Chapitre 8

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Rappel:

Je fronçais les sourcils d'incompréhension, il le remarqua et rajouta :

- Mon prénom. Dis-le encore.

- Vadim, dis-je en souriant.

Il émit un grognement et se jeta sur mes lèvres, ce qui me fit rire.

- Tu as un rire magnifique, constata-t-il.

- Alors c'est d'accord ? Je peux rentrer ?

Il hocha la tête et fit préparer la voiture.


Chapitre 8:

La voiture s'arrêta devant chez moi, Vadim en sortit, m'ouvrit la portière et me plaça sa veste sur le dos. Cette dernière m'arrivait au genou, elle me couvrait plus que le simple tee-shirt que je portais. En ouvrant la porte, Tony pointa son revolver sur Vadim.

- Il va nous aider à retrouver mon père et mon oncle, dis-je pour calmer mon coéquipier.

Il baissa sa garde et nous fit entrer.

- Je n'ai pas eu le temps de faire du rangement, après ta disparition, j'ai envoyé des hommes chez Tyler et d'autres chez Vadim. J'ai préféré rester ici au cas où tu reviendrais.

J'hochais la tête et commençais à remettre de l'ordre dans ma maison.

- Des nouvelles de mon père ?

- Les hommes envoyés sur les lieux ont fait un plan précis du château. Ils pensent que tes proches se trouvent dans la cave, le seul endroit où ils n'ont puent aller.

Tony toisa Vadim qui s'était assis sur le canapé et reprit :

- Comment compte s'y prendre son altesse sérénissime ? railla-t-il.

- Je vais commencer par te vider de ton sang et après j'aviserais.

Les deux vampires sortirent leurs canines, ils se faisaient à présent face. J'étais appuyée contre un mur à les observer, un sourire aux lèvres, puis je toussais pour attirer leur attention.

- Loin de moi l'idée de vous empêcher de vous entre-tuer, au contraire, ça me ferait des vacances, mais il me semble que nous devrions trouver un plan.

J'hottais le manteau que m'avait prêté le roi des vampires et Tony ouvrit grand les yeux.

- Je ne t'avais plus vu habillé aussi court depuis notre dernier déplacement en Colombie.

Mon âme-sœur grogna, ce qui fit pouffer Tony. Je montais pour me changer, j'enfilais un short noir avec de clous argentés sur les poches ainsi qu'un débardeur bordeaux et je me fis une queue-de-cheval haute.

- Nous prendrons mon jet pour nous y rendre, déclara Vadim lorsqu'il me vit redescendre.

- Je serais le cavalier de Préscillia et tous les trois, nous te protégerons.

Le regard du roi descendit sur mon bras et se para d'un voile de colère.

- Enlève-moi ce bandage immédiatement, gronda-t-il. Et pendant que j'y suis, il faut qu'on parle.

Croyant comprendre, je repoussais notre discussion et m'assis dans un fauteuil pour trouver un plan.

Quelques heures plus tard, lorsque la nuit avait tout enveloppé, des coups se firent entendre sur la porte. J'allais ouvrir et laissais entrer Préscillia, les bras encombrés de sacs.

L'Energie des AngesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant