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3 | Ce qu'on appelle la fin

Dans le brouillard, Mike et sa bande courent. Leurs fronts en sueur, Steve fermait la boucle. Il n'a toujours pas fini son baby sitting on dirait, sa batte dans la main, qui était dans le garage des Wheeler, les lampadaires clignotaient, grésillaient. Dans les rues de Hawkins, les enfants cherchent leurs vélos autour de la maison de Dustin dont ils se sont arrêtés. Tous les avait retrouvé, Max est montée sur celui de Lucas, et Steve a emprunté celui de la mère à Dustin...

- T'es sûr que c'est une bonne idée Wheeler ? Suffoque Steve.

- Ta gueule et pédale ! Crache Max. On veut sauver Elfe et son frère alors tu bouges ton cul sinon tu restes là !

- C'est facile de dire ça Maxine, tu pédales que dalle. Rétorque Steve.

- Déjà c'est Max, et t'es censé être le plus grand de nous tous, même Dustin se plaint pas ! Enfin pour l'instant...

- Qu'est ze que z'ai moi ?! Zozote Dustin.

- ATTENTION !!! Hurle Will.

Tous se remettent alors face à la route et une camionnette blanche fonce vers eux. Les phares du véhicule les éblouissent. Ils décident alors de freiner par l'ordre de Steve et le camion fait de même en dérapant. On ne distinguait pas le conducteur de l'extérieur, la portière s'ouvre, par les lampadaires qui clignotaient encore, ils distinguent alors une chevelure blanche. Grand et mince, Brenner se tenait devant eux, un revolver à la main, il vise alors Steve qui lui les protégaient, blottis derrière lui. Un retentissement surgit alors, du sang éclaboussa les enfants, la bouche de Steve forma un rond, ses yeux glacés par le froid, sa main sur le cœur, il déverse alors son sang. Les larmes aux yeux, Brenner lui, sourit de son festin. La terreur envahit la bande, toujours debout, Steve essayeait de tenir debout sur ses jambes pour ne pas se montrer affaibli. Ses lèvres gorgées de sang, un rire macabre s'empara du tueur. Steve heurta le sol, faible, des lianes noir serpentent le goudron.

- Enfin ! Hurla Martin Brenner. Il remonta dans la camionette, un sourire malveillant sombre son visage.

C'est au milieu de la route que Steve rendit l'âme. Sa main dans celle de Dustin, Mike lui avait installé un repose-tête avec son blouson.

Courant à toute vitesse à l'endroit du drame, Robin et Nancy éclatent en sanglots. Venant de découvrir Steve se vider de son sang, des éclairs séparèrent le ciel, une brume épaisse s'installe, Robin se mit accroupie face à Steve, celui-ci remarque son garot, il demande :

- Tu t'es blessée ? Suffoque Steve.

- Oui mais ce n'est rien... Chamboulée par l'émotion, Robin colle sa main contre la joue de Steve.

- Qu'est s'est-il passé ? Pleure t'elle.

- Brenner... Il m'a eu.

Par cette phrase, la bande se remirent à pleurer. Mike dans les bras de sa sœur...

- Non. On va te sauver. Ordonne Robin.

- C'est trop tard... Étouffa Steve. Alors je veux te dire des choses que je ne t'ai jamais dit...depuis notre rencontre, je n'osais pas trop être un simple ami. Je...

- Dis moi.

- Je sais pas à quoi ça va servir que je le dises mais... Malgré ton homosexualité, je t'aime...

- Moi aussi. Je sais toujours pas ce que je veux vraiment. Les filles ou les garçons. Je crois que j'aime les deux... Dévoile l'amoureuse.

- J'ai appelé les ambulances. La mère de Dustin m'a ouvert entre temps. Coupe Nancy.

- Reste avec nous Steve. Pleure Dustin.

La musique sonore de l'ambulance fit paniquer plus d'un. Les éclairs dans le ciel filaient une lueur rouge. Après l'embarquement du mourant à l'hôpital, la bande continuèrent la route auprès de Nancy et elle décide d'arrêter leur aventure et rentrer à la maison. Robin est montée avec Steve pour sa plaie à la cuisse mais aussi parce qu'elle voulait passer les derniers instants de Steve avec lui, si il ne s'en sort pas...

Mai 1986
Dans l'Illinois

Tout sonne étrange dans les rues, comme si les gens n'étaient pas au courant que le monde filait dans le monde à l'envers et qu'il serait engloutis dans la moisissure et la pourriture qui accompagne la mort

Dans la bâtisse des Ives, la panique fait sauter le cœur de Dix. Les démogorgons se tiennent devant lui, Joyce est accroché à Hopper et Jonathan reste hypnotisé et paralysé par la peur. Onze se tortillait dans les airs, comme si la malédiction dont elle détient voulait s'échapper.
- Je sais ce qu'il faut faire. Lâche Matt, laissez-moi faire, enfermez vous dans une autre pièce de la maison, ça va être douloureux si vous restez dans la chambre.

En quittant la pièce, Dix referme alors la porte de la chambre à l'aide de sa pensée. Le verrou tourne. Jane se figea et redescendit. Une fois les pieds sur la moquette, Matt ouvre sa main et la place en hauteur au niveau de son épaule. Le couteau de cuisine en sang lévite devant les yeux de Elfe. La force démoniaque résiste à la chaleur ambiante qui tourne dans la maison. Le jumeau de celle-ci balaya son bras à l'horizontale de gauche à droite. Le couteau virevolta contre le mur. Un silence fut. Eleven regarde son frère, sa bouche cracha du sang noir. Les yeux de Dix défilent sur le cou de sa sœur. Il l'a égorgé. Du sang sort de sa plaie, elle suffoque et Matt mit sa main devant son cou. Un espace de 10 cm sépare la main de Matt au cou de Jane. Il fronça les sourcils, son teint devient rouge, le cou de Elfe cracha encore plus de sang, recouverte de rouge, elle s'agenouilla et s'agrippa aux vêtements de son frère, son souffle se coupa, sa plaie s'épaissit est une forme noire sortit de celle-ci. Par la grosse entaille sortit le flagelleur mental. Les bêtes remuèrent sur le sol, se tortillèrent, de la fumée noire sortait également de leurs gueules, Joyce tambourine contre la porte verrouillée. La plaie de Onze se referma intensivement, des traînées de sang étaient imbibées dans la moquette. Jane reprit ses esprits.

- Ça va bien ? Interroge son frère.

- Je crois. Tousse t'elle.

- Viens.

Il l'a prit par la main, la tête de El pivotait pour voir le carnage dans toute la chambre.

- Qu'est s'est-il passé ?

- Rien de grave. Répond t'il en hesitant de lui diré la vérité, mais il décide de lui raconter ce qu'il s'est passé un autre moment. Plus tard... Si ils s'en sortent...