huit - révélation ✔️

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J'attends vos réactions ! ❤️❤️

11 juin 2021, 8h, Clairefontaine, Mila Deschamps.

J'ai passé une nuit catastrophique, une nuit blanche.

La douleur à mon cou était insupportable. Heureusement, elle s'est atténuée ce matin. Merci les médicaments. Benjamin s'est levé en pleine nuit. Je n'ai pas cherché à le suivre. Lui aussi, a passé une très mauvaise nuit. Hier soir, il était à mes côtés à chaque instant. Mais, dès que nous sommes arrivés donc notre chambre, il n'a plus décroché un seul mot.

La douleur physique n'était rien. J'étais honteuse et fautive, la douleur psychologique  était bien plus conséquente.

Je descendais dans la salle du réfectoire.

Je trouvais Benjamin assis, seul, en face d'un café. Sans un mot, je m'asseyais à ses côtés. Il ne détourna pas les yeux de sa tasse. J'avais simplement pris un verre de jus d'orange.

Je faisais rouler mon verre vide sur la table, pensive, la main sur le bandage de mon cou.

Nous étions partis à l'hôpital, en toute discrétion, une infirmière m'a fait un bandage et un médecin m'a prescrit des médicaments.
Mon père n'est pas au courant. Les joueurs, non plus. Ils savent qu'il s'est passé un événement cette nuit mais que des bribes.

Lucas et Presnel ont été silencieux.

Comment vais-je lui annoncer.

Benjamin : Ton cou va mieux ? Me demanda-il, levant les yeux de sa tasse.

Je sursautais, surprise.

Mila : Les blessures étaient pratiquement invisibles, je n'ai plus du tout mal. répondis-je dans un soupir.

Benjamin : Menteuse, je t'ai entendu te tourner un nombre incalculable de fois dans le lit.

Mila : Et toi, tu es partis, je répliquais à mon tour.

Benjamin : J'ai mes raisons. Il me regardait à présent dans les yeux.

Mila : Benjamin, s'il te plaît, écoute moi, lui dis-je.

Il hocha la tête.

Mila : C'est totalement vrai, soupirais-je, malheureusement. C'était la nuit où vous aviez gagné la champions league.

flashback 23 août 2020, Paris, Mila Deschamps.

Je soulevais Kylian, délicatement, par ses bras, accompagné de l'aide de Julian, l'international allemand. Il était échoué, alcoolisé, sur le sol du carré vip de la boîte de nuit.

Mila : Merci du coup de main !

Julien : C'est normal, me répondît-il avec un léger sourire.

Il posa sa main sur mon épaule.

Julian : Je vais aller ramasser presse citron et le ramener chez lui, Sarah doit s'inquiéter. Me dit-il, avec son léger accent.

Nous regardions Presnel au milieu de la boîte, danser. Il manquait de tomber à chaque pas. Marquinhos tentait de le retenir, difficilement.

Il les rejoignis en trottinant.

J'avais appelé un chauffeur privé, il y a 20 minutes pour ramener Leo, Neymar et Angel, qui dormait sur le canapé.

Kylian nous avez tenu tête. Il voulait aller absolument en boîte. Pour décompresser, pour oublier. J'ai cédé. Je ne pouvais pas refuser. Ses yeux me suppliait. Autre chose le tourmenté.

photographe | pavard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant