Partie 32

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[ Ali ]

Je venais à peine de sortir de la chambre de Nigma quand je croise son regard plein de colère. Mounir !

Que fait-il ici ? A côté de mes parents en plus ! Mais qu'est-ce que... Non ! C'est lui Amir !

Il s'est servi de ma soeur pour m'atteindre, c'est ça ? Ou plutôt il veut me faire perdre un être cher comme je lui ai fait il y a quelques mois ?

Je ne sais plus quoi penser. Soudainement il se lève, s'avançant dangereusement vers moi, me saisissant par le col de ma chemise en me criant dessus :

Amir(Mounir): TOUT EST DE TA FAUTE ! TOUT ! A CAUSE DE TOI J'AI TOUT PERDU. ARTHUR, MA FAMILLE D'ACCUEIL ET MAINTENANT C'EST AU TOUR DE NIGMA !

Mon père en s'approchant de nous : Mais que vous arrive-t-il les jeunes ? Amir que fais-tu ?

Une infirmière accourant vers nous: Arrêtez immédiatement ce que vous faites,  il y a des patients qui ont besoin de repos. Arrêtez ou j'appelle la sécurité !

Mounir ou plutôt Amir n'en fait pas cas des paroles de l'infirmière et m'attaque. Il me donnait des coups, l'un plus douloureux que le précédent. Bien sûr je ne le laissai pas faire. Je me défendus du mieux que je pouvais mais malheureusement pour moi il prit la relève. On se tapait fort dessus. On s'entretuait. Je voyais la mort nous frôler la peau à tous les deux. Mais Amir est en train de m'achever alors c'est moi que la mort est venue chercher.

Je sens à travers ses coups de poings toute la haine qu'il a contre moi. Mes parents et d'autres personnes essayent de nous séparer mais en vain. L'infirmière est partie appeler la sécurité. Qu'elle fasse vite sinon je deviendrai un cadavre à basculer à la morgue d'ici deux minutes. Non ! Qu'elle tarde plutôt, je ne me vois pas affronter mes parents par rapport à mon crime, je ne me vois pas aller en prison,  je ne me vois pas renier par ma famille. Je ne vois pas cela. Je préfère qu'il m'achève.

J'étais à terre. La sécurité venait d'arriver et prend Amir de force. L'infirmière et mes parents m'aidaient à me relever quand je perdis connaissance.

[ Amir /Mounir ]

Ce bâtard je vais le tuer. Je vais lui montrer ce que ça fait de tuer quelqu'un a suivons tient. Malheureusement pour moi la sécurité vient de me prendre mais je criais comme un fou dans l'hôpital.

Moi: ASSASSIN ! ALI TU VAS ME LE PAYER JE TE JURE ! JE VAIS FINALEMENT VENGER ARTHUR ! TU VAS CREVER ASSASSIN.

J'étais vraiment énervé. Toute la haine que j'avais enfoui en moi contre lui s'est réveillé quand je l'ai vu. C'est maintenant je réalise à quel point je le hais cet enfoiré.

***

Vraiment le Bénin est un pays corrompu. Il m'a suffit de glisser une liasse de billets pour que le commissaire me laisse ma liberté au commissariat de police. Je sors tranquille de cet endroit corrompu. D'ailleurs c'est ce qui ralentit l'Afrique et qui m'arrange moi.

Je retourne dans l'hôpital mais premièrement on m'interdit l'accès en raison de ma scène bruyante. Mais dès que je leur montre à ces idiots un papier qu'elle commissaire m'avait remis, ils m'autorisaient aussitôt en s'excusant.

Bientôt 17h, la fermeture de visites approche. Il faut que je me dépêche. D'abord je passe voir une infirmière soigner les bleus que j'ai au visage.J'ai encore mal. Je l'ai bien frappé ce type mais il ne m'a pas manqué aussi.

L'infirmière, je ne la comprends pas, elle se comporte comme si elle étaient chaleur. Est-elle vraiment en train de faire son travail ou me séduire ? En plus elle s'y prend mal. Elle va même jusqu'à s'abaisser de sorte à ce que je remarque son dessous. C'est une grosse malade celle-là. Cependant vu que je suis un homme je profite du moment. Ça me détend ses attitudes. Une fois fini elle insère un papier dans la poche de ma chemise de la façon la plus indiscrète tout en me fixant dans les yeux. Évidemment comme je suis plus fou qu'elle je lui ressors le papier de la même manière qu'elle l'a mise et le froisse comme il se doit. Sous son regard étonné et furieux, je lui dis:

Moi: J'ai une femme que j'aime. Je n'ai votre temps, femme hideuse.

Je lui glisse de l'argent pour les soins et lui balance un sec "merci " avant de sortir. Il fallait que je lui montre qu'elle a été stupide de se comporter ainsi. Folle !

Je monte les escaliers trois par trois pour faire vite. Il faut vraiment que je la voie sinon je ne quitterai pas l'hôpital.

Arrivé devant sa chambre, je salue sa mère et sa soeur. Il n'y a ni son père, ni cet enfoiré d'Ali.

Mère de Nigma: Ah Amir, pourquoi t'es-tu battu avec mon fils ? Vous vous connaissez où ? Et pourquoi tu le traitais d'assassin tout à l'heure ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

Que dois-je lui dire ? La vérité ou mentir ? Vu son état, elle risquerait de mourir sur le coup. Elle ne supporterait sûrement pas que son fils ait tué mon frère.

Moi: Où est votre fils ?

Mère de Nigma: Son père l'a amené se faire soigner. Alors je t'écoute.

Moi: Cette affaire ne concerne qu'Ali et moi. Et ce n'est pas le moment de parler de cela, votre fille est sur un lit d'hôpital. Viendra le moment où en parlera en présence de votre fils.

Elle me regarde un instant puis dit:

Elle: Très bien. On fera comme ça.

Moi: Veuillez m'excuser. Il faut que j'aille voir ma femme.

Fatma: Tu n'iras nulle part toi.

Je ne fais pas attention à ses paroles et rentre dans la chambre. Je la vois reliée à toutes sortes de machines. Même dans son sommeil, elle est belle. Je l'aime encore plus. Je l'aime à en mourir. Je ne l'abandonnerai pas, quoiqu'il arrive. Rien ne nous séparera elle et moi. Je ferai toit pour me faire pardonner et reconstruire tout avec elle.

Je venais de poser ma main sur la sienne quand elle ouvra subitement les yeux tout comme si elle se réveilla d'un cauchemar et me regarde simultanément:

Nigma: Vous ?

Je rêve ou elle m'a vouvoyé ? Elle m'a oublié ? Non ! Pas ça !













Salut à tous. Ça serait encore plus gentil si vous partagez mon histoire. J'y tiens à cela.
Mère pour la lecture et le vote.😘

QUI ES-TU ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant