Chapitre 27

57 3 0
                                    

Rappel:

Mon oncle approuva mon histoire et m'encouragea à continuer sur cette voix mais je préférais ne rien rajouter.

- Dîtes-moi, votre fiancer n'est pas habitué à tout ça, si ?

Je ris.

- Oh vous savez, Vincent n'est pas habitué à grand-chose.

Il hocha la tête et s'arrêta. J'avançais jusqu'à lui et tombais nez à nez avec Evangelos, qui, il n'y a pas si longtemps, était au service d'un gang au Salvador.

- Flora, je vous présente celui grâce à qui tout a été possible, Evangelos.

Il rouvrit la bouche mais je levais la main pour le couper.

- Moins j'en serais, mieux ça sera pour tout le monde.

Anthime hocha la tête et suspendit les clés du bout de ses doigts. Je tendis la main pour les saisir et il me bloqua le poignet.

- Pourrons-nous nous revoir ?

Je lui fis un sourire mystérieux avant de répondre que l'avenir nous réservait toujours des surprises. Je libérais mon bras et montais en voiture. Je fis vrombir le moteur pendant de longues secondes et je démarrais sous le regard des hommes restés sur le parking.

Chapitre 27

J'éteignis mon oreillette et mon micro puis rejoint Vadim sur le parking. Lorsqu'il m'aperçut il démarra la voiture et me passa devant, je me contentais donc de le suivre.

Il fallait que je me tienne à l'écart du vampire, je n'avais pas totalement confiance en lui. Je ne pouvais pas laisser mon cœur balancer entre lui et Tyler. D'ailleurs, pouvais-je éprouver des choses pour le loup-garou ? Le voulais-je seulement ?

Tandis que mon esprit réfléchissait, j'eu le temps de parcourir tout le trajet jusqu'à chez moi. Vadim vint m'ouvrir la portière, mais Tyler me rapprocha de lui d'un geste possessif. Sans un mot pour personne, il me fit entrer dans sa voiture et sortit de ma propriété.

Le début du trajet fut silencieux, Tyler était tellement énervé que je pouvais presque l'entendre grogner. Ses mains étaient crispées sur le volant et ses yeux fixaient intensément la route.

- Je suis désolée, je n'aurais pas dû faire ça, commençais-je.

- Jamais il ne reposera les mains sur toi. Ce n'est pas après toi que j'en veux Emilia, c'est après lui, il profite de ta situation.

Je ne dis plus rien, laissant retomber sa colère.

Lorsque je pénétrais dans sa maison, il jeta sa veste sur le canapé en soufflant. Il fit quelques allées-retour et finit par se stabiliser en face de moi. Je le regardais faire, ne sachant où me mettre.

- Est-ce que tu as aimé qu'il t'embrasse ?

Mon souffle se coupa, je ne savais que répondre. Mon être criait oui, mais mon cerveau me suggérait de nier. J'hochais doucement la tête en regardant par terre.

Lorsque je relevais la tête, je vis passer une lueur de défis dans ses yeux. Il s'avança très près de moi et me releva délicatement le menton. Je pus lire sa question dans ses yeux, aussi j'hochais une nouvelle fois la tête, mes yeux plongés dans les siens. Avec une tendresse qui me surpris, il posa ses lèvres sur les miennes et me rapprocha de lui. Je pouvais sentir la chaleur qui se dégageait de son corps, son torse, sur lequel j'avais posé mes mains, qui se soulevait au rythme de ses respirations. Lorsqu'il approfondie notre baiser, je pus également comprendre ce qu'il ressentait : énormément d'amour, la peur de mal s'y prendre avec moi et aussi du désir.

L'Energie des AngesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant