trois - une discussion s'impose ✔️

8.8K 314 54
                                    

Istra - Russie, 28 juin 2018, Mila Deschamps

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Istra - Russie, 28 juin 2018, Mila Deschamps.

Jour d'entraînement cette après midi, l'occasion pour moi de faire mes preuves. Hier j'ai préparé le matériel nécessaire pour cette séance. Comme je l'ai déjà dit, toujours être prête à l'avance ! Primordial.

Il n'est que 7h et je suis encore dans mon lit, réfléchissant à ce nouveau jour, j'aime les grasses matinées mais j'ai pas le choix il faut que je me lève. Depuis mon altercation avec bouclettes, il occupe la plupart de mes pensées, je pense aller lui parler aujourd'hui. Je ne souhaite pas une mauvaise entente avec lui. Je parcours mes réseaux sociaux avant de quitter mon lit, enfin.

J'enfile la tenue officielle du staff de l'équipe de France. On m'a apporté plusieurs ensembles hier soir. Je passe sous mes doigts ma chaîne porte bonheur offerte par mon jumeau lorsque nous avions 15 ans, nostalgique. Je termine de me préparer, je me brosse les cheveux en me faisant une queue de cheval haute, en plus de les natter. Je me maquille, en faisant légèrement mes sourcils et mettant du mascara.

J'attrape mon téléphone sur ma table de nuit, avant de jeter un rapide coup d'œil dans le miroir, je replace une mèche de cheveux qui s'était échappé. Je sors, puis ferme la porte à l'aide de ma carte magnétique, minutieusement, pour éviter de la faire tomber une nouvelle fois.
Je ne croise pas bouclettes dans les couloirs, pour mon plus grand bonheur, pas l'envie de l'affronter dès le matin.

Je croisa quelques joueurs et employés que je saluais. Mon père n'était pas présent, il a s'en doute déjà déjeuner, et il se trouvait dans son bureau. J'irais le voir plus tard.

Je rejoins Kylian, à la même place qu'hier, avec une assiette bien garnie, œuf brouillé, bacon et croissant. Accompagné d'un grand verre de jus d'orange. Ce dernier discute avec le marseillais, Florian Thauvin. Je les salues.

Pendant le petit déjeuner, je les écoute.
Il discute foot. Pas étonnant. Plus particulièrement à propos du prochain match, le premier auquel je vais assister et pas des moindres, le huitième de finale face à l'Argentine de Messi, 5 ballons d'or.

Adil Rami et Benjamin arrivent en riant. Ils s'assoient en face de nous, Adil me dit bonjour. Adil à l'air d'être quelqu'un d'exceptionnel. Il a beau être remplaçant, il a l'expérience, c'est un atout majeur pour le groupe, il nous soude tous.

En parlant des deux nouveaux arrivants,  bouclettes chuchote un salut, à peine audible mais tout de même. Premier geste sympathique de sa part. Cela me surprend énormément je dois dire. Est-il lunatique ?

Je ne fais plus attention à eux et me lève dans le but d'aller voir mon père. Cependant, avant que je ne puisse franchir la porte quelqu'un attrape fermement mon poignet, me faisant valser. Perdant ainsi mes appuis.

Je me retournais, surprise, bouclettes se tenait devant moi. Me fixant de son regard perçant. Il ne démord pas devant moi. Je retirais mon poignet précipitamment de son emprise. Celle ci commençait à me faire mal. Il s'en rendit compte, affichant un regard désolé.

« Mila : Tu es malade ma parole ! Hurlais-je pratiquement. Il m'a fait peur.

Benjamin : Excuse moi. Reprit-il doucement, baissant les yeux.

Mila : Bien sûr. Je levais les yeux au ciel et soupira. »

Notre scène de ménage attira l'attention des joueurs. Il nous regardaient bizarrement. Compréhensible.
Puis, je regardais à nouveau bouclettes. J'avais détourné mes yeux vers les eux.

Il souffla.

« Benjamin : Puis-je te parler ? S'il te plaît. Questionna-t-il. Il se voulait sincère. »

Ainsi, voulant parler avec lui plutôt, ma décision fut vite prise. Pas besoin de faire le premier pas.

« Mila : D'accord ! Acceptais-je sa demande. »

Benjamin paru surpris. Il se reprit très vite en me souriant, ravi de ma réponse. Il me remercia grandement, on se dirigea alors vers sa chambre, sous prétexte que ce serait beaucoup plus calme. Je partage sa décision. De vraies commères sont présentes dans la salle, nous pouvons alors être à l'abri des oreilles indiscrètes, dans sa chambre. Pas besoins de donner des noms, vous les devinerez facilement.

Je tenais à vous remercier pour tous les votes et ajouts ! 🇫🇷❤️

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Je tenais à vous remercier pour tous les
votes et ajouts ! 🇫🇷❤️

A plus, Camille.

photographe | pavard Où les histoires vivent. Découvrez maintenant