𝐁𝐄𝐍𝐉𝐀𝐌𝐈𝐍 𝐏𝐀𝐕𝐀𝐑𝐃 |
Quand le destin s'empare de leur vie.
TOME 1 & TOME 2
« Benjamin Pavard, Benjamin Pavard ! Je crois pas que vous connaissez, il sort de nulle part, une frappe de bâtard, on a Benjamin Pavard »
Cette fameuse chanson a...
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15 juillet 2019
Mila
Face à la mer en Grèce, en fin d'après midi, j'observe l'horizon où se dresse un magnifique coucher de soleil, les couleurs orangé du ciel. L'eau est turquoise et transparente. Le sable est fin et chaud. Aujourd'hui n'est pas une journée comme toutes les autres, aujourd'hui, il y a un an, j'étais en Russie, il y a un an les bleus gagnaient la coupe du monde, pour la deuxième fois, vingt ans après. Une date gravée dans l'esprit des Français, une date magnifique, une date mythique, une date magique. La, où tous les français, sans aucune distinction, entre les couleurs de peau, les religions, les adultes comme les enfants, les femmes comme les hommes, étaient unis dans le bonheur. Devant leur télé, en famille, entre amis, ou entre milliers d'inconnus devant les écrans géants. A Paris comme à Marseille, à Lyon comme à Lille, à Rouen comme à Brest, dans les campagnes comme dans les villes, dans le nord comme dans le sud, dans les territoires outres mers comme en France métropolitaine. Nous étions tous présents derrière 23 hommes, une équipe, avec des valeurs communes. Il y a un an, tout le monde depuis ce fameux France - Argentine savait, savait qu'on allait la gagné. Pourtant, il y a quelques mois peu de personnes croyait en eux, on remettait le post de mon père en jeu. Mais plus les match passaient, plus la ferveur augmentée.
Après cette victoire sur le territoire russe, où nous avions fait la fête en compagnie des familles. Nous sommes retournés en France, c'est là que nous avions réalisé, en sortant de l'avion, puis en descendant les Champs-Elysées comme vingt ans plutôt. Lorsque qu'ils ont monté les marches de l'Elysée, la où Le Président les attendaient avec des milliers d'enfants. C'était vraiment très impressionnant, tous ces français dans les rues. Sur les réseaux, on ne parlait que de ça, la chanson Ramenez la coupe à la maison était reprise en cœur par des milliers de personnes avec le sourire.
Comme la chanson dédié à Benjamin, cet chanson devenue presque un hymne. Cette frappe magnifique, venus de nulle part. Comme lui, cet homme aux bouclettes. Cet homme avec qui je suis encore aujourd'hui, cet homme qui représente tout pour moi, cet homme qui m'apporte du bonheur tous les jours, cet homme que j'aime.
Avec les 22 autres joueurs et leur familles, nous avions prévu une magnifique journée face à la mer. Je suis toujours aussi proche d'eux malgré la distance. Ils sont ma deuxième famille à jamais. Comme dirait deux frères, la famille c'est pour la vie mais y a celle par défaut et y a celle que tu choisis. Ça nous correspond parfaitement. Je les aimes. Ce n'est pas la fin de l'histoire, ce n'est que le début.
FIN
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Et oui c'etait le dernier chapitre de cette histoire, la première que j'ai terminé. Il y a un an jour pour jour nous avons gagné face aux Croates, un instant inoubliable. Merci les bleus !
