Chapitre 10 : Jalousie.

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Mes yeux légèrement fermés, je les frottent avec mes mains avant de regarder le rideaux fermés mais pourtant colorés. Le soleil tape déjà bien fort, ce qui me réveille rapidement, mon corps colle sous la transpiration séchée. Gakushû quand à lui dort à point fermé, il a de plus en plus de mal à ce réveiller. Je trouve ça plutôt étrange mais je décide de sortir de la chambre avec mes vêtements cherchant la salle de bain pour me laver et ainsi ne plus coller mais aussi puer. Dans le chemin je croise le père de Gakushû. Je cache mon corps nus avec mes vêtements repensant à ce que lui a dit le roux hier. Il va se faire des idées et penser qu'on a couchés ensemble !!

À ce moment précis où mes yeux se posent sur les siens mon corps ne bouge plus. Je tremble de frayeur ses yeux ayant percés ma défense si facilement. Malgré mon envie de les cacher, il m'est clairement impossible de donner d'ordre à ce corps rebelle. L'impression de mourir est tellement grande que bouger ne me viens même pas à l'idée. Son regard et si imposant et noir que j'avais l'impression d'y voir le Néant. Je déglutit, rien que ça me fais peur. Alors c'est ça... Avoir la trouille ! Un sentiment que je pensais connaître et que je découvre finalement chez celui que j'aime.

Il finit par disparaître de mon champ de vision. Je ne l'ai même pas vus partir, quand à t'il bougé ? Bref, je vais me laver tranquillement, on y réfléchira plus tard. Arrivé dans la salle de bain, je retire mon caleçon, après avoir allumé l'eau pour que celle ci chauffe avant de finalement tourner à l'eau froide. Je me met à l'intérieur laissant cette eau caresser mon corps tétanisé par la douleur. J'ai oublié avoir été blessé et c'est vraiment douloureux. J'ai l'impression que le couteau est toujours dans ma cuisse à dessiner ce rond. Je soupire, l'eau longeant mon corps prend une couleur rosé en se mélangeant avec mon sang.

J'entend la porte s'ouvrir, je ne l'ai pas fermé à clef ? C'est plutôt bizarre j'en était pourtant persuadé... Finalement, à travers le boucan des gouttelettes d'eau chutant dans la douche, j'entend très clairement la voix de Gakushû. Mes joues chauffent me faisant rapidement comprendre qu'elles prenaient de la couleur. Qu'est ce qu'il fout ici, de plus, je ne l'ai même pas entendu entrer !

"- Karma, j'imagine que tu m'as entendu entrer, c'étais pour te dire que je t'ai ramené des vêtements propre, aujourd'hui je vais sortir quelque part, je te laisse avec ma magnifique maison, tu as de la chance mon père s'absente aussi.. S'il te plait ne fais pas des choses que tu pourrais regretter... Bon j'y vais, à ce soir..."

J'arque un sourcil voyant la silhouette de Gakushû montrer qu'il s'est habillé. Le rideau de douche n'a laissé paraître que mon ombre. Une fois les bruits de pas à Gakushû éloigné, je sors de la douche pour m'habiller de ces vêtements propre et légèrement plus grand la curiosité envahissant mon corps. Le plus discrètement possible, je suis Gakushû espérant qu'il ne me voit pas. Mon corps est légèrement refermé sur lui même et je pose la pointe de mes pieds en premier lieu pour marcher discrètement. 

Il entre dans une sorte de bar ? Gakushû fais ce genre de chose ? J'entre avec lui. La salle est quelque peu brumeuse et la luminosité si faible, ce qui force mes yeux à se concentrer, commençant à me donner un mal de crane horrible. Aussitôt entré, j'avais perdu de vus Asano et les personnes autour, homme et femme, me colle. Ils empiètent dans mon espace vitale et ça les excitent. Je soupire, j'ai très clairement sentis des personnes me toucher, sois mes cuisses sois mes abdominaux ou encore même mes fesses. Saoulé, je sors rapidement de ce bar de dégénérés assez étonné que le roux y vienne pour je ne sais quelles choses.

Une fois dehors je vois deux gars en sortir, ils sont à moitiés soûlent et se dirigent vers moi. C'est sûrement des personnes m'ayant fais des attouchements. Ils s'approchent, beaucoup trop prés à mon goût, ce qui me force donc à me décaler. Mais, d'un coup si rapide, je me retrouve totalement bloqué entre les deux garçons. Ils sont aussi rapide que Gakushû, tellement ressemblant que s'en est troublant. Celui se trouvant derrière moi attrape férocement mes cheveux écarlate qu'il tire sans la moindre pitié. Sa force étais si grande. Impossible pour moi de résister ne serais ce que légèrement. Les yeux grands ouverts, je regarde celui face à moi approcher ses dents de ma boule d'Adam qu'il mordille pour le moment avec gentillesse. Ensuite, quelque chose de pointus entre dans ma chair qui se met à saigner. Il me mort !

Tome 1 : Le Secret De Gakushû. {TERMINÉ}Where stories live. Discover now