L'Energie des Anges

Chapitre 11

Chapitre dédicacé à EdeneMontagnol, merci pour tes encouragements !

Rappel:

Il dû comprendre que je paniquais réellement puisqu'il posa sa main sur ma joue et planta ses yeux dans les miens, ce qui eu pour effet de m'apaiser.

- Je ne suis pas ton ennemi Emilia. Je vais te rendre heureuse, tu verras.

Un homme entra dans la pièce et s'approcha silencieusement de nous.

- Emilia, je te présente un sorcier, il est là pour effacer la morsure de Vadim.

Tandis que le magicien baragouinait des choses étranges dans une autre langue, Tyler reprit la parole.

- Bon, écoute-moi bien, ce qui va suivre, je le fais pour ton bien, d'accord ? Ça aurait été trop compliqué sinon.

J'ouvris la bouche pour protester mais mon corps ne réagissait plus. Puis ce fut le trou noir.

Chapitre 11:

Un violent mal de tête me fit ouvrir les yeux. L'endroit dans lequel je me trouvais était plongé dans la pénombre et un délicieux parfum flottait dans l'air : l'odeur de Tyler. D'un coup je me sentis perdue : que faisais-je ici à apprécier cette effluve alors que j'avais une vague idée de devoir repousser Tyler ? Et puis pourquoi devais-je le repousser ? J'avais peur, oui ça je m'en rappelais.

Après quelques questions, je me rendis compte que certains de mes souvenirs avaient été effacés et je commençais à fulminer. Des coups se firent entendre puis la porte s'ouvrit. Une scène que je connaissais bien. Je ne savais plus où j'étais. Et si tout cela recommençait ? La panique s'empara de moi et quelques larmes m'échappèrent, je me savais impuissante face à lui. Lorsque la lumière pénétra dans la chambre, je pus constater que ce n'était pas lui, mais Tyler qui se précipita vers moi en me demandant si tout allait bien. Je me reposais contre lui en et enfouis ma tête dans son cou.

- Qu'est-ce que tu m'as fait ? soufflais-je désespérée.

- J'ai effacé certain de tes souvenirs, mais pas définitivement, ils reviendront plus tard, juste le temps qu'on apprenne à se connaître. C'était la seule solution, tu n'es pas quelqu'un de facile à convaincre.

Je me dégageais de lui.

- Mais j'ai besoin de tous mes souvenirs, de tous ce que je sais, pour me battre !

- Tu n'as pas besoin de te battre contre moi Emilia. Tu n'a pas besoin de te forger une carapace avec moi. Et puis ça aussi, je l'ai effacé d'ailleurs.

- Tu n'avais pas le droit de faire ça !

- J'ai tous les droits en ce qui concerne ma promise. J'ai tous les droits sur toi, répliqua-t-il.

Il posa sur mes jambes un plateau repas qu'il avait laissé à l'entrée.

- Allez, mange, ça te fera du bien. Si tu as envie, après on se promènera dans mon territoire. Je t'attends en bas, dit-il en m'embrassant sur le font avant de quitter la pièce.

De rage, je balançais le plateau par terre, puis j'allais m'enfermer dans la salle de bain pour me détendre sous une douche chaude et trouver une solution à toute cette histoire.

Premièrement j'allais faire ce qu'il voulait : qu'on apprenne à se connaître mais pour lui prouver que c'était moi qui décidais, j'allais faire la grève de la faim, mon père finirait bien par venir me chercher.