîne avec les remerciements à tous ses proches pour l'avoir soutenue pendant la période la plus difficile de sa vie. Après cette partie, j'étais mitigée entre une belle envie de vomir et une belle envie de meurtre. Elle pleurait des larmes de crocodiles en disant que mes parents étaient d'horribles personnes. Comme quoi elle m'avait recueilli et que j'avais été infecte avec elle, que je lui demandait sans cesse de l'argent alors qu'ils étaient pauvre. 

Je ne voulais pas que quiconque entende ça, ce n'étais pas moi, ce n'étais qu'un mensonge. J'étais prête à hurler et à foutre le plan en l'air. Mais Leonardo m'a retenu juste à temps en me parlant dans l'oreillette : 

" Ce sont des mensonges, personne ne les crois mis à par quelques idiots et des types désespérés qui ont peur de mourir. Nous on sait que ce n'est pas vrai, reste calme, si l'opération se passe bien elle finira en prison pour le restant de ses jours. "

S'il savait. Elle méritait tellement pire que ça

L'heure de la dernière action approchait. 

22h00

Mon idiot de cousin finissait son tours de parole. J'avais le sang qui bouillonnait dans les veines. Je savais que je ne pourrait pas tenir longtemps. J'espérais que Leonardo et son équipe de dépêcheraient de se mettre en place pour mettre fin à ce calvaire au plus vite. Je regardait l'horloge de la salle, cachée derrière une colonne, j'attendais désespérément que l'aiguille des secondes ait fini sont tour et qu'Alessandro me donne le signal pour commencer. 

"Héros"Where stories live. Discover now