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Fatoumata : jamais

Elle a la bouche en O , je trace mon chemin jusque dans mon appartement et retrouve votre pote dans le salon qui me regarde avec des yeux tout doux telle un petit enfant à qui on a refusé des bonbons. S'il s'attend à ce que je le calcule et bien il a tord , il se met le doigt dans l'œil.

Assad : Fatoumata ?

Fatoumata : oui

Assad : pour quoi tu m'évite ?

Fatoumata : je n'ai jamais rien fait de tel

Assad : d'accord , si c'est ce que tu dis ok

Fatoumata : oui

Je le dépasse et me rend dans ma chambre là où je me déshabille et prend une douche vite fait puis retourne dans la cuisine faire à manger. Je ne manque pas de croiser Assad. Il ne cesse de me regarder et moi franchement je m'en fiche , ce n'est pas mon problème tout ce qu'il pense.

Je me mets au fourneau à faire à manger pour nous deux par ce que je ne vais pas quand même le laisser mourrir de faim.

Je fais des pattes vite fais et apporte le tout sur la table.
Il vient s'asseoir , je le sers puis me sers à mon tour et m'assieds.

On mange dans un silence très pesant , c'est mieux ainsi. Il m'a traité comme une malpropre et c'est à mon tour de le traiter tel une ordure. Une femme a un cœur faible et tous ce que tu ne peux qualifier de mal la rend triste. Seul nous les femmes amoureuse nous savons à quel point ça fait mal la négligence d'un homme.
J'ai déjà assez souffert pour un homme et je n'ai pas l'intention de souffrir encore une fois. La mort tragique de Moussa m'a anéanties et a fait de ma vie la misère pendant un bout de temps donc je ne veux plus retourner dans ce même vice de tristesse , de douleur et de chagrin.

Je finis de manger , me lève avec mon assiette pendant que Assad est assis. Je trébuche sur une chaise et tombe sur mon ventre avant que Assad ne court vers moi.

Fatoumata : ayiiiii...mon ventre

Je suis couché à sol , ma tête sur les jambes de Assad me tordant de douleur.

Assad : ça va ? Dis tu as mal ou ?

Il suffit juste de voir sa façon de parler et de se rendre compte qu'il s'inquiète pour moi , il est paniqué.
Malgré ma douleur et mes larmes qui coulent , j'arrive à apercevoir ses faits et gestes.

Fatoumata : j'ai...mal...au...ventre

Assad : t'inquiète c'est fini , je vais tous de suite te conduire à l'hôpital

Il me prend dans ses bras et me conduit à sa voiture et prend la direction de l'hôpital pendant que je pleure de douleur.

Fatoumata : j'ai très mal , oh mon Dieu aide moi

Il conduit la voiture d'une main et de l'autre il essaye de me réconforter bien vrai que je suis derrière.

Assad : c'est fini , on est déjà arrivé

Fatoumata : s'il te plaît dépêche toi...ayiiiiiii je vais mourrir , j'ai mal

Éclipse du trajet...

les lois du mariage Malien [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant