Chapitre 46 "Resaut"

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Tu respires rapidement, ayant comme des sueurs froides. Tu fais les cents pas dans la serre que tu crois sans doute devenir ton tombeau. Tu as mal au ventre et tu tentes d'arrêter tes larmes.

Il y a sûrement une solution... Il faut qu'il y ait une solution. Ça ne peut pas ce terminer comme ça.

Tu te mis à crier un Juron en donnant un coup de pieds dans tout ce qui traînait encore dans la pièce. Tu exprimes ta colère et ta frustration de perdre la partie en faisant éclater tout accessoire. Lorsque tu t'en lassés, tu retournes à côté de Chiaki et te laisse tomber sur le mur.

Elle te regarde d'un air triste et navrée alors que tu soupires en fixant la trace du Monokuma sur ton bras. Dans quelques heures tu allais te convertir au désespoir que tu le veuilles ou pas...

"- On devrait tout de même avancer... Non ? Je sais bien qu'on a été mordus mais... On peut tout de même essayer de continuer...?" Propose Chiaki.

Tu le vois bien dans ses yeux mornes et sombres. Elle se prépare déjà inconsciemment à devenir une rémanant. Le désespoir l'a déjà assaillie même si elle tente de rester forte. Tu lui caresse l'épaule de manière rassurante puis vous vous relevez.

"- Tu as raison... Après tout... qu'est-ce qu'on a, à perdre..." Acquiesces-tu.

Vous replacez les meubles, les plates-formes ou même les étagères pour former des sortes de marches menant à la fenêtre. Vous grimpez en soupirant les choses puis passez la fenêtre, l'air sombre.

Vous vous retrouvez à errer sur des toits de différents bâtiments. Personne n'ose ouvrir la conversation.

Plus le temps passe au cour de la journée, plus tu remarques que Chiaki a un air de plus en plus sombre et désespéré. Toi, tu sens seulement une légèrement désespération, comme à l'aurore.

Le soleil se lève et vous le fixez, debout sur un toit. Tu regarde par la suite Chiaki. Ses yeux sont plus magenta et reflètent le vide. Tu te demande par la suite qui a été mordue en première... Toi ou Chiaki ? Tu ne peux le savoir, tout s'est passé si rapidement.

Chiaki remarque finalement après de longues minutes que tu la fixais d'un air incertain. Elle pose son regard dans le tient. Son teint est très pâle, autant qu'un draps, ce qui a le don de te provoquer des frissons. Ses yeux roses maintenant magentas deviennent rouges.

Tu recules d'un pas sans le vouloir. Tu devenue méfiante à son égard, même si cela te faisait de la peine. Si jamais elle se transforme avant toi et que tu dois la tuer, si jamais... Tu vas te retrouver seule au beau milieu d'une immense île, sans partenaire pour couvrir tes arrières si jamais.

Tu dois bien reconnaître que Chiaki a sauvée ta vie à quelque reprises. Et puis son ton calme et doux t'apaisait de fois de temps en temps. Tu l'apprécie bien au fond. Mais en ce moment elle t'effraie et pas seulement légèrement...

Elle tente de dire quelque chose mais ce fût un mystère total puisque ça se transforme en une tornade de mots. Elle marmonne des choses incompréhensibles.

"-...Chiaki...?" L'appelles-tu.

Puis lorsque tu la regarde dans les yeux, elle n'est plus. Il n'y a comme aucun émotion, si ce n'est que le désespoir. Ce regard à présent rouge flash te fit plus de mal que tu l'aurais imaginé.

Puis sans réfléchir comme si c'était un réflexe, elle te sauta dessus, prête à t'assaillir à la gorge. Tu te fais plaquer douloureusement sur le parterre du toit et tient ses poignets pour l'empêcher de t'aggriper. Tu tentes de toutes tes forces de l'éloigner. Réfléchissant rapidement, tu sais que tu ne peux laisser l'émotion prendre le dessus.

Surtout dans une tuerie.

(Monomi: Mais ce n'est pas une-

Monocat: Chut.)

Tu sentis alors tes yeux s'embuer de larmes et tu n'eu d'autres choix que de la pousser du bord du toit où vous êtes.

Sombrant dans le vide et les ténèbres d'une ruelle, tu regardes son corps s'écraser au sol en une sorte de fracas.

Tu restes là à la fixer pendant quelques courtes secondes avant de souffler et te relever. Tu sèches rapidement les larmes qui avaient coulées sur tes joues puis tu te relèves  lentement.

Tu descends calmement du toit par un escalier d'un air penaud. Il n'y a rien à faire à la hâte en ce moment. Et ta manche droite déchirée ne cesse de te rappeler que tu vas devenir l'une de ces... choses toi aussi.

En soupirant tristement, tu entres dans la ruelle où est tombée Chiaki.
Son cadavre est là. Pourtant, il n'y a aucune flaque de sang rose. Tu supposes que c'est normal...? M'enfin.

Tu t'accroupis à côté de son corps sans vie puis inspecte l'endroit où elle avait été mordue. Sur sa main, étrangement, sortant du "dessin" de Monokuma il y a des sortes de lianes noirs entourant son poignet et recouvrant ses doigts.

Tu te demandes comment ça se fait. Peut-être que lorsqu'un remanant meurt, ça fait ça. À moins que Chiaki n'ai eu quelque chose à te cacher, mais tu ne penses pas vraiment que ça peut être cela.

Finalement, tu marches, marches et marches encore. Tu cherches quelque chose mais tu ne sais pas quoi. C'est assez morne. Même si Chiaki et toi ne parliez pas beaucoup, tu t'es tout de même habituée à sa présence. Donc te retrouver seule te déstabilise légèrement.

Tu regardes les soleil dans le ciel où il n'y a que quelque nuages. Selon la position de l'étoile de feu, il doit être à peu près midi et tu as très faim.

Tu dois donc logiquement trouver de la nourriture.

Mais à force de regarder que le soleil et pas ta route ou autres choses, tu t'enfarges dans des débris quelconque et tombes sur quelque chose.

Car la chance t'as quitté et ne reviendra sûrement pas.

(Monophanie: C'est triste ;-;)

"-Mais aïe putain !" Se plaint soudainement une voix masculine.

Attend...

En fait, cette chose est une personne.

Tu équarquilles en la regardant ensuite.

Cette personne que tu connais que trop bien.

Non...

Cette personne que tu pensais morte.

Attend...

"- K-kokichi !?" T'exclames-tu soudainement.

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Oui je n'ai que 1112 mots et oui j'arrête le chapitre là :0 ;-; ainsi que oui je sais que je suis michante ;-;

MAIIIIIS APRÈS 200303022 CHAPITRES.

NOUS RETROUVONS NOTRE DESPOTE :D 🎉

Donc... mi ! ^•^

Kᴏᴋɪᴄʜɪ X ʀᴇᴀᴅᴇʀOù les histoires vivent. Découvrez maintenant