Chapitre 42: Tu es toute mon existence .

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Coucou les gars j'espère 🤞 que vous allez bien. Moi ca va tout doucement... 

Certaines n'ont pas beaucoup aimé le chapitre précédent. Et je les comprends... ça fait beaucoup de douleur 😖.

Mais dites vous bien que si c'est difficile pour vous de lire ce déferlement de violences imaginez dans quel état écrire ✍️ ce genre de chapitre peut me mettre.

Sérieusement je n'éprouve aucun plaisir à écrire cette histoire ...

l'atmosphère, le cadre de l'histoire sans oublier le sujet principal: l'esclavage... autant d'éléments qui me secouent émotionnellement... 

si j'ai décidé d'écrire cette histoire c'est pour décrier à mon niveau cette pratique... j'ai horreur de la violence , des drames et des Sad end ... Alors tenez le coup jusqu'à la fin .











Alors que les derniers mots disparaissait emporté par le vent, Sadia distingua plus distinctement l'ombre de Kaleb surgir des ténèbres, la rage contorsionnait ses traits... Il blêmit en trouvant son regard mi-vivant, mi-mort.

Le regard de la jeune femme...était devenu un cimetière d'émotions... qui ne renvoyait plus rien... Si ce n'est un gouffre de désespoir.

A cet instant précis, Kaleb découvrit que son épouse était devenue sa raison de vivre, une douleur aigue lui vrilla la poitrine, comme une lame s'enfonçant dans son cœur. 

Et comme au ralentit, il vit le membre dresser de Djaffar s'apprêter à la pénétrer, elle, sa femme, son soleil, sa perfection.

Avec un hurlement de fauve à la hauteur de la rage qui l'habitait, Kaleb fit un bond désespéré pour arrêter le geste de Djaffar. Ce dernier sous le coup  chancela et lâcha le corps de sa victime...

Le roi enjamba le corps de Djaffar, il consacrait sa rage sur chaque coup de poing qu'il assénait à son adversaire, il les succédait de plus en plus vite, avec une telle précision augmenté par des grognements de rage.

Voyant le corps de sa femme se mouvoir avec difficulté il eu un moment de distraction... Qui permit  à Djaffar de faire   quelques pas en arrière pour se saisir de l'arme qui était non loin d'eux. Mais Kaleb  comprenant son intention se jeta sur lui, les deux hommes roulèrent sauvagement, luttant pour la possession de l'arme, Kaleb jeta ses dernières forces dans ce combat et réussit à récupérer l'arme.  Ses lèvres se retroussèrent en une féroce grimace de triomphe. Il vit la peur la plus abjecte remplacer l'ironie  méprisante dans les yeux de son adversaire.

-Je t'avais prévenu, lui lança-t-il en se redressant l'arme pointé sur Djaffar.

Djaffar devint aussi pâle que du linge sous le ton tranchant et irrévocable de la voix du Roi.

-Petit frère épargne moi... Supplia-t-il en désespoir de cause.

-Un frère ne se comporte pas comme le dernier des salopards... Tu as comploté sur mon dos pour t'emparer du pouvoir, ça j'aurais pu te pardonner encore, mais comme ci  ca ne suffisait pas tu t'en ai prise à ta propre sœur bâtard.

-Tu sais très bien que ne lui aurait rien fait, je l'aime tout autant que toi...

- Ferme-la, dans ta bouche le mot aimer sonne comme une insulte... Tu me dégoûte.

-Aujourd'hui je te dégoûte peut être, mais n'oublie pas que tu n'es pas mieux que moi... Tu as acheté cette pauvre fille, tu l'as violé, tu l'as battu... Et maintenant tu oses te poser en donneur de leçon... Tire, vas y tire, et tu auras le sang de ton propre frère sur les mains.

L'ESCLAVE DU CHEIKH.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant