CHAPITRE 44

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Je n'étais jamais passer par ici. Il y a un chemin entre les maisons du Chef des Aero et la maison voisine. C'est très joli avec la verdure autour. Je me retourne, soupire, puis continue d'avancer. Je me frotte le visage et attache mes cheveux, en un chignon fais à la va vite.

— Fenrir ! Attend moi s'il te plait !

Je m'arrête, mais ne me retourne pas. Il s'est lui aussi arrêter et inspire un grand coup.

— Je suis sûr que tu as entendu ce qu'elle a dit, mais je te promets... je te le promets ! Il ne s'est absolument rien passer ! Je ne l'ai jamais appeler et j'en ai jamais eu l'intention.

— ...

— Tu ne veux plus m'adresser la parole ?

— ...

Mais... Qu'est-ce que j'attends au juste. J'ai très bien compris la situation maintenant. J'ai juste envie de le prendre dans mes bras. Son cœur... Il bat à nouveau de la même façon, que lorsqu'Elle lui a touché la main. J'ai comme une boule dans la gorge.

— Tu peux... tu peux au moins me répondre ? sa voix se met à trembler. Ou au moins me dire que...

— ...

— Il ne s'est rien et il ne se passera jamais rien avec cette fille ! dit-il tout en reniflant. C'est toi que j'aime ! Et personne d'autres ! S'il te plait, j'veux pas te perdre encore.

Je cours vers lui et le serre dans mes bras aussi fort que je le peux. Des larmes se mettent à couler sur mon visage. Je n'arrivais pas à lui répondre. Les battements de son cœur... Il avait peur. C'est un son que je ne veux plus jamais entendre !

— Je suis désolée... Je suis désolée... dis-je tout en sanglotant. Ne pleure pas, je t'en prie.

— C'est ta faute si je suis dans cet état, d'abord ! Et ensuite... pourquoi tu t'excuses ?

— Laisse tomber.

— C'est à moi de m'excuser... Je voulais vraiment le jeter ! Mais j'ai oublié. À l'hôpital, tout ce que j'avais en tête c'était de parler avec toi, mais tu t'étais enfermé dans ta chambre.

— ...

— C'est fini ?

Je hoche la tête et le serre toujours aussi fort dans mes bras. Lui et moi retournons à la maison main dans la main, et commençons à faire nos sacs. Irene et Astrid ne sont pas encore rentrer. Je soupire et m'assois en tailleur.

— Tu as terminé ?

— Oui je viens de finir.

Il fait un pas en avant puis un autre en arrière.

— Si... si ça peut t'aider, on peut faire comme si rien ne s'était passé. propose ai-je. Comme si elle n'avait jamais mis son grain de sel entre nous.

Il s'agenouille en face de moi, mais il ne me regarde pas dans les yeux. Il a les yeux légèrement gonflés. Il s'est sans doute remis à pleurer quand il faisait son sac. Il a vraiment eu peur que nous deux ce soit fini.

— J'veux pas te perdre Fenrir.

— Regarde moi.

Il ne lève toujours pas les yeux vers moi. Je me mets moi aussi à genou, et le force à me regarder, en tenant son visage dans mes mains.

— C'est pas près d'arriver... Et je t'interdis de le penser !

— Oui m'dame... Tu vas devoir me supporter ! Je ne t'abandonnerai jamais.

FENRIR TOME IWhere stories live. Discover now