Lorsque deux inconnus se rencontrent, ils ne réalisent pas que tout les unit. Ils ne savent ni qui ils sont, ni pourquoi ils étaient destinés à se rencontrer. Tony Stark, lui, ne sait plus quoi faire de ces deux jeunes gens et pourtant, l'homme arai...
"Oh I beg you, can I follow? Oh I ask you, why not always?" - Lykke Li
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Des légers coups, frappés sur la porte de la chambre, tirèrent Harper de son heureux sommeil. Peter, lui, était imperturbable. Elle le trouva si adorable, là, la bouche légèrement ouverte, qu'elle ne put se convaincre de le réveiller. À la place, elle enfila son short ainsi qu'un des nombreux T-shirts imprimés de Peter. Elle déverrouilla la porte le plus silencieusement possible et, à pas de loup, elle rejoignit May Parker de l'autre côté.
- Il dort encore, chuchota la jeune fille.
- Oh, je vois... Le petit-déjeuner est prêt, si tu as faim.
Comme de juste, le ventre de la rouquine gargouilla doucement à l'entente de ces mots. May, quant à elle, ne put que constater qu'Harper arborait un des hauts de son neveu. Qui d'autre que lui aurait pu posséder un T-shirt avec une blague sur les mathématiques ? Elle stocka cette information dans un coin de sa tête : elle et Peter devraient avoir une petite discussion, plus tard dans la journée.
- Alors, qu'avez-vous fait, hier soir ? demanda-t-elle d'un ton innocent tout en préparant l'assiette de son invitée.
- Oh, on a juste regardé un...un film, bredouilla Harper.
Elle était douée pour cacher la vérité, en règle générale ; elle pataugeait dans ses propres pensées, pourtant. Son esprit revenait toujours vers ce qui s'était déroulé la veille et à quel point elle s'était sentie merveilleusement bien, blottie contre Peter.
- Vous vous êtes couchés tard, je suppose.
- Euh, un peu, p-pourquoi ?
- Il aime dormir, mais bon... En général, c'est plutôt facile de le tirer du lit, lui dit la tante de Peter, un sourire à peine dissimulé sur son visage. (Elle releva la tête.) Quand on parle du loup...
Harper sentit la main de Peter dans son dos et elle leva les yeux vers lui. Il déposa un baiser furtif sur ses lèvres, frotta ses yeux endormis, puis, enfin, salua May.
- Dis donc, il t'a épuisé, ce film, remarqua-t-elle.
- Hm ? Oh, euh, ouais.
May devait vraiment faire tous les efforts du monde pour ne pas éclater de rire devant les regards des adolescents. C'étaient des regards qui se voulaient furtifs et qui pouvaient être interprétés par le plus grand des idiots. Elle secoua la tête en finissant de leur servir leur petit-déjeuner : décidément, les jeunes ne comprenaient jamais que, quoi qu'ils puissent y faire, jeunes, les adultes l'avaient été avant eux.
***
- Harper, c'est toi ?
- Oui, maman, j'arrive !
L'adolescente s'empressa de rejoindre sa mère, une fois rentrée chez elle. Elle la trouva assise derrière son bureau et une montage de paperasse.
