Partie 20 : Sa proposition

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Le jour qui a suivi, je suis allée retrouver  Maï , il fallait que je  lui parle. 

Moi:  Maï il faut qu'on  parle sérieusement. Je t'ai déjà dit qu'Ibrahim essaie de  me reprendre, 

il  n'arrête  pas de  m'appeler, de  m'envoyer des  messages  mais  maintenant c'est grave sa 

femme  m'a appelé.  Dis-je avec inquiétude. 

Maï : Adja tu es dans  la  merde, cette fois c'est allé trop  loin!  Dit-elle en  me faisant 

comprendre  la gravité du  problème. 

Moi: Je sais mais je te j ure que cette fois je  n'ai rien cherché, je  lui ai dit stop à plusieurs 

reprises mais il ne comprend  pas.  Dis-je en étant dépitée. 

Maï : Adja et si sa femme salit ton  nom! Je  me demande  pourquoi tu as commencé une 

relation en  le sachant  marier?

Maï a continué son  bla  bla de  reproches habituels ce qui  me fatiguait alors que j 'attendais

des solutions. 

Moi: C'est bon je  regrette  mais je fais comment maintenant? J'ai déjà  bloqué  Ibrahim. Je 

veux j uste qu'on  m'oublie, c'est tout ce que je demande !  Dis-je en étant exaspérée. 

Maï : Tu fais bien et surtout ne  le calcul  plus.  Fais-toi  petite et  laisse-le se démerder avec sa 

femme. 

(...) 

J'ai suivi  les conseils de  Maï , une semaine avait passé, je n'avais  plus de nouvelle d'Ibrahim et 

sa femme, j usqu'au jour où on  me  klaxonne en pleine rue, je  me  retourne pour voir  Ibrahim 

dans sa voiture !

"Il  ne  lâche vraiment  rien celui-là!"

Ibrahim: S'il te plaî t  monte, je vais faire vite.  Insiste-t-il 

Je continue à  marcher et de plus en  plus vite sans faire attention à  lui. 

Il s'est garé et  m'a  rejoint assez vite.  Il  m'a saisi  par  le bras pour  m'ordonner de  le suivre, j 'ai 

capitulé au calme, je ne voulais  pas qu'on  me  remarque en  pleine  rue. 

Une fois dans sa voiture, il a verrouillé  les portières avant de démarrer sans dire  un  mot. 

Moi: Tu  m'emmènes où?  Dis-je en étant tendu. 

Ibrahim: Quelque  part !  Dit-il sans détourner  les yeux de  la  route. 

Moi:  Dis-moi ce que tu as à  me dire et  laisse-moi descendre !  Dis-je en  m'énervant. 

Il continue sa  route sans faire attention à  mes  paroles.  Une fois à destination, il s'arrête et 

me demande de  le suivre. J'hésite car je ne sais  pas où il  m'emmène, on est dans une  petite 

ville avec  plein de  petits immeubles,  nous montons dans  l'un d'eux. 

Nous entrons dans un petit studio, je  regard  partout en me demandant qui vis ici? 

Moi: C'est chez qui ? 

Ibrahim: Chez  personne.  Ne crains  rien on sera seul.  Dit-il en voulant  me rassurer.

Je  m'installe, il  prend place sur  le canapé en face de  moi  puis il  me regarde sans  rien dire.

Moi: Je suis  pressée  Ibrahim. 

Ibrahim:  Reprends avec moi.  Lâche-t-il en  me fixant. 

Moi: Tu  ne comprends  pas que  nous deux c'est impossible ! Tu as oublié comment tu m'as 

jeté? Tu sais dans quel état tu  m'as  mise?  Et ta femme? Tu oublies qu'elle est au courant? Tu 

es devenu fou!  Non  Ibrahim, c'est fini nous deux !  Laisse-moi tranquille !  Dis-je d'un ton ferme 

et tranchant.

J'en ai  profité pour  lui  balancer tout ce que j 'avais sur  le cœur, toute  ma frustration,  mes 

douleurs,  ma  peine, j 'avais fini avec  une voix tremblante et des  larmes.  

Il  m'a  pris dans  les  bras le temps de  me calmer. 

Ibrahim: J'ai bien  réfléchi et je suis  bien décidé ! C'est toi que je veux, depuis que je t'ai laissé, 

je suis triste, ça ne va  pas, je  pense trop à toi, tu occupes toutes  mes  pensées, je  ne  peux  pas 

me  passer de toi, j 'ai tout essayé  mais je  n'y parviens  pas. 

Je  l'écoutais parler, ça  me faisait à  la fois chaud au cœur  mais je  me disais ça  reste du 

baratin.  Il continuait à  parler et je  restais à l'écoute tout en étant  méfiante. 

Une fois fini, il  m'embrasse, je veux  résister  mais je  n'y arrive  pas, il commence ses caresses, 

je deviens de plus en  plus faible. 

"Et  merde ça faisait  longtemps, tout  mon corps en demande, je n'ai jamais eu autant envie" 

Je  me faisais violence  mais dans  une once de  lucidité je  l'ai repoussé. 

Moi: C'est fini  Ibrahim.  Dis-je avec clarté 

Ibrahim: Tu as déjà pensé à  la  polygamie?  Me coupait-il dans  mon élan.

Chronique maîtresse d'un homme mariéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant