Sacha

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De l'extérieur la planque me paraissait plutôt silencieuse, surement que Julio avait répandu la nouvelle comme quoi un américain rodait autour de leurs QG.

j'avais accepté l'invitation du résistant ; vu le surnom que lui avait donné Julio, j'en avait déduit qu'il s'agissait de Leonardo, et j'avais raison.

j'étais prête à être docile, mais une odeur de tabac russe horriblement familière m'en a dissuadé. Cette marque de cigarette à fait faillite car le patron avait été arrêté pour avoir dissimulé des invendus de drogue dans la plupart de ses produits. Plus personne ne fumait cette cochonnerie depuis lors, sauf un seul type : Sacha, un ex-mafieux russe accro à tous ce qui fait planer. Il vivait dans mon immeuble et avait la sale manie de tirer sur tous ce qui lui passait devant quand il avait trop bu, avec du gros calibre en plus.

j'ai claqué au moins 3 mois d'économie, que je gardait pour la fête des voisins ou autres "accident", pour lui payer une bouteille de whisky 2 ans d'âge afin qu'il m'apprenne sa langue.

Mais je ne le détestais pas pour ça. Il s'est barré du quartier avant même que mon oncle arrive au pouvoir, avec toutes nos armes pour nous défendre contre les terroristes. Son enseignement m'a évité la savate pendant un moment, je commençais à peine à l'apprécier quand il est partit la queue entre les jambes et les marchandise sur le dos.

En partant du quartier pour protéger mes amis, Alessandro m'a confié une liste de réparation avec toutes les choses que Sacha devait remettre en état, ainsi qu'une photo de maria sa petite amie et de son fils qui venait de naître. Sacha ne savait même pas qu'il était père.

Quand j'ai confirmé qu'il s'agissait bien de lui, je l'ai fixé pendant un cours instant, il faisait comme s'il ne me connaissais pas. Ça m'a mise hors de moi, j'ai tapé du point sur la table où il mettais ses pied et j'ai commencé à l'engueuler en russe :

"Comment oses-tu  être aussi calme ?

il ne semblait pas comprendre, le coup est partit tout seul et j'ai failli lui casser le nez j'ai repris :

tu te souviens maintenant ? Un mon coup dans le nez comme tu m'as appris ..

  tous sans avaient saisit leurs armes en les pointant sur moi, Sacha a fini par répondre :

  - J'ai pas oublié gamine, et t'as une sacré droite maintenant

Son rire me donnais la nausée j'ai à nouveau frappé sur la table :

- c'est tout ce que tu as à dire ? t'as oublié la politesse où juste ce que tu nous à fais.

- Et j'ai fait quoi hein ?

- t'as abandonné tout le quartier, toute ta famille et tu nous a laissé sans défense en nous volant toutes nos armes !!

- J'ai aucun comtes à rendre !! Voler j'ai fait ça toute ma vie et je n'ai jamais eut aucune famille pour me le reprocher

j'ai plaqué la photo et la liste sur la table :

-tu ira dire ça à Maria et à ton fils et la liste c'est un cadeau d'Alessandro. "

j'ai levé les mains en l'air et je me suis tournée vers Leonardo :

"c'est bon j'ai fini ma crise maintenant je me barre"

Je n'avais plus aucune envie de faire partie de la résistance. J'étais devant la porte quand j'ai senti une main sur mon épaule c'était celle de Sacha :

        " Hé gamine, faut que tu m'explique au sujet de Maria et du ptiot "

Il avait pris un air sérieux que je n'avait jamais vu avant, ça à suffit pour calmer tout le groupe.

Je me suis assise par terre et lui à califourchon sur la chaise comme quand j'étais petite. Je lui ait expliqué pour la grossesse de Maria, comme quoi elle allait lui annoncer le jour où il est partit et comme quoi elle racontait à son enfant comment son père étais un homme fort et courageux tous les soirs avant d'aller se coucher.

Sacha en à pleuré, je lui ait tendu un mouchoir fait par Maria que je devais lui remettre si je le voyais, c'est comme si tout le monde au quartier savaient que nous allions nous croiser à un moment.

Je me suis levée pour partir, tous ces souvenir m'avaient donné envie de revenir au quartier, au final moi aussi je les avais abandonnés. Leonardo m'a empêché de partir et m'a emmené dehor pour discuter :

      " Hey c'est quoi ton nom ?

           - je part à quoi ça sert que je te le dise ?

           - pour que je m'en souvienne

j'ai énoncé le nom sur mes papiers mexicains :

          - Anna Collins

          - Ton vrai nom pas celui sur ta fausse carte d'identité

Il était perspicace ou alors Sacha lui avait déjà parlé de moi, j'étais une experte en mensonge.

         - Eve

        - Eve comment ?

Son regard lisait en moi comme dans un livre ouvert, il devait déjà savoir qui j'étais, ça ne servait plus à rien de mentir :

        - Eve Rolls "

Il s'est mis à sourire et il m'a invité à entrer de nouveaux en disant :

" Alors Eve tu veux devenir résistant ? "

j'ai acquiescé en souriant...

"Héros"Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz