FENRIR TOME I

CHAPITRE 48

Le Chef des Titans est vraiment gigantesque. Il ressemble à un Humain. Mais il a des cheveux enflammés, des sourcils et une barbe enflammé... On dirait même qu'il y a une flamme dans ses yeux. Et à sa ceinture il porte une épée de feu. Il a aussi une sorte de couronne sur la tête.

— Excusez-moi, mais je voulais savoir... Qui sont ceux qui vous attaquent ? demande ai-je.

— Vous devez sans doute les connaîtrent... C'est le Kujo-Sha.

— Je l'savais ! disent les autres en même temps.

— Parlez plus fort ! crie ai-je.

Le Chef se met à rire, et s'agenouille. Ils me regardent à nouveau avec le même air que tout à l'heure. En y repensant... Il me regarde avec un air triste ? Ça me fait penser à ce que la vieille dame me disait quand nous avions quitté le train, pour rejoindre les Géants des Montagnes.

— Ne vous en faites pas trop pour ça. Vous voir vous et vos amis restez positifs, cela me fait plaisir.

— Même si en réalité, nous avons tout aussi peur. dis-je.

— Oui, je comprends.

Il se redresse et continue d'avancer. Nous le suivons toujours de près, et nous arrivons dans une grande salle au bout de cinq minutes.

— Attendez moi ici. Je vais la chercher. dit-il en montant des escaliers.

— Comment on ira au Lac après ? demande Irene.

— Bah avec... commence ai-je. J'en sais rien. finis-je par dire.

— Mais c'est vrai ! On a récupérés les pierres, c'est génial. Mais il suffit seulement de les avoir pour s'y rendre et arrêter la Guerre ? Je pense pas... avoue Chris.

— Vous avez tout à fait raison. dit-il tout en continuant de monter. Mais ne vous triturer pas trop l'esprit. Seule Fenrir, peut ouvrir le portail menant au Lac Liliha.

— Un portail ? Vous vous y êtes déjà rendu ? demande ai-je.

— Exact. Mais cela fait des années maintenant, et c'est à votre tour de vous y rendre.

— Par hasard, vous ne sauriez pas ce qui nous permettrait d'arrêter tout ça ?

— Vous ne le savez pas non plus ? Et bien je vais vous le dire. C'est une boîte.

— Et qu'est-ce qu'elle contient ? demande Astrid.

— Je ne sais pas... Je ne l'ai jamais ouverte. Et je ne connais personne l'ayant fait. Mais il paraîtrait qu'un objet à l'intérieur pourrait arrêter toute Guerre, prenant vie dans le monde.

Il retire son épée de sa ceinture, et coupe le piédestal, qui était au-dessus des escaliers. La lumière que je voyais au loin, est redirigé sur ce piédestal. Il ramasse quelque chose au fond. Le piédestal doit sans doute être creux. Il y a quelque chose d'étrange... Je ne vois pas le halo. Et je n'entends pas de sifflement. Et ce piédestal, il y a quelque chose qui m'attire vers lui. Une énorme explosion se fait entendre au loin.

— Chef ! Ils sont déjà de retour ! crient-ils depuis l'extérieur.

D'autres explosions s'en suivent. Des explosions de plus en plus fortes et puissantes. Le Chef se met à courir en direction de la porte, et sors jeter un œil à ce qu'il se passe.

— Tenez ! Prenez la pierre et aller récupérer cet objet !

Il dépose la pierre sur le sol, et s'apprête à aller rejoindre son peuple au combat.

— S'il vous plaît ! Attendez ! Comment trouvez cette boîte ? demande ai-je.

— Vous ne pourrez la manquer lorsque vous la verrez. Passer par derrière, comme vous êtes arrivés. Nous allons les retenir ici. Il ne faut pas qu'ils vous voient maintenant.

Nous le regardons s'éloigner et je m'approche de la pierre. Je l'a ramasse et comme pour les autres pierres, un grand flux d'énergies parcours tout mon corps. Je suis en pleine forme. Une seconde...! Qu'est-ce qu'il a voulu dire par « Il ne faut pas qu'ils vous voient maintenant. » ?

— Allons-y ! On doit se dépêcher ! crie Astrid.

Nous courons et sautons sur les pilonnes du château. Nous retournons à l'endroit où nous avons atterri, en traversant le miroir. Nous n'avons aucunement eu le temps de faire connaissance avec les Titans. C'est bien dommage. Dès que toute cette histoire sera terminée, il faudra revenir faire un tour ici.

Les autres sont derrière moi. Ils doivent être épuisés, cela fait des heures que nous ne nous arrêtons pas. Tout s'enchaîne ! Je m'arrête et regarde la pierre Unmei noire, que je tiens en main. De l'autre, je récupère les trois autres qui se trouvent dans ma poche.

— Vert. Jaune. Rouge. Noire... marmonne ai-je.

— Nous avons les quatres... Ça y est. dit Chris épuisé.

— Attendez moi ici, et reposez vous. Je vais m'y rendre seule.

— Commence pas ! dit Chris sur un ton de colère. On a choisi de te suivre depuis le début, alors ce n'est pas maintenant qu'on va te laisser partir à l'aventure seule !

— Je le sais bien mais...

— Alors laisse nous t'accompagner ! dit Irene. On a commencé ensemble, terminons tous ensemble, ok ?

— Et toi Astrid ? Tu n'as rien à dire ? demande ai-je avec un sourire.

— Bah non. T'as rien à me dire, je suis ton aînée, alors j'ai pas à t'écouter. Et quel genre de sœur, et quel genre d'amis nous serions à te laisser finir seule ?

Je souris et m'excuse auprès d'eux. Ils se jettent tous sur moi et nous nous serrons tous dans les bras. Mais maintenant, nouvelle énigme... Comment ouvrir ce fameux portail ?