42.2. Past & future

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DAREN

Mon sang s'enflamme alors qu'elle me teste avec son regard irrésistible.

Je pourrais vraiment aller prendre une douche avec elle.

Puis nous ne répondrions plus du reste.

Et je doute que ce soit la bonne chose à faire.
J'en doute vraiment.

Nous ne sommes pas censés coucher ensemble ; nous l'avions conclu depuis le début. Elle est quasiment vierge, allergique au latex, et je ne peux pas lui faire un enfant. Nous avions dit que lorsque nous serions assez à l'aise ensemble, je ferai un test de dépistage pour ne pas la rendre malade puis, nous passerions le cap. Mais quel couple d'un mois est comparable à nous ? Est-ce qu'on pourrait être plus à l'aise que ça ?

Car elle me hurle déjà dessus lorsque la lunette de la toilette est levée. Nous cuisinons ensemble tous les soirs pour économiser et pour éviter la mal-bouffe, puisqu'elle y tient. Nous dormons dans un même lit sans être constamment conscients de la quequette et de la nenette de l'autre. Nous sommes ensemble parce que nous aimons passer du temps à deux.

Dans son regard franc, je vois qu'elle n'en peut plus de dormir près de moi toutes les nuits, à moitié nue, sans rien faire. Elle veut brûler les étapes et Dieu sait à quel point je le veux aussi.

Sauf que je ne peux pas. Pas de capote, pas de sexe.

Mais elle m'embrasse à nouveau, mettant ma résistance à l'épreuve. Et elle sait comment mordiller, lécher et suçoter jusqu'à ce que je ne puisse plus faire autre chose que ce qu'elle veut et que je la soulève contre moi pour nous emmener dans la salle de bains attenante en grognant.

Je la dépose sur la céramique au sol tandis qu'elle halète, les joues rouges.

Elle retire sa nuisette noire sans me quitter des yeux, la jette sur les tuiles du plancher. Je délace les cordons de mon pantalon de jogging gris en sentant mon cœur cogner violemment contre ma cage thoracique lorsqu'elle enlève son soutien-gorge avec hésitation. Ses seins sont ronds et fermes, assez généreux, ses tétons sont d'un rose foncé, pointés, le collier doré en forme de croix qu'elle porte toujours à son cou décore sa peau bronzée qui se couvre de chair de poule et l'unique tanga en dentelle noire qu'elle porte lui donne une silhouette divine.

Elle est tellement putain de belle que je pourrais en mourir à l'instant. Alors qu'on n'a rien fait encore.
Bordel, on n'a même pas commencé.

Je me débarrasse de mon pantalon tandis qu'elle coince ses pouces dans l'élastique de sa culotte, toute rouge. Puis, elle la fait glisser le long de ses longues jambes pour me révéler un petit triangle de poils bruns et taillés qui dissimulent un sexe qu'il me tarde de voir. Sa poitrine parfaite se soulève frénétiquement alors que ses yeux descendent sur mon boxer tendu à bloc devant elle.

— Je... je n'en ai jamais vraiment vu, bredouille-t-elle. Et euh... tu-

— Tourne-toi, murmuré-je, la voix rauque.

Elle s'empresse de le faire et la vision de dos me tue encore un peu alors que les boucles de ses cheveux cascadent jusqu'à sa chute de reins et qu'un tatouage du contour d'un cœur m'attend sur l'une des fossettes au-dessus de ses fesses rondes. Elle serait parfaite assise à califourchon sur une chaise. Son dos cambré, son sexe offert, ses cheveux rassemblés dans mon poing...

Sixty Shades of a Unicorn - T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant