L'ESCLAVE DU CHEIKH.

Chapitre 48: Un cri qui vient du coeur !

Bonne lecture.🤗

Je posterai les deux derniers chapitres tout à l'heure.

Je vous remercie pour tout. En particulier pour vos commentaires qui m'ont donné la force d'achever cette œuvre.

L'esclave du Cheikh... se termine aujourd'hui.
Il n'y aura pas d'épilogue.
J'espère 🤞 que ça ne vous dérange pas.

Lorsqu'elle se réveilla au petit matin qu'elle ne fut pas la déception de Sadia de trouver le lit vide. Elle se redressa sur ses coudes et se calla contre les oreillers l'esprit perdu dans les souvenirs de la nuit qu'il lui avait fait passé. Blottit dans ses bras elle avait ressenti tellement de quiétude.

Et maintenant loin de lui elle se sentait vide et abandonné.

Un mauvais pressentiment lui broyait les tripes sans qu'elle ne puisse poser les mots sur cela. Son regard se perdit dans la contemplation du soleil qui amorçait sa course vers le sommet du ciel.

Ses nausées matinales la firent abandonner ce merveilleux panorama pour courir en direction des latrines. Après c'être complétement vidée elle se fit couler un bain qui lui redonna quelque force. Une fois habillée elle sortit de la chambre pour rejoindre les autres qui devaient certainement être déjà à table.

Arrivé au niveau de la grande salle à manger, elle surprit une conversation entre Max et Sanae qui lui comprima le cœur.
C'était donc pour cela qu'il semblait si préoccupé...

Elle devait l'empêcher de commettre cette bêtise. Elle n'avait pas besoin qui s'immole pour lui pardonner. Pourquoi devait-il se montrer buté, si entêté et tellement borné se demanda-t-elle en essuyant rageusement les larmes qui marquaient son visage.

Elle pénétra d'un pas décidé dans la pièce et leva sa main dans un geste impérial, pour faire taire Max qui s'apprêtait à lui mentir à coup sûr.

Bon sang elle était muette mais pas sourde.
Elle contourna la table et vint se placer en face de Max.

Le regard qu'elle coula sur son garde du corps laissait luire la détermination qui l'habitait. Elle voulait des explications et elle les aurait.

-J...Je. Sadia tu ne dois pas lui en vouloir. Il le fait pour toi, pour vous.

Commença Max avec hésitation avant de souffler résigné. Il était évident que peu importe ce qu'elle dirait Sadia n'allait faire qu'à sa tête. Et tout bien réfléchit était-ce si mal ?

« Je veux que tu me conduises où aura lieu l'exécution cette sentence » Ecrivit-elle

-Je ne peux pas faire cela ma belle. Il ne me le pardonnera jamais. C'est une question d'honneur pour lui. Essaya-t-elle d'argumenter.

Sadia tapa un pied au sol excédé de ne pouvoir dire tout ce qui lui restait au travers de la gorge.

« Toi comme lui êtes dans l'erreur. C'est une question d'amour. Et rien n'est au-dessus de l'amour, encore moins ce satané orgueil qui le pousse à agir de la sorte »

Sanae se leva et vint la rejoindre. Elle posa une main de sollicitude sur l'épaule de Sadia.

-Max tu devrais obéir aux ordres de la reine. En l'absence du roi c'est elle qui commande. Donc en lui obéissant tu ne fais que ton devoir. Suggéra la princesse avec sa douceur coutumière.

Face à cet argument plein de bon sens. Max sourit résigner.

-Il semblerait que vous êtes ligués contre ma modeste personne. Eh bien qu'attendons nous. Allons-y. Mais nous voyagerons par la voix des aires. Fès se trouve à 3 jours d'ici par voie terrestre. En hélicoptère trois heures devrait suffire.