Chapitre 18: Déclaration de Guerre...

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- Où est-elle ?

S'éleva la voix de Kaleb dans un rugissement, qui n'avait rien à envier à celui d'un fauve affamé.

Ses hommes étaient tétanisés de peur. L'atmosphère s'était chargée d'une tension qui allait grandissante, comme si des millions de décharges électriques traversaient la pièce.Tel  un lion en cage près à enfoncer ses incisives dans la jugulaire de la première proie venue , Kaleb ne tenait plus en place.

Il ne cessait de faire des va et vient dans le corridor du palais, fulminant de colère, la mâchoire contractée, les poings fermés. Tandis que son imagination le portait à imaginer mille et un scénarios plus terrifiants les uns que les autres sur le sort qu'il réserverai à la jeune fille en cas de tentative de fuite.

Voila déjà deux bonne heures qu'il avait sommé Djaffar de reconduire Sadia au palais, et jusqu'ici pas l'ombre ni de l'un ni de l'autre.

Qu'est ce qui pouvait justifier ce Retard ? Avait-elle tenté de s'échapper ? Ou pire, avait elle réussit ? L'idée semblait peu probable, Djaffar était l'un des meilleurs soldats de sa garde rapproché, en outre il ne relâchait jamais ca garde. Mais surtout, il craignait trop pour sa vie, pour la laisser s'échapper.

Alors comment expliquer leur absence.

Une fois descendu de la voiture dernier cri du Directeur de l'hôpital, Sadia c'était précipité de révéler sa présence, avant que l'homme n'abatte son coureau sur les malheureux serviteurs.

Lorsqu'il la vit monter les escaliers en courant, Kaleb ressenti un soulagement indescriptible. Il avait l'impression d'immergé des ténèbres.

De respiré de nouveau, c'était une sensation étrange et nouvelle pour lui. Cette sensation de suffoqué qu'on ressent après des minutes sous l'eau sans oxygène.
On aurait dit qu'il respirait de nouveau.

Il braqua ses yeux sur elle, comme pour ce rassurer qu'il n'était pas sujet à une illusion. Les heures qui venait de s'écouler, lui avait été réellement pénible.

Il s'était senti englouti par un sentiment d'abandon, de solitude, d'immense vide. Il comprit à cet instant qu'elle était la seule à pouvoir le combler.

Et ce constat l'irrita davantage...

-Où étiez vous passez ? Fit-il avec froideur, la bouche déformée par la colère, il agrippa ses joues en enfonçant ses doigts dans sa chair lui arrachant un cri de douleur.

Elle ne répondit rien. Seul ses yeux exprimait toute le ressentiment qui l'habitait.
Devant le silence buté de la jeune femme, il resserra sa prise.

-Si j'apprends que vous avez tentez quoique se soit pour vous enfuir, je vous promets qu'i...

-Et pourquoi chercherait elle à s'enfuir ?

C'était la voix du Directeur de l'hôpital qui venait d'investir   la pièce.

Kaleb fronça les sourcils en signe d'incompréhension...

Que pouvait bien faire ce docteur à cette heure chez lui ? En compagnie de la jeune femme, il était de toute évidence celui qui l'avait ramené au palais.

Si le médecin de sa sœur était ici en présence de Sadia , où était donc passer Djaffar? Lasse de ces questions qui trouveraient tôt ou tard des réponses. Il porta son attention sur l'homme devant lui, avant que ses lèvres ne s'étirent en un sourire énigmatique, qui disparu aussitôt.

Les deux hommes se toisèrent longuement dans un affrontement silencieux. Chacun laissant transparaître toute la haine et l'antipathie  qu'il éprouvait l'un pour l'autre.

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant