L'ESCLAVE DU CHEIKH.

Chapitre 15: A MES PIEDS!

Chapitre12 : A MES PIEDS !

Coucou tout les gars😉
Désolée pour la longue attente.
Mais je voulais publier ce chapitre aujourd'hui parce que c'est mon anniversaire.
Joyeux anniversaire à tous ceux qui soufflent sur une bougie de plus aujourd'hui.

Kaleb descendait les marches de son jet  d’un pas raide, traduisant la grande tension qui l’habitait.

Une fois à terre, il fut directement entouré par la garde royale, qui le conduisit directement à son véhicule. Il avait donné des instructions très précises, il ne voulait aucun bain de foule. Il était d’une humeur Massacrante ce soir. Il avait dû tout le long de la journée assisté à un sommet extraordinaire de la ligue arabe, qui s’était réunie d’urgence, en Arabie Saoudite, face aux attaques répétés de DAESH dans le golf arabique. Ce groupe  terroriste avait vu le jour, à la suite de la mort de Ben Laden, lors d’une opération militaire menée par l’armée américaine sous l’administration Obama.

Une mort qui ne constituait pas une si lourde perte pour l’humanité. Au moins ces satané américains avaient fait quelque chose de bon pour l’humanité. Songea t-il avec cynisme.

Kaleb haïssait l’Amérique. Ce pays n’avait de cesse de s’ingérer dans les affaires d’états des pays  au gré de leurs intérêts, bafouant ainsi leur souveraineté et leur indépendance. Les américains se posaient en gendarme du monde, alors que c'était eu les vrais terroristes. Sinon comment qualifié  l’offensive américaine mené en Irak en 2003 par George BUSH, au nom d’une légitime défense préventive soutenu par des motifs fallacieux. Puisque jusqu’à nos jours, les armes chimiques dont il accusait Sadam HUSSEIN, d’avoir en sa possession n’avait jamais été découvert...

C'était purement et simplement un acte d'agression... Une attaque terroriste.

Un bain de sang inutile, qui n’avait servir qu’aux  intérêts américains et au puissant lobby des armes.

L ’Amérique était définitivement une nation de sangsue… pensait-il. Chacune de leurs interventions au nom du maintien de la paix, sous le couvercle de l’ONU, <<ce machin>> , comme le qualifiait si bien le Général DEGAULE, étaient juste des moyens pour s’approprier plus aisément les richesses du sol et du sous sol des pays visés.

Alors lorsque le secrétaire américain, chargé des affaires étrangères, avait pris la parole, assurant l’engagement  des USA aux côtés des pays de la ligue pour venir à bout de DAESH, il n’avait pas été dupe. Il y’aurait une contre partie, et elle  serait lourde.

Depuis son accession au trône, Kaleb avait toujours veillé à entretenir des relations cordiales avec les américains, limitant leur contact aux questions économiques. Il en avait fait  pareil avec la Russie. Car malgré le récent réchauffement des relations Américano-russes, le malaise persistait. Américain et russe s’embrassait pour mieux se poignarder. Et or de question que son Royaume se retrouve au milieu de cette guerre silencieuse.  

C’était donc dans une humeur massacrante qu’il pénétra au palais, accueilli par une cohorte de domestiques, aligné les uns face aux ordres en deux lignes parallèles, la tête baissée. Lui adressant des révérences surfaites… Comme un automate il les traversa sans aucun geste d’amabilité à leur endroit.
Il ne voyait vraiment  la nécessité de se montrer cordial avec des êtres aussi dénués d'intérêts, ce n’était que des domestiques et  ils étaient payés pour cela.

D’un pas alerte il se dirigea vers ses appartements, lorsqu'il fut attirer par des bruit s d’éclats de rire provenant de la salle des banquets, ou seule la famille royale était autorisé d’y séjourner.

En général, il était le seul à y prendre ses repas, accompagné quelque fois de Djaffar, ou d’illustres personnalités, trié au grain. Très souvent c’était des Investisseurs étranger, où des homologues. Sa sœur ne venait jamais dans cette partie du palais.  Préférant la solitude de ses appartements à sa compagnie, elle prenait ses repas seuls.