Chapitre 31

398 27 0
                                    

Depuis maintenant deux jours que je refusais de manger de me doucher ou encore de me lever du lit. L'absence d'Ethan près de moi me rendait nostalgique, il occupait toutes mes pensées. J'ai fini par comprendre que tout était de ma faute. Parce que si je n'avais pas joué le capricieux, si je n'avait pas désobéit à ses ordres, jamais je serai dans cette situation. J'avais fait des erreurs, et en assumer les conséquences était beaucoup trop douloureux. Je passais pratiquement mon temps à pleurer et me morfondre en pensant à ma vie si je n'avait pas été aussi égoïste. Je sais ce qu'il en coûte de ne pas se nourrir lorsqu'on est...enceinte. Mais à ce moment, je dois dire que je m'en fiche royalement. C'est à ce moment-là que j'ai compris qu'il avait bel et bien installé des caméras dans la chambre. Parce qu'ils avaient compris que je ne me nourrissais plus. Ils étaient venus vêtu de blouson blanc et de gants en latex. Avec une bouteille de lait, et ce que je présumais être un entonnoir relié à un très long tuyau en plastique. Comme celle que l'on peut trouver dans les hôpitaux, ceux enfoncés dans la gorge qui te serre à respirer. Je compris que trop tard ce qu'ils comptaient faire de tout ça, de moi. Avant que je n'aie eu le temps de m'échapper. Deux hommes plutôt costauds s'empara de mes bras m'agenouillant sur le sol afin de mobiliser au mieux. Puis ensuite, la femme s'approcha de moi avec l'entonnoir et le tuyau et une autre avec la bouteille de lait dont elle ouvrit le bouchon. Je savais précisément ce qu'ils allaient faire, alors je commençais à me débattre comme un diable, je sortis inconsciemment mes griffes, je sentis mes pupilles me brûler, mes canines s'allongé. J'étais fermement décidé à ne pas les laisser faire de moi du bétail. Ils m'avait déjà beaucoup pris, il me prendrait pas ça.

Inconnue-Évite de te débattre ça ne sert à rien. Tu vas faire que t'épuiser.

Je continuais à m'agiter et je finis enfin par blesser un des hommes qui me maintenait au sol. Celui-ci siffla de douleur avant de me regarder avec mépris et dégoût. Sa peau se cicatrisa en même pas deux secondes. Je me souviens que sa peau était froide quand il m'a touché...foutu vampire.

Inconnue-Très bien comme tu voudras...ouvrer lui ça putain de gueule.

L'homme que j'avait blessé s'approcha de moi un sourire méprisant le regard noir. À croire qu'ils prenaient plaisir à me faire sa. En même temps, il ne fallait pas s'étonner que le personnel soit aussi taré. Vu qu'ils était tous des vampires, leur odeur de cendre mélanger à celle de la mort. Et leurs peaux semblables au métal froid, grisonnant. Il était pas vraiment mort, pas tout à fait vivant.

L'homme qui s'approcha de moi ne mit pas cinq secondes à m'immobiliser de nouveau, il planta la paume et les doigts de sa main glaciale sous mon menton à la naissance de ma pomme d'Adam. Il pressait ses doigts sur ma mâchoire inférieure afin de m'obliger à ouvrir ma bouche de force. À ce moment j'avais beau me débattre mais sa force avait comme décuplé et je vie tous à coups ces yeux changer de couleur devenir comme Loukas ce violet électrique si terrifiant. Et ses veines ressortir de ses tempes semblables à des racines d'arbres qui germaient sur son crâne tapissant sa peau. C'était à la fois un spectacle monstrueux et captivant. La femme commença à enfoncer dans ma gorge le tuyau en plastique. Je commençais à m'étouffer. De la bave sortait de mes lèvres sans contrôle. Je sentais que mes yeux devenaient rouges et humides. Je vis l'autre femme se déplacer avec la bouteille de lait. Et je me mis de nouveau à me débattre de toutes mes forces.

Moi-Mmh !

Mais la pression des mains des autre hommes qui me maintenait immobile devenait plus fort que jamais, au point d'avoir suffisamment mal pour me résilier. Je commençais à pleurer. Je ne voulais pas paraître aussi faible, mais c'était.......au dessus de mes forces. Je n'avait jamais été aussi seul de ma vie qu'en cet instant où ma volonté avait complètement disparu de mon être. Au moment où ils commencèrent à emplies mon estomac de ce lait infecte. J'étais déjà partie. C'était comme très loin de ça loin de tous. Je n'étais pas là ce n'était pas moi ici....Je revis de nouveau le portrait accrocher au mur blanc du couloir et je m'imaginai courir sur les dunes de sable jaune. Le soleil de plomb réchauffant mon visage humide. Le vent soufflant cet air pur, grisant. Et avant que je m'en rende compte ils avaient fini leur boulot et avaient quitter la chambre où il ne restait plus que moi allongé sur le sol froid et humide de mes larmes et de reste de lait que je ne suis pas parvenu à avaler. Je sentais encore la pression de leur main sur moi. Leur regard froid et méprisant. Mais je ne savais pas que cet acte signait le début d'une descente aux enfers. Dont je n'en sortirai pas indemne. Je me sentis sombrer dans le sommeil arraché de mon cauchemar, plongé dans un souvenir lointain. Ou ma mère me chantait une chanson allongée sur le lit éclairé par là lampe de chevet. J'avais de nouveau cinq ans. Je souris, apaiser par ce moment d'innocence.

le secret du loupWhere stories live. Discover now