Chapitre quatorze

2.2K 142 47
                                    

"Mama tried to raise a lady but daddy won ; he raised a lady who doesn't take sh*t from anyone."

  - Prête ?

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

  - Prête ?

  - Absolument pas, lança Harper en regardant son père. Quand faut y aller...

  Elle poussa la porte qui la menait hors de chez elle. Les rapaces étaient là, sans surprise. Nombre d'entre eux en profitèrent pour saisir quelques clichés du père et de la fille, de la légende et de la nouvelle héroïne. Tous deux portaient une paire de lunettes de soleil malgré la grisaille du ciel New-Yorkais. Sur les dix mètres qui la séparaient de la voiture, Harper fut abordée au moins une vingtaine de fois.

  - Mademoiselle Stark, qu'est-ce que ça fait, d'être la fille d'Iron Man ?

  - Pourquoi avoir vécu cachée aussi longtemps ?

  - Pourquoi tout révéler maintenant ?

  À chaque fois, elle décida de se taire. Elle mordait presque sa propre langue pour s'empêcher de dire une bêtise. Elle ne regardait même pas les gens qui l'interrogeaient, jouant la carte de l'arrogance pour être laissée en paix. Ce ne fut pas efficace.

  - Harper, dans quel état d'esprit êtes-vous, en ce moment ?

  Là, ce fut la goutte innocente qui fit déborder le vase.

  - Comme quelqu'un qui doit déjà supporter des imbéciles seulement une heure après son réveil.

  Le journaliste prit un air à la fois offusqué et amusé. Elle était bel et bien la fille de son père. Tony, d'ailleurs, la félicita silencieusement d'une petite tape dans les dos. Elle ne put s'empêcher de sourire et, enfin, soulagée, elle s'installa à l'arrière de la voiture, dans laquelle Happy les attendait déjà.

  - Salut, Happy ! le salua joyeusement Harper.

  - Tu es de bonne humeur pour quelqu'un qui a dû traverser une telle foule, remarqua Happy, amusé. On peut dire que tu as vite gagné en popularité.

  - Je suis la fille de mon père, alors... Pouvait-on vraiment empêcher ça ?

  Tony se laissa rire de bon cœur, heureux de voir sa fille plaisanter. Il savait cependant que l'humour était souvent sa manière de cacher sa contrariété. Sans blague : il l'avait élevée. Il posa une main protectrice sur son genou tandis que Happy quittait la rue, suivi par quelques journalistes acharnés.

  - Tu penses que ça ira, au lycée ? Tu peux rester à la maison, si tu veux.

  - Non, j'ai dit à Peter que je serais là et puis, le premier qui ose venir me chercher misère risque de finir enfermé dans son propre casier, souffla-t-elle.

  - C'est minuscule, un casier.

  - Je sais.

  Un sourire malicieux naquit sur son visage et son père soupira.

Girl on fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant