Partie sans titre 5

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je sortais de la ville quelques heures plus tard. On me dira que je suis vraiment égoïste, mais que voulez-vous, je ne suis pas un héros.

Je ne voulais  plus entendre parler de résistance. Un dernier regard sur l'année qui venait de s'écouler. Cela faisait maintenant quatre ans depuis que mon oncle était au pouvoir, j'avais désormais vingt-deux ans. Mes rêves n'avaient plus aucun sens, je ne savais pas ce que j'allais faire une fois arrivée au village, partir encore plus loin, où m'arrêter là.

Je n'avais jamais eut aucune ambition à part devenir avocat, et encore c'était pour me venger d'une justice qui n'en était pas une. Avant la mort de mes parents, j'ai voulu devenir photographe, mais ce rêve s'était achevé avec leurs accident, je ne voyais plus la beauté des choses qui m'entouraient.

La nuit allait être longue, mais elle portait conseil. J'en était arrivée à la conclusion que j'en avait marre de fuir, et de courir devant le danger qui finirait toujours par me rattraper.

J'ai pensé à mes parents, d'honnêtes gens, un chercheur en robotique  et en prothèse et d'une kinésithérapeute qui se croisaient dans les couloirs de l'hôpital. Ma tante, la sœur de ma mère, lui en a toujours voulu car elle avait eut le courage de se déclarer à mon père.

Ma tante comme, mon idiot de cousin, pensait qu'elle réussirait tout sans le moindre effort, elle aussi avait aimé mon père, et elle lui en a voulu d'avoir épousé ma mère. Au final elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle même.

Je savais que mes parents n'auraient pas hésité à s'engager pour sauver les gens en Amérique, et d'un coup j'ai eut honte de moi et de mon égoïsme.

Ce jours la j'avais pris la décision la plus stupide de toute ma vie, j'allais m'allier à la résistance et devenir un héros.

Peut importe la façon dont je le formulais, cette phrase sonnais toujours aussi mal.

De tout façon, à défaut d'avoir une expérience militaire, j'avais une expérience de rue plutôt utile, autant pour le fuite que pour les renversement de pouvoir. Les avantages d'avoir des ex-mafieux comme voisins. Et j'avais des informations très précieuses sur le gouvernement de mon oncle, donc la résistance avait  tout à y gagner.

Rien de ce que je savais n'étais légal, comme entrer par effraction chez quelqu'un, crocheter les serrures, utiliser toutes sortes d'armes .... entre autres.

Je savais aussi parler Italien, espagnol, allemand, japonais, Russe, chinois, mandarin, coréen (quelques brides , j'apprenais encore) toutes les langues qui m'ont permis de lire les éditions originales de tous les livres écris lors des régimes totalitaires et des dictatures comme "Mein kampf" ou encore les écrit de "Marx" les biographie de Staline, Mussolini, du président Russe, Chinois et beaucoup d'autres. Tous ces ouvrages que me faisaient lire mon oncle, obsédé par le pouvoir, et si je faisait la moindre faute de diction il me frappait.

Mon oncle a conçut son régime à partir de tous les autres, et il l'a fait devant moi. Je savais tous les points faibles de sont régimes, et je me souvenais de toutes les failles que j'y avait caché. 


"Héros"Where stories live. Discover now