Lorsque deux inconnus se rencontrent, ils ne réalisent pas que tout les unit. Ils ne savent ni qui ils sont, ni pourquoi ils étaient destinés à se rencontrer. Tony Stark, lui, ne sait plus quoi faire de ces deux jeunes gens et pourtant, l'homme arai...
« Ned : Mais t'es un gamin ! Peter Parker : Ouais, un gamin capable d'arrêter un bus à mains nues. »
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- Alors, ça s'est bien passé ? l'interrogea Pepper lorsqu'elle arriva dans son bureau.
- Oui, on a déjà fini le travail. Est-ce que Papa est là ?
- Non, pas encore. Pourquoi ?
Encore un peu nerveuse, elle baissa les yeux sur ses doigts entremêlés. Comment dire tout ce qu'elle ressentait en ce moment précis ?
- Il m'est arrivé quelque chose d'étrange, commença-t-elle. J'ai encore vu des souvenirs mais cette fois-ci, j'étais bien éveillée.
- Comment ça ?
- Eh bien, j'étais dans la chambre de Peter et...
- Dans la chambre ? releva Pepper, un sourcil haussé.
- Bah, oui, enfin... On a juste travaillé, quoi ! se défendit-elle immédiatement.
Pepper rigola doucement, attendrie face au ton défensif de sa fille.
- Donc, je continue, reprit la jeune fille. J'étais dans sa chambre, prête à partir et là, les souvenirs de l'orphelinat me sont revenus d'un seul coup... Dans ma tête, ça a duré si longtemps... Peter m'a affirmé que je n'ai été inconsciente que cinq secondes.
- Hm... Il faudrait qu'on en parle à ton père. Peut-être que tu développe d'autres aptitudes dont nous ne soupçonnions pas l'existence jusqu'ici. Ou alors, ton passé essaie de te dire quelque chose. Je ne sais pas.
- Et ce n'est pas tout...
- Ah oui ?
- Peter m'a raccompagnée et... Il a vu la maison.
Harper cacha son visage dans ses mains, honteuse d'avoir pu être aussi stupide. Elle releva la tête tout doucement de peur de devoir affronter les réprimandes de Pepper. A sa grande surprise, elle trouva un visage apaisé et compréhensif.
- Ce n'est rien, Harper, tu sais que ton père est un homme ingénieux. Il n'a jamais emmené Peter ici et il ne le fera pas.
- D'accord. Et du coup...
- Il te plaît, pas vrai ?
- Hein ? Quoi ? Non, qu'est-ce que tu racontes ? pouffa Harper. C'est ridicule.
- Si tu le dis. Moi, ce que je vois, c'est que ma fille ressemble de plus en plus à une adolescente de son âge.
- Et c'est une bonne chose ? osa-t-elle.
- Pour l'instant, oui.
Avec un sourire, Harper se leva, prête à retourner dans sa chambre.
