neuf - tension et frayeur ✔️

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11 juin 2021, Clairefontaine, Mila Deschamps.

Didier : Qu'est-ce que tu as à ton cou ?

Mila : Appelle maman, s'il te plaît. Conseillais-je à mon père.

Mon père fronçait les sourcils. Ses yeux transparaissaient l'inquiétude. Je l'avais rejoins dans son bureau.

Didier : Mila, tu m'inquiètes.

Pour seule réponse, j'appelais ma mère, Claude. J'entendais sa douce voix résonnait à travers l'ordinateur.

Claude : Didier, oh ma chérie !

Mila : Salut maman, papa est à côté, tu vas bien ?

Claude : Parfaitement bien, rigola-t-elle. Je gagne à fifa contre ton frère.

Elle tourna son téléphone vers l'écran de la télévision, la montrant victorieuse avec le PSG. Mon frère bougonnait à côté, il devait regretter de l'avoir initié.

Tant mieux qu'il soit là. Ma mère pourra le calmer.

Dylan : Il y a triche ! Annonçait-il.

Claude : Admets ta défaite, mon fils. Elle me demanda en me fixant, tu m'as l'air stressée, quelque chose ne vas pas ?

L'instinct maternelle.

Je lui souriais en me triturant les doigts.

J'ai peur.

Claude : Qu'est-ce que tu as à ton cou ? Elle fronça les sourcils.

Didier : Je lui ai posais exactement la même question, elle voulait me le dire avec vous.

Dylan qui s'était levé revient derrière l'écran, il était redevenu très sérieux.

Dylan : Blondinette ? M'interrogea-t-il.

Mila : D'abord, je soupirais, assis-toi.

Il s'exécuta, sans broncher.

Mila : Hier soir, nous étions sortis avec les joueurs. Kylian avait oublié son téléphone, alors Benjamin et moi, nous nous sommes proposés pour l'accompagner et le récupérer. Ils suivaient attentivement mes mots. Nous nous sommes retrouvés dans une embuscade, un guet-apens. Alex était là. Je frissonnais de dégoût à son nom. Il nous a menacé, Kylian et Benjamin devaient se battre sinon, ses hommes de main devaient me faire du mal. On ne l'a d'abord pas pris au sérieux, en voilà le résultat. Je montrais la blessure. Heureusement, les autres sont arrivés. J'ai pu me faire soigner à l'hôpital. Mais, je m'arrêtais.

Dylan n'affichait aucune émotion. Il se leva, serrant ses poing, et, d'un seul geste, renversa un meuble.

Ma mère, tremblante, se leva pour l'arrêter.

Mon père se pris la tête entre ses mains.

Dylan : Continue.

Mila : J'ai bien peur que ce ne soit que le début du cauchemar. Dis-je.

Dylan : J'arrive. Il ne lèvera plus jamais la main sur toi. Je vais m'en assurer.

photographe | pavard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant