trente

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Celle de Benjamin, sa voix résonne dans ma tête. Je le regarde, intensément, tout comme lui. Ses yeux marrons transperçants, accompagné de ses cernes habituelles. Ses bouclettes châtain, ses lèvres fines que j'aime temps. Tout chez lui j'aime, ses défauts comme ses qualités. Têtu, son franc parlé, sa timidité, sa gentillesse.
Il me manque énormément bien sûr. Mais à travers cette embrouille, même si je lui ai déjà à moitié pardonné, une part de moi lui en veut toujours, je n'ai pas aimé son attitude envers moi et mon choix. Justement c'est le mien et il se doit de le respecter, je n'ai pas l'habitude de me faire marcher dessus comme il l'a fait, inconsciemment. Je peux comprendre et concevoir qu'il soit contrarié sur le faite de ne pas lui en avoir parler plutôt, mais je n'ai pas eu le temps et avec un peu de courage pour l'annoncer, nous aurions pu en discuter plus calmement. Au lieu de ça, on a exhibé notre scène de ménage, au yeux du personnel et de l'équipe. Tout de suite partir dans les tours je n'ai pas appréciée. Il a haussé la voix dès l'annonce. Je suis un peu en tord tout de même mais j'ai quand même de bonne raison, non ?

Benjamin : Mila, s'il te plaît ? Demanda le numéro 2.

Il poursuivit. J'avais la tête baissée fixant un point imaginaire. Quant à lui,  il me regardais, entre temps il s'était levé du lit.

Benjamin : Je sais que j'ai merdé, j'aurai pas du te parler comme ça, tu le mérites pas. Il émit une pause. Je tiens beaucoup trop à toi pour ne plus te parler. Mais comprends moi l'apprendre ainsi c'est pas top. S'exclama-t-il en lâchant un rire stressé.

Je relevais les yeux en sa direction.

Mila : Déjà, merci de t'excuser, je retiens. C'est vrai j'aurais dû l'annoncer autrement, sous le coup de l'énervement j'ai lâché en ne réfléchissant pas au conséquence. Je suis vraiment désolée. Répondît-je avec une pointe de tristesse dans la voie.

Ben' me regardait avec tendresse et son petit sourire en coin. Pourquoi il est aussi parfait ce mec, j'ai vraiment de la chance de l'avoir rencontré. Il décroisa ses bras et les tandis en avant, m'incitant à venir m'y blottir, je ne me fit pas prier. Une fois dans ses bras, il m'embrassa les cheveux. Je fermais les yeux profitant de l'instant présent. Il prononça la fameuse phrase à faire craquer tous les cœurs.

Benjamin : Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie Mila Deschamps. Me dit-il en me fixant de ses yeux bruns.

Mes yeux devaient brillé à cet instant, les étoiles sont présentes, un grand sourire illumina mon visage. Mon ventre s'affola.

Mila : Toi aussi Benjamin Pavard, je t'aime.

On s'embrassa, d'un baiser passionné. Je voulais arrêter le temps.

Boum !

Oh nan putain.

Mila : Vous êtes vraiment pas possible vous quatre. Dis je en me moquant d'eux.

En effet, Lucas, Florian, Kylian et Presnel (s'étant rajouté) étaient avachis par terre. La porte ayant apparement cédé.

Presnel : On peut tout vous expliquez !

Kylian : On entendait plus rien.

Lucas : On croyait que vous vous étiez entre tués.

Florian : Du coup, on s'est plaqué à la porte et....

Benjamin : Et elle est tombée. Conclut-il.

Je soupirais, ils seront toujours désespérants.

Presnel : Oui oui, voilà ! Répondit le défenseur parisien.

Étant l'heure de manger je sort en compagnie de Ben de la chambre.

Mila : Le karma les gars je vous le dit.

On se tchèque avec Ben, on a retrouvé la complicité qui m'a tant manqué.

Mila : Au faite, vous devriez réparer la porte, mon père ne serait pas trop content que vous dégradiez les locaux.

On se souriait mutuellement.

Je l'aime de plus en plus et ça me fait peur.

*

Merci, Camille <3

702 mots.

photographe | pavard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant