Chapitre 37

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Un dernier moment

Intensité: 2,5/5

 
 
Ne pas paniquer.
 
De coups forts frappaient à la porte et je vis Katie enfiler précipitamment ses vêtements, sa culotte remontant sur ses jambes suivies par son jean et un soutien-gorge attaché autour de son dos pour enfin se couvrir d'un manteau.
 
«Il y a un escalier de secours derrière, nous pouvons monter vers eux par là.», rapporta une voix provenant de l'extérieur de la porte, formant des figures animées derrière les rideaux tirés.
 
Entièrement habillés, nous nous couchâmes au sol pour se faufiler sous l'un des matelas. Certaines des voix s'estompèrent, descendant le long balcon quand j'entendis des fusils chargés et un aboiement de chien au loin.
 
«reste tranquille.» lui murmurai-je, le poids du lit au dessus de nos têtes était presque suffocant. Une bosse évidente se formait dans sa gorge rose, mais elle réussi à avaler sans faire de bruit alors que j'entendis la fenêtre de la salle de bain grincer en s'ouvrant. «Je vais nous sortir d'ici.» murmurai-je pendant qu'un pieds passait devant nous.
 
«Fouillez la salle pour trouver une preuve qu'ils auraient pu laisser.» exigea une voix bourrue et 3 paires de pieds entrèrent dans la chambre, récupérant toute trace que nous pouvions avoir laissé derrière nous. Les couvertures étaient jetées et les tiroirs ouverts jusqu'à ce qu'ils trouvent quelque chose que nous avions touché.
 
«Préservatif, monsieur.»
 
«Ce baiseur malade viole probablement cette fille tous les soirs.» la voix forte de l'homme grogna. Je serrai fort la main de Katie, ne sachant pas exactement ce que ce geste ferait. «Nous sommes sur la bonne piste.» L'homme était presque jubilatoire dans ses paroles maintenant, heureux de savoir que nous étions presque pris. «Vérifiez le placard, puis nous partons.»
 
«Oui, monsieur.» une voix beaucoup plus aigu répondit avant qu'il n'y ai un bruit déchirant comme les portes d'un placard arrachées pour l'ouvrir. «Dégagez!»
 
Katie était tendu à côté de moi, essayant de respirer calmement alors que des pas lourds s'évanouissaient avec un claquement de porte. Méfiant, nous restions immobiles pendant 15 minutes, la respiration devenant de plus en plus difficile à attraper sous le lit.
 
«D'accord, je pense que nous sommes en sécurité.» Murmurai-je, glissant de dessous le lit, attendant qu'elle me suive. ¼ de son corps sortit, puis ½ jusqu'à ce qu'elle soit enfin libre du lit et elle se blottit mes bras, me tenant contre elle. «C'était ...» Je m'arrêtais, attendant que mon rythme cardiaque ralentisse, «moins une.».
 
«Niall.» dit-elle après quelques minutes, en relevant un visage baigné de larmes coulant entre mon cou et ma clavicule, «Il a oublié son arme.», murmura-t-elle, horrifiée.
 
Directement après qu'elle ai dit ces mots, la porte vola pour révéler un gars plutôt maigre avec des cheveux rouge mal coiffés et plus de taches de rousseur que les étoiles dans le ciel la nuit. J'attrapais le pistolet avant même de pouvoir penser.
 
«Ferme la.» grognai je, me relevant sur mes pieds, une main tendue pour que Katie s'accroche à moi. «A genoux.», commandais-je au rouquin qui s'accroupit alors qu'elle se relevait.
 
«Laisse la jeune fille s'en aller.» murmura l'homme, les mains placées derrière la tête.
 
«Tu ferme ta gueule!» criais-je, attirant probablement l'attention de nouveau à nous.
 
Nous avions besoin de sortir d'ici avant que les camarades de l'homme ne reviennent pour enquêter sur sa disparition.
 
Je commençais à me diriger vers la porte avec Katie à ma suite, la gardant un peu derrière moi. «Nous allons partir, Tu vas rester ici, ou je fais sauter ta putain de cervelle.»
 
«Tu es juste un petit garçon effrayé.» cracha l'homme depuis le sol, sa voix étouffée dans le tapis sale.
 
Quelque chose dans ses mots avait vraiment irrité mon coeur, il y avait quelque chose de vrai dans ces paroles. Je levais le pistolet pour lui tirer dans le dos de la tête quand je senti une douce caresse sur ma main; Katie secoua la tête en désignant le balcon apparemment vide. Son toucher injectait des émotions apaisantes dans mes veines.
 
«Juste partons.» murmura-t-elle, désignant tranquillement la sortie en se faufilant vers le balcon, me tirant avec elle.
 
Avec sa présence dans la chambre, je ne pouvais plus maîtriser mon impulsion, mais alors que je soulevais le pistolet avec l'intention de lui tirer dessus à nouveau, je réalisais qu'il n'y avait plus besoin d'y avoir de morts, ni de souffrances. Si je ne tirais pas sur lui maintenant, je pouvais amélioré mon humanité.
 
Je fermai à regret la porte de la chambre en regardant l'homme une dernière fois et sachant que c'était une erreur de ne pas le tuer. Quand je me retournais, je vis Katie déjà au milieu du couloir, se cachant derrière un pilier en m'attendant. Sur le bord du trottoir, je vis au moins une douzaine de voitures de patrouille avec d'autres grandes camionnettes.
 
«Niall!» chuchota une voix.
 
