L'Energie des Anges

Chapitre 18

Rappel:

L'apparition subite de Sebastian me fit tellement sursauter qu'il en rit.

- Très bien, répondit Agustina, elle se débrouille très bien.

Je lâchais ses mains en me maudissant de penser à lui qui m'avait manipulé.

- Excuse-moi grand-mère mais nous devons reprendre les recherches. Nous tâcherons de revenir pour la cérémonie.

Il m'embrassa sur le front et disparut de la cuisine.

- Prête pour les dernières préparations ?

J'hochais la tête et l'aidais à débarrasser.

Chapitre 18:

L'autel avait été installé à l'extérieur, près du saule pleureur. Dessus étaient posés, les bougies blanches, les coquilles d'œuf décorés, quelques pierres précieuse que Tony avait volé chez Véralupa, de l'encens au jasmin, à la sauge et à la fraise, ainsi que d'autres bricoles tels que des petits sachets de graines. La nourriture finissait de cuire et Agustina se préparait dans sa chambre.

Notre après-midi avait été chargé, mais nous avions finit à temps. Allongée sur un transat, une ombre me cacha le soleil. J'ouvris les yeux et trouvais Agustina penchée au dessus de moi. Je me redressais pour mieux la regarder, elle portait une grande cape noire avec quelques détails brodés or.

- Agustina, pourquoi as-tu ressorti cette tenue ?

Elle sourit.

- Parce que ce soir va avoir lieu le regroupement de mon coven. Je t'ai écouté et je les ai invités. Elles arriveront tout à l'heure.

Je souris à mon tour et montais me préparer. Il fallait faire bonne impression aux amies d'Agustina.

Je mis une robe noire au tissu voluptueux, cintrée à la taille et pailletée aux épaules. Lorsque je descendis, je sortis les gâteaux du four, un bruit me fit me rapidement me retourner. Tony se tenait dans l'encadrement de la porte.

- Ma coéquipière est magnifique !

- Si tu l'avais vu hier soir, commenta Sebastian en passant.

Tony rit et s'installa à la table de la cuisine.

- Comment vas-tu ?

- J'ai convaincu Agustina d'inviter du monde ce soir. On va bien s'amuser. Des nouvelles de Préscillia ?

Tony secoua la tête. Au même moment, mon deuxième portable sonna.

- Oui, j'écoute.

- Alice ? C'est Evangelos.

Mon cœur accéléra un peu.

- Oh salut ! Ecoutes, je suis vraiment désolée pour la scène que mon frère à faite, hier.

Je l'entendis rire légèrement.

- Ce n'est rien, j'ai vu pire. Ça te dirait de prendre un café avec moi, demain ?

- Je ne préfère pas. Je suis vraiment désolée, mais ce n'est pas une bonne idée.

Il laissa passer quelques secondes.

- J'ai quelque chose qui t'appartiens. Je ne sais pas trop ce que c'est, mais peut-être que tu y tiens.

Je réfléchis rapidement. Qu'avais-je pu oublier ?