Lorsque deux inconnus se rencontrent, ils ne réalisent pas que tout les unit. Ils ne savent ni qui ils sont, ni pourquoi ils étaient destinés à se rencontrer. Tony Stark, lui, ne sait plus quoi faire de ces deux jeunes gens et pourtant, l'homme arai...
"I run because I love my body. And carbs. I love carbs."
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Harper sortit du lycée, ses doigts liés à ceux de Peter, tout en discutant avec Ned et M.J. Les quatre amis étaient de bonne humeur, presque légers et même si les journalistes n'avaient pas encore tout à fait déserté les alentours de l'établissement, ils parvinrent à sortir sans encombre. Harper, qui s'attendait à reconnaître la voiture de Happy, fut plus que surprise quand elle reconnut celui qui était venu la chercher.
- Steve ? Qu'est-ce que tu fais ici ? s'étonna-t-elle après avoir lâché la main de son petit ami.
Elle avait beau être à l'aise avec le fait de lui tenir la main, c'était tout autre chose quand elle était en face de Steve Rogers. Certes, celui qu'elle considérait comme un grand frère (disons plutôt un oncle, vu son âge) avait beaucoup évolué avec les idées du vingt-et-unième siècle, il n'en demeurait pas moins un homme de l'avant-guerre. Ces valeurs morales étaient encore intactes, pour la plupart, et celles qui concernaient la manière adéquate de traiter une jeune fille ne faisaient pas exception. Aussi était-il très pointilleux sur toute cette histoire de 'pas de baiser avant tel rendez-vous', ou encore le concept du parfait gentleman. Harper adorait cet homme ; ses leçons de morale, beaucoup moins.
- Je suis venu parce qu'on rentre à pieds, aujourd'hui. Enfin, tu vas courir, pas marcher.
- Mais je n'ai même pas de...
Il lui tendit un sac de vêtements de rechange. En l'ouvrant, elle découvrit un jogging, une brosse à cheveux et de quoi attacher sa crinière.
- C'est sérieux ? Natasha avait dit que...
- Je sais, je me suis dit qu'un petit footing d'ici à chez toi ne te ferait pas de mal. Allez, file te changer, lui ordonna-t-il avec un sourire amusé.
Sans cesser de marmonner, Harper fit demi-tour et se dépêcha de rejoindre les toilettes du lycée pour se changer. Entre-temps, Steve avait porté son attention sur Peter Parker qui, quant à lui, ne savait pas trop où se mettre.
- Alors comme ça, toi et Harper...
Steve laissa échapper un rire tendre.
- Je suis content qu'elle ait retrouvé la raison, avoua-t-il.
- Comment ça ? s'enquit-il, guidé par sa curiosité.
- Après tout ce qui s'est passé, la nuit du bal, Harper ne voulait plus entendre parler de toi. Je suppose que tu t'en es vite rendu compte.
- Non, pas du tout, lâcha le garçon sans chercher à cacher son sarcasme.
- Je lui avais dit qu'elle ne devrait pas te rejeter de la sorte. Mais bon, elle est la digne fille de Tony, remarqua-t-il. Comment tu as fait, d'ailleurs ? Raisonner un Stark, ce n'est pas si simple.
