Chapitre 15

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Rappel:

J'hochais la tête, l'incitant à poursuivre.

- Tu pourrais te sentir fatiguée, las ou triste. En gros il se pourrait que tu ais une chute de morale, expliqua-t-il légèrement inquiet.

- Tout va bien, le rassurais-je.

Ce n'était pas la vérité.



Chapitre 15:

Je me réveillais en sursaut après avoir fait un cauchemar angoissant. Les images défilèrent dans ma tête pendant quelques minutes et je regrettais que Tyler ne soit pas là pour me réconforter comme il l'avait si bien fait à chaque fois que je faisais une crise d'angoisse. Mais je ne devais plus penser à lui, aussi je secouais la tête comme pour m'en débarrasser. Il faisait nuit noire à travers les hublots de l'avion, je me levais et titubais vers Tony qui dormait à point fermé, comme le reste des personnes présentes.

Ma respiration était de plus en plus sifflante et mon cœur ne voulait pas se calmer. D'une main tremblante, je secouais légèrement le vampire, qui ouvrit les yeux en papillonnant.

- Emilia ? s'étonna-t-il d'une voix un peu enrouée. Qui y a-t-il ?

Comme je me contentais de le fixer en tremblant, il comprit et me fit asseoir à côté de lui.

- Ça fait combien de temps qui tu n'es plus venue me voir à cause d'une crise d'angoisse ? demanda-t-il avec un petit sourire.

Il m'attrapa la main et me la pressa gentiment.

- Allez, respire. Concentre-toi sur l'extérieur, sur ma voix. Compte tes respirations.

Je réussis à prendre une assez grande respiration pour alimenter mes poumons.

- Je suis sûr que c'est à cause de Tyler. Toucher à tes souvenirs a tout déréglé... Tu devras peut être surmonter tous ça encore une fois : tes cauchemars, tes crises d'angoisses, ton rapport aux autres...

Ma respiration se faisait plus calme et mes tremblements étaient moins violents. Je posais ma tête sur l'épaule de Tony et lui pressais la main. Il passa un bras autour de moi et embrassa le sommet de mon crâne.

- Ne t'en fais pas, je serais toujours là.

Il se leva et m'allongea sur les sièges, puis il alla me chercher une couverture. Je fermais les yeux, sachant qu'avec lui il ne pourrait rien m'arriver.

Lorsque je rouvris les yeux, le jet était déjà posé au sol et le soleil entamait sa course. Ma cousine et mon père se levaient à peine. Tony me demanda si j'allais mieux, puis la porte s'ouvrit. Je me levais à mon tour, remis mes cheveux en ordre et me dirigeais à mon tour vers la sortie.

L'avion s'était posé dans l'immense jardin des Martinez-Pujol, au Salvador. Quelques membres de la famille nous attendaient aux pieds de l'avion. Sébastian était là. Je descendis précipitamment les quelques marches du jet et me jetais dans ses bras, il m'accueillit avec son rire si chaleureux.

Fabio, le père de Sébastian, m'avait sauvé alors que j'avais été enlevé au Mexique. C'est à ce moment que j'ai rencontré Sébastian. J'ai beaucoup sympathisé avec le reste de la famille, si bien qu'ils ont tenus à ce qu'on revienne chaque année pour Ostara, la fête wicca qui célèbre l'arrivée du printemps.

Je me dégageais des ses bras protecteur et me dirigeais vers Agustina, la grand-mère paternel de Sébastian. La vieille femme ronde aux yeux clairs et aux cheveux grisonnants me prit vigoureusement dans ses bras.

L'Energie des AngesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant