Le jour qui a suivi, je suis allée retrouver Maï , il fallait que je lui parle.Moi: Maï il faut qu'on parle sérieusement. Je t'ai déjà dit qu'Ibrahim essaie de me reprendre,
il n'arrête pas de m'appeler, de m'envoyer des messages mais maintenant c'est grave sa
femme m'a appelé. Dis-je avec inquiétude.
Maï : Adja tu es dans la merde, cette fois c'est allé trop loin! Dit-elle en me faisant
comprendre la gravité du problème.
Moi: Je sais mais je te j ure que cette fois je n'ai rien cherché, je lui ai dit stop à plusieurs
reprises mais il ne comprend pas. Dis-je en étant dépitée.
Maï : Adja et si sa femme salit ton nom! Je me demande pourquoi tu as commencé une
relation en le sachant marier?
Maï a continué son bla bla de reproches habituels ce qui me fatiguait alors que j 'attendais
des solutions.
Moi: C'est bon je regrette mais je fais comment maintenant? J'ai déjà bloqué Ibrahim. Je
veux j uste qu'on m'oublie, c'est tout ce que je demande ! Dis-je en étant exaspérée.
Maï : Tu fais bien et surtout ne le calcul plus. Fais-toi petite et laisse-le se démerder avec sa
femme.
(...)
J'ai suivi les conseils de Maï , une semaine avait passé, je n'avais plus de nouvelle d'Ibrahim et
sa femme, j usqu'au jour où on me klaxonne en pleine rue, je me retourne pour voir Ibrahim
dans sa voiture !
"Il ne lâche vraiment rien celui-là!"
Ibrahim: S'il te plaî t monte, je vais faire vite. Insiste-t-il
Je continue à marcher et de plus en plus vite sans faire attention à lui.
Il s'est garé et m'a rejoint assez vite. Il m'a saisi par le bras pour m'ordonner de le suivre, j 'ai
capitulé au calme, je ne voulais pas qu'on me remarque en pleine rue.
Une fois dans sa voiture, il a verrouillé les portières avant de démarrer sans dire un mot.
Moi: Tu m'emmènes où? Dis-je en étant tendu.
Ibrahim: Quelque part ! Dit-il sans détourner les yeux de la route.
Moi: Dis-moi ce que tu as à me dire et laisse-moi descendre ! Dis-je en m'énervant.
Il continue sa route sans faire attention à mes paroles. Une fois à destination, il s'arrête et
me demande de le suivre. J'hésite car je ne sais pas où il m'emmène, on est dans une petite
ville avec plein de petits immeubles, nous montons dans l'un d'eux.
Nous entrons dans un petit studio, je regard partout en me demandant qui vis ici?
Moi: C'est chez qui ?
Ibrahim: Chez personne. Ne crains rien on sera seul. Dit-il en voulant me rassurer.
Je m'installe, il prend place sur le canapé en face de moi puis il me regarde sans rien dire.
Moi: Je suis pressée Ibrahim.
Ibrahim: Reprends avec moi. Lâche-t-il en me fixant.
Moi: Tu ne comprends pas que nous deux c'est impossible ! Tu as oublié comment tu m'as
jeté? Tu sais dans quel état tu m'as mise? Et ta femme? Tu oublies qu'elle est au courant? Tu
es devenu fou! Non Ibrahim, c'est fini nous deux ! Laisse-moi tranquille ! Dis-je d'un ton ferme
et tranchant.
J'en ai profité pour lui balancer tout ce que j 'avais sur le cœur, toute ma frustration, mes
douleurs, ma peine, j 'avais fini avec une voix tremblante et des larmes.
Il m'a pris dans les bras le temps de me calmer.
Ibrahim: J'ai bien réfléchi et je suis bien décidé ! C'est toi que je veux, depuis que je t'ai laissé,
je suis triste, ça ne va pas, je pense trop à toi, tu occupes toutes mes pensées, je ne peux pas
me passer de toi, j 'ai tout essayé mais je n'y parviens pas.
Je l'écoutais parler, ça me faisait à la fois chaud au cœur mais je me disais ça reste du
baratin. Il continuait à parler et je restais à l'écoute tout en étant méfiante.
Une fois fini, il m'embrasse, je veux résister mais je n'y arrive pas, il commence ses caresses,
je deviens de plus en plus faible.
"Et merde ça faisait longtemps, tout mon corps en demande, je n'ai jamais eu autant envie"
Je me faisais violence mais dans une once de lucidité je l'ai repoussé.
Moi: C'est fini Ibrahim. Dis-je avec clarté
Ibrahim: Tu as déjà pensé à la polygamie? Me coupait-il dans mon élan.
VOUS LISEZ
Chronique maîtresse d'un homme marié
General FictionUne histoire vraie qui relate ma relation avec un homme marié. J'étais partagé entre la raison et la passion, moi qui pensais ne jamais être maîtresse d'un homme marié et qui méprisais ce genre de femme; voilà comment j'ai pu tomber dans ce cercle...