CHAPITRE 47

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Je me réveille avec des douleurs dans le dos et à la tête. Je me redresse et m'étire. Je regarde en l'air et vois que le miroir a disparu. Alors c'est ce « miroir » qui change de position sur la carte. Nous sommes arrivés juste à temps ! Je me demande depuis combien de temps, nous sommes évanouies. En regardant autour de moi je vois Irene et Astrid, toujours allongées sur le sol.

— T'as atterri... en plein sur mes bijoux de famille.

— Oh, désolé désolé ! dis-je en me relevant. J'ai...

— C'est pas grave. gémit-il. C'est ma faute. Je t'ai empêché de tomber sur le sol, alors je t'ai tenue. Je ne voulais pas que tu sois blessé.

Il se redresse et se lève avec difficultés. Je l'examine seulement avec mon regard. Il a l'air d'aller bien.

— On dirait que malgré ça, j'ai pas réussi. dit-il en touchant ma tête. C'est bizarre... tu saignes.

— Je saigne ?

Je touche mon front et sens une entaille. En regardant mes doigts je vois du sang. Pas en grande quantité.

— Chris... Réveille les autres. dis-je en examinant le sol.

— Qu'est-ce que tu... Ouais je vais les réveiller, je reviens.

Je regarde l'endroit où je suis tombé avec Chris. Il y a un trou dans le sol. Pas énorme, mais je creuse pour voir ce qu'il y a en dessous. Il y a une pétale de fleur avec une tâche de sang dessus. Je me redresse et la prend dans ma main, par curiosité. Je sens mes forces me lâcher. Je tombe à genoux et lâche la pétale.

— Fenrir ! Qu'est-ce qu'il y a ? demande Astrid en accourant vers moi.

— Je... sais pas... Je tenais la... et ensuite je...

Irene et Chris nous rejoignent après. Il prend la pétale et pose un genou sur le sol, après l'avoir lâché.

— Chris !

— Ça va... Fenrir... dit-il la main tremblante.

— C'est de ça dont vous me parliez, pas vrai ? demande ai-je. C'est... vachement désagréable.

— C'est l'Orchidée Fantôme. dit Irene.

— Ça sent pas super bon... ajoute Chris. Je le sens pas du tout. Mais carrément pas. Y'a un truc qui va pas ici.

Je regarde autour de moi. En regardant attentivement, il y a des morceaux de ces fleurs un peu partout sur le sol.

Il fait très chaud ici. Il y a des volcans un peu partout, et sûrement de la lave qui s'écoule sous nos pieds. J'arrive à voir un énorme château au loin. C'est sans aucun doute par là que l'on doit se diriger. Je prends les sacs et la carte. Je retire ma veste que je range dans le sac, par la même occasion. Il y a de la lumière juste au-dessus du château. Je me demande d'où elle sort.

— Allons-y les amis !

Nous nous levons et commençons à marcher en direction du château. Il n'y a personne... Mais j'entends des bruits assez inquiétants. Je préfère ne pas en faire part aux autres pour le moment. On ne parle pas du tout sur le chemin.

Nous arrivons sur le chemin du château, que je voyais au loin. Il y a des fissures dans le sol, et de la lave juste en-dessous. Je ne vois aucune entrée nulle part. Je m'arrête. Peut-être que nous sommes arrivés par l'arrière... alors il nous faut faire le tour. Les bruits que j'entendais un peu plus tôt, je ne les entends plus.

FENRIR TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant