Chapitre 37

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Kyle ne fait plus partie de ma vie et j'en suis fière. Il ne me manque pas du tout, son sourire ne me manque pas, son regard ne me manque pas, sa façon de marché ne me manque pas et surtout sa voix ne me manque pas ! D'allier je trouve ça cool qu'il ne nous donne pas cours... Ça me fait chier tout ça ! Comment je peux être amoureuse de lui en sachant qu'il a une femme ?
- Tu as vu, je t'avais prévenu que c'était fini...
Je fus couper le regard interrogatif d’Arianna.
- Mes sentiments, idiote, lance je.
- Tout comme toi, me dit-elle avec un sourire.
- Tu me crois ?
- Pour ?
- Ben que j'ai oublié Kyle.
- Oui je te crois, comme toutes les autres fois où tu ne l'as dit, me dit-elle avec un air ennuyer.
Bon je sais que je dit souvent que je veux l'oublier ou que je l'ai oublié pourtant ce n'est pas le cas, mais je crois que peut-être que si je le dis tout le temps, je vais finir par l'oublier. Je sais aussi qu'au fond de moi, je n'ai pas envie de l'oublier.
- Regarde il y a Haitam.
- Ouais et ?
Je sais très bien ce qu'elle veut faire, elle pense que je la connais pas assez, mais elle se trompe... j'explique, Haitam à les cheveux brun foncé, les yeux noisettes et le plus important, il a le comportement de Kyle, pas exactement, mais à peut près. Comme j'aime les personnes avec un comportement mâture, intelligent, calme etc... Elle se dit que ça serait plus facile pour elle de me faire tomber amoureuse d'Haitam donc oublier Kyle. Elle a raison sur une chose je pourrais facilement tombé amoureuse d'Haitam, mais ça serait vraiment très difficile d'oublier Kyle.
- Il est trop beau ce type, me dit-elle en me faisant un clin d'œil.
Je fis semblant de n'avoir pas entendu.
- Ouais trop, il irait trop bien avec toi, lui dis je pour retourner la situation contre elle.
- Moi j'ai Tony !
- Tony Parker ou Scott ?
- Ben Parker !
- Nooonnn, fis je étonné.
Je suis étonnée, car Tony est très, très différents des mecs qu'elle a été amoureux.
- Salut les filles, dis Iris en arrivant.
Comment elle date ! Non en fait c'est parce que je ne suis pas venu à l'école pendant une semaine et le premier jour de la rentrée elle n'était pas là... en tout cas je l'ai pas vu.
- Alors tu t'es décidé à rentrer du Maroc, demande Arianna après la bise que nous a donnée Iris.
- Ouais... je voulais encore rester... mais ma mère en a décidé autrement.
Iris est à moitié marocaine.
- Alors Prisca, tu as décidé de revenir à l'école, plaisante-t-elle.
- Je suis venue... vendredi, mais je ne tu ai pas vu.
- Mouais.
On n'arrive enfin à l'école. C'est bizarre, je me sens inconnue dans l'école ou j'ai passé cinq ans.
- Prisca, m'appelle un mec trop canon, il a l'air d'être en sixième année.
- Oui, dis j'en m'arrêtant.
- Tu peux venir avec moi ? Me demande-t-il.
- Désolé, mais je ne te connais pas donc je vois pas pourquoi je viendrai avec toi.
- Prisca tu devrais y aller avec lui, me chuchote Arianna. ...c'est l'éducateur.
Donc c'est un éducateur... bon comment je peux transmettre ce que je ressens à cet instant.
Je le suis. On n'arriva dans son bureau, il me demanda de m'assoir.
- Merci.
- Bon, ça fait une semaine que tu n'es pas venu, me dit-il en feuilletant des feuilles.
- Oui... mais pas totalement, je suis venue le lundi et le vendredi.
- Lundi, oui c'est vrai, ma collègue me l'a dit, mais pour vendredi il n'y a pas... ah non ça va.
- Hmm.
- Alors ton motif, me demande-t-il en me regardant droit dans les yeux.
- Heu... heu non je ne l'ai pas.
- Okay, tu n'as rien... tu as choisi de ne pas venir ou ça se passe comment... des problèmes ? Me demande-t-il.
- Non... rien, dis je avec un ton éloigné.
- Avec toi c'est toujours rien, me dit-il en levant ses yeux pour un court instant de ses dossiers.
- Heu... oui, trouve je à dire.
Il se mit à rigoler.
- Tu peux t'en aller, m'ordonne-t-il en continuant à rigoler.
Il me fait chier cet éducateur. Je parie que pendant toute année, je vais voir son sourire à chaque fois que je vais passer à côté de lui, car il n'arrêtera pas de se moquer de moi en pensant à ce jour que j'aimerais oublier.
Je me dépêche de descendre, avant que les cours ne commence, et là quand j'arrive, je vois Giulia avec un sac de classe qui me sourit. Au début je me suis dit tu rêves. Ce n'est pas possible qu'elle soit de retour, mais c'est bien elle. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le sang glacé, je n'arrive même pas à avancer pour lui prendre dans mes bras.
- Alors, me dit-elle en me serrant fort dans ses bras.
- Tu es là... je ne rêve pas c'est ça, non ?
- Tu ne rêves pas, me dit-elle avec son beau visage bien dessiné.
Elle ne sait pas à quelle point elle m'a manqué. Elle sait pas qu'elle m'a laissé un gros vide. Je l'aime tellement et j'aime cette journée même si je me suis ridiculisé devant l'éducateur.

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