FENRIR TOME I

CHAPITRE 50

Une lumière aveuglante m'oblige à fermer les yeux quelques instants. Je laisse le temps à mes yeux de s'adapter à nouveau, à la lumière extérieure. Et quand je les rouvre, la première chose que je me demande c'est : « Est-ce vraiment réel ? » J'entends les oiseaux voler dans le ciel. Il y a une brume coloré recouvrant le sol, et aussi vers les montagnes.

— On croirait rêver, pas vrai ? dit Chris en m'interrompant dans mes pensées.

— Mais carrément ! Cet endroit est magnifique ! dit Astrid.

— Et encore... Le mot est faible. ajoute Irene.

— Le mot n'a pas encore été inventé pour exprimer ce que l'on ressent, là maintenant.

— T'as tout à fait raison Fenrir ! dit Irene.

— Ouais, mais on va se calmer un peu... On est là pour chercher l'objet, censé arrêter la Guerre. dit Astrid.

— Oui c'est vrai. On ferait mieux de s'y mettre. répondis-je.

Nous nous mettons tous en route, et cherchons le Lac Liliha.

« Lorsque la génération des Fenrir connaîtra... des naissances sans transformations, tu verras... le sang couler près du Lac Liliha... une Guerre arrêter, tu ne pourras pas... »

Je me répète sans cesse cette phrase dans ma tête, à chaque pas que nous faisons. Il y a une forêt devant nous. Les arbres brillent, et leurs troncs sont d'un brun éclatant !

— Vous avez vu ces arbres ?! dit Astrid.

— On est pas aveugle, tu sais... répond Chris.

— J'entends de l'eau par là... On doit traverser cette forêt. dis-je tout en l'a pointant.

Nous l'a traversons, et des sortes de petits animaux blanc, brillant et volant s'approche de nous. Ils chuchotent : « Par ici... Par ici... » Nous les suivons et la brume devient de plus en plus épaisse. Nous nous tenons tous la main, pour ne pas s'éloigner les uns des autres. Je suis tout devant, et avance en tâtonnant le sol à chacun de mes pas. Je pose mon pied sur le sol, et glisse. Je me rattrape à la falaise juste à temps, et regarde en bas.

— Fenrir ! Est-ce que ça va ? demande Irene.

— Tend ton bras, que je puisse te faire monter. dit Chris.

Je remonte avec l'aide de Chris, et nous regardons tous ensemble l'eau qui s'écoule en bas de la falaise. Elle brille des mêmes couleurs que les pierres Unmei. C'est sûrement le Lac. Je jette un œil à droite... puis à gauche. Il y a une autre falaise de ce côté. Et l'eau s'écoule de cette cascade que j'arrive à voir et entendre. De l'autre côté, je pense que l'eau s'écoule à nouveau de la même façon. Avec une cascade.

— Ces petites bêtes qui volaient autour de nous, auraient pu nous prévenir pour cet énorme trou entre cette partie de la forêt, et celle en face de nous. dit Astrid.

— C'est vrai, mais bon, ce n'est pas si grave non plus. On va sauter et faire le tour. explique ai-je.

— Ou aussi, on peut escalader la falaise sur la gauche... propose Astrid.

— C'est une idée... Mais je voulais continuer de traverser cette forêt. avoue ai-je.

— Moi aussi. avoue Chris à son tour.

— Bon ok, allons-y. finit par dire Astrid.

Chris m'attrape par la main et nous continuons d'avancer. Nous terminons de passer par la seconde partie de la forêt. Et rejoignons le début de la cascade. Le Lac est juste devant nous, c'est impressionnant. Le Lac est rouge. Rouge, mais transparent.