Mes pieds se déplacèrent par eux-mêmes, en allant dans sa direction avant de claquer un coup de poing dans le bouton de l'ascenseur. Le ronflement de la machine se fit entendre alors que l'ascenseur arrivait à notre niveau.
 
«Ils sont là!» Cria un homme, pointant directement l'endroit où nous étions positionné.
 
Un bruit se rapprochait de notre position lorsque l'ascenseur grinçant sonna son arrivée. J'ouvris la porte en métal et la tirait avec moi à l'intérieur. Je frappais tous les différents boutons, ne sachant pas exactement ce que je pouvais faire, quand toute une équipe d'hommes se présenta, leurs armes pointées sur nous. J'attrapais Katie, debout derrière elle, et tenait le fusil sur sa tête.
 
«Si vous tenter quelque chose je tue la jeune fille.» grognai-je agressivement.
 
Elle gémit en effet suite à mes paroles, mais ses mains douces sur mes hanches me disait qu'elle savait que je mentais. L'ascenseur descendit alors, réduisant l'écart de l'ouverture à l'endroit où ils se tenaient tous.
 
«Niall.» elle se tourna vers moi avec des yeux brillants, «Alors c'est la fin?» me dit-elle tout bas, en commençant à trembler dans ses chaussures alors que l'ascenseur s'arrêtait. Je l'attrapais à nouveau, ne voyant aucun officier en face de nous. «Niall.» dit-elle mon nom à nouveau.
 
«Je vais nous sortir d'ici, comme je te l'ai dit.» lui dis-je, en reprenant ma position derrière elle.
 
Par surprise, des mains la saisirent loin de moi et je fus poussé au sol. Elle cria, griffant les policiers quand plusieurs coups de pied s'écrasèrent sur mon corps.
 
«Laissez-moi partir!» Elle riposta aux hommes tenant ses mains dans son dos.
 
Ils criaient des ordres à l'autre, en leur disant de garder une emprise sur elle.
 
«Ne lui faite pas de mal!» cria t-elle, les bras désespérément tendus pour me saisir. L'un des policiers disait quelque chose au sujet de son taser pour la calmer puis il y eu un petit sifflement et elle s'effondra sur le sol.
 
«N'osez pas la toucher!» aboyais-je, mon cou arqué alors que je regardais derrière moi, toujours sur le terrain.
 
Trouvant la force et l'adrénaline, je me levai rapidement alors qu'ils sortaient les menottes et je couru vers l'homme qui était en train de l'asperger de spray au poivre. Je percutai durement l'homme avant que quelque chose n'explose dans mon dos, me jetant à terre avec lui. Le pied de quelqu'un me tenait au sol tandis que le métal froid liait mes poignets.
 
Des mains me remirent sur mes pieds, il y avait maintenant une barrière entre Katie et moi, comme un bouclier protecteur. J'avais du mal à la voir, je voulais lui dire quelques derniers mots avant de me faire emmener. Mes genoux étaient faible à cause du coup sur mon dos, mais je me tenais dans une position bancale. Katie me regardait, les yeux rouges et gonflés avec leur belle couleur iris verts, et elle tremblait comme une feuille.
 
Les secondes suivantes étaient un flou, mais je me retrouvais à l'arrière d'une voiture de police avec la tête baissée de honte, deux poignets liés par de l'acier, et un élancement dans le bas du dos. Je refusais de la regarder à nouveau, de voir la douleur que je lui avais fait. Bien que je pouvais entendre sa voix, je décidais de me dire qu'ils l'emmenaient loin de tout ça, et de me rappeler la confession de la nuit dernière à la place.
 
Un tap sur la fenêtre me tira de ma pensée profonde, la solitude de mon propre esprit disparu alors que la porte s'ouvrit et je la vis à genoux en face de moi. Elle était hystérique.
 
«Je t'aime.», me grogna t-elle avant de me donner un baiser connectant nos lèvres qui en peu de temps prit fin par un policier l'arrachant de moi. Je m'accrochais à ses paroles quand l'agent saisit la porte, prêt à la fermer.
 
«Je t'aime encore plus!» je réussi à sortir avant que la porte ne claque dans mon visage.
 
Ses cris étaient insupportables que je sentais le ronronnement du moteur sous mes pieds, l'agent mit le moteur en route.
 
La voiture s'éloigna, mais je la regardais par la fenêtre aussi longtemps que je le pouvais. Même quand mon cou ne me le permettait plus, je tournais dans mon siège pour regarder par la fenêtre arrière.
 
Elle était à genoux avec une main posée sur son épaule. C'est ainsi que je me souviendrais d'elle; quelque chose dans le fond de ma tête me disait que c'était la dernière fois que je la voyais.

Traductrice :

Chapitre court.

C'est moi qui ai traduit ce chapitre. Je le trouve vraiment mal traduit je suis vraiment désolé, dés que j'ai le temps j'essayerais de l'améliorer...

Voilà, MLH touche bientôt à sa fin, il reste encore 2 chapitres après celui ci + un OS + l'auteur anglaise à décidé de faire une fin en 10 chapitres, elle n'a pas fini de l'écrire et les chapitres viennent très lentement, mais elle m'a assuré qu'elle n'abandonnait pas, je traduirais donc cette longue fin.


Dite moi ce que vous en avez pensez.. Ils se sont fait prendre, ça fait bizarre de les voir se séparer.. 
Vous pensez qu'il va se passer quoi par la suite? Ne me répondez pas si vous avez déjà lu la version anglaise ^^

My Little Hostage - N.H Dark LemonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant