Chapitre I: Tombsone.

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L'an 1880,

L'air? Il y en avait peu. La terre se fendait à cause de la sécheresse du désert. Des boules d'herbes sèches se laissaient emporter au rythme du peu de vent chaud dans la rue principale de la ville Tombsone, en Arizona. Le soleil était bien bas, la nuit n'allait pas tarder. Sous le ciel orangé pigmenté de rouge, une silhouette montant à cheval arrivait au trot sous le soleil couchant.

Une fois arrivé au premier lotissement, le cavalier ralenti l'allure de sa monture. Une maison de fille, un coiffeur barbier sur la droite. Un Saloon, épicerie, cordonnier sur la gauche. La banque et le baraquement du shérif du moins, ce qu'il en reste.. Des personnes marchaient sous les porches où ils s'arrêtaient pour voir le malotru qui allait encore piétiner leurs terres. Leurs regards n'étaient pas sympathiques, et pas du tout accueillant. Il ne montrait pas son visage même pas un angle. Un Stetson beige qui cachais son regard, un bandana rouge à motif remontant jusqu'au nez, vêtu d'un poncho marron à franche à motifs ou on pouvait juste voir des chaps à franches en cuir avec une partie de son pantalon et ses santiag marron foncé qui porte une paire d'éperon modèle California. Personne pouvait savoir ce qui ce cachais dessous mais tous le monde devaient ce douter que c'était une arme ou peut-être deux.

Alors qu'il s'approche des barres d'attaches en face du bistrot, un homme sorti en volant du bar et son derrière atterrie dans un des abreuvoirs. Par peur, un cheval alezan avec quatre balzanes tire au renard et s'enfuie au triple galop hors de la ville avec encore tout son équipement sur le dos. L'étalon Quater-Horse de robe rouan que montait l'inconnu mit une oreille en avant et garda l'autre en arrière, méfiant.

L'homme fait une roulade arrière et perd son chapeau dans sa chute. Il atterrie lourdement sur le sol, l'abreuvoir ce renverse laissant échapper toute l'eau qui finit sa course dans les profondeurs de la terre chaude et sèche.

- Enfoiré! Tu vas regretter ce que tu viens de faire! S'écria t-il.

Les portes battantes du Saloon continuaient à grincer et à se balancer. Pendant quelques instant. Un long silence jusqu'à que des talons de bottes portant aussi des éperons vient à taper sur le planché grinçant jusqu'à la porte.

- Tu as voulu me tromper avec ton tour à deux balles. Répond une voix grave bousillé par le tabac et l'alcool pas dessus le marché.

Alors que l'homme au sol s'apprêtait à prendre son Colt accroché à son ceinturon, une balle viens ce planter dans sa main. Un cri de douleur raisonne dans la rue, tellement que le cri était aigu, il venait de faire arrêter le pianiste qui était entrain de jouer.

- Ça fait un mal de chien, bordel! Grommela le blessé.

Le nouveau arrivant de la ville descendait de son cheval comme si de rien était et l'attache au rondin de bois. Mais l'homme ouvris d'un grand coup de pied les portes. Son Stetson tiré en arrière laissant apparaître des cheveux châtains ébouriffés et sales, de la crase mélangé à de la transpiration au visage sur une peau bronzée à cause des heures de travaux dans les champs passés sous le soleil cognant. Portant des yeux bleu perçant. Il crache son mégot qui était au coin de ses lèvres puis descend les trois marches toujours son Colt à la main et tira entre les jambes du bandit.

 - J'ai faillit toucher à tes p'tits bijoux, excuse

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- J'ai faillit toucher à tes p'tits bijoux, excuse. Mais vois-tu, en réalité je m'en contre balance car ta p'tite tête de bâtard coûte 250$ mort ou vif . Dit-il en pointant son canon entre les yeux de l'homme à terre.

Un petit "clic" ce fait entendre quand il abaisse la crête du chien de son revolver.

- Je savais que ta tête me disais quelque chose.. Ne crois pas que tu vas finir au paradis, connard.. Réplique l'homme assis à même le sol avec un grand sourire aux lèvres laissant apparaître des dents jaunes.

Il appuie sur la détente, l'homme tombe raide mort, la balle entre les deux yeux. Je regardais l'homme ranger son Colt dans son étui accroché à son ceinturon, puis mes yeux ce balance à droite, à la maison de filles. Deux hommes sortis. Un était mate de peau, yeux noirs corbeau, cheveux noir bien coiffé en arrière avec une paire de moustache qui rebiques sur les pointes, c'était un Mexicain avec son nez crochu. Et l'autre un blond aux yeux verts. En revanche, il était plus jeune.

- Owen! C'est qui ce type dans NOTRE ville?! Interviens le jeune blond en me pointant du doigt.

J'ai pas eu le temps de refixer l'autre que je sentais déjà le canon du pistolet sur moi.

- J'avais oublié. Qu'est ce que tu fou ici? Demande t-il d'une voix rauque non chaland.

Je le regarde et relève ma tête ou on aperçoit sous l'ombre de mon chapeau deux yeux vert pigmenté de bleu et de marron. Avec le dos de ma main je retire le canon de son arme braqué sur moi.

 - Je déteste avoir une arme braqué sur moi

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- Je déteste avoir une arme braqué sur moi. Répliquais-je d'un air arrogant et grave à la limite du cassé.

Il lâche un petit air ironie et replante son arme sur moi avec des traits de visage plus raide, agacé.

- Joue pas au plus malin avec moi, tu es perdant. Grogne l'homme.

Les deux autres, qui sont surement ses complices s'approchent en gardant leurs distances.

- T'a quoi à cacher sous ton bandana, hein? Tu as pris un gros coup de soleil sur le piffe? Allez gamin tire toi de là avant que je te mette le canon de mon Colt dans l'cul.

Les deux autres ricanent en montant les marches du Saloon. Quand le fameux Owen me tourne le dos, je prend mon Colt qui se trouve dans l'étui droit accroché à mon ceinturon et braque mon canon dans sa nuque, j'appuie sur la crête;

- Ne te crois pas plus malin que les autres, Cowboy. Tu es un simple chasseur de prime de pacotille et cette ville ce n'est en aucun cas la tienne. Elle ne t'appartient pas. Rien ne t'appartient ici et je n'es pas d'ordre à recevoir d'un gars comme toi, pigé?

Il lève les mains en l'air en signe de paix.

- Excuse moi, excuse moi. Tu sais, agir de façon excessif ce n'est pas très bon.

Quand ses bras étaient en l'air je baisse mon arme, je pensais qu'il avait compris mais non. Alors que je perd une minute d'attention je me retrouve allongé sur le ventre dans le sable après m'avoir pris un poing en pleine face.

- J'en reviens pas...

-Attend.. C'est..

- Une femme?!

TO BE CONTINUED..

1| The Red Of The DeserWhere stories live. Discover